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refusaient toute instruction scolaire, mais qui mettaient toutes les entraves possibles même à leur instruction religieuse ? Est-il bien raisonnable, bien logique, bien moral, de punir avec tant de rigueur et de cruauté une race que l’on abrutissait avec préméditation, et à laquelle la loi elle-même refusait les moyens de connaître le vrai et le faux, le juste et l’injuste, le bien et le mal ?

Non Messieurs, il y avait crime, crime permanent, crime sans prétexte surtout dans cette mise hors la loi de la race noire !

Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le révérend M. Palmer, de la Nouvelle-Orléans dans ce sermon intitulé : « Que l’esclavage est un dépôt de Dieu » dont je vous ai parlé dans ma première lecture. Que dit-il de la race noire ?

« Par nature, c’est la plus affectionnée et la plus loyale de toutes les races qui existent sous le soleil !  ! » Eh bien cette race affectionnée et loyale, de l’aveu même de ses oppresseurs, on n’avait pas assez de supplices et de tortures à lui faire subir ! L’esclavage corrompait et pervertissait tout, les notions religieuses comme les notions de droit social et politique ; les notions de la