« Page:Pierre de Coubertin - Amélioration Developpement, 1915.djvu/20 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 6 : | Ligne 6 : | ||
Ne serait une erreur de ne point profiter du passage |
Ne serait une erreur de ne point profiter du passage |
||
du futur instituteur au régiment pour parachever ce |
du futur instituteur au régiment pour parachever ce |
||
qui s’est fait à l’École normale. À l’autorité académique |
qui s’est fait à {{corr|l’Ecole|l’École}} normale. {{corr|A|À}} l’autorité académique |
||
d’étudier avec l’autorité militaire la façon dont ce résultat |
d’étudier avec l’autorité militaire la façon dont ce résultat |
||
serait le mieux atteint, non seulement en facilitant à |
serait le mieux atteint, non seulement en facilitant à |
||
Ligne 22 : | Ligne 22 : | ||
l’établissement dans chaque chef-lieu de canton, d’un |
l’établissement dans chaque chef-lieu de canton, d’un |
||
stand complet et je n’ose en demander un pour chaque |
stand complet et je n’ose en demander un pour chaque |
||
École normale. Mais si l’on veut que le tir progresse |
{{corr|Ecole|École}} normale. Mais si l’on veut que le tir progresse |
||
comme il le faut, que du moins les mesures soient |
comme il le faut, que du moins les mesures soient |
||
prises pour faire de l’instituteur-soldat un tireur expert |
prises pour faire de l’instituteur-soldat un tireur expert |
Version du 9 mars 2018 à 15:05
essentiel, sans parler de tout ce que le campement nécessite d’interventions de tout genre.
Ne serait une erreur de ne point profiter du passage du futur instituteur au régiment pour parachever ce qui s’est fait à l’École normale. À l’autorité académique d’étudier avec l’autorité militaire la façon dont ce résultat serait le mieux atteint, non seulement en facilitant à ceux qui le désirent, le stage à l’école de Joinville, mais en prenant soin que les autres reçoivent l’affectation la plus apte à perfectionner en eux, les qualités d’éducateurs et principalement d’éducateurs physiques dont ils auraient à faire l’application au cours de leur carrière. Leur perfectionnement comme tireurs doit particulièrement attirer l’attention des pouvoirs publics. L’insuffisant et maussade appui donné pendant si longtemps aux sociétés de tir est aujourd’hui l’objet du regret général. La guerre a montré combien cette économie fut maladroite. Il n’est pas de mon ressort de réclamer l’établissement dans chaque chef-lieu de canton, d’un stand complet et je n’ose en demander un pour chaque École normale. Mais si l’on veut que le tir progresse comme il le faut, que du moins les mesures soient prises pour faire de l’instituteur-soldat un tireur expert capable d’aider efficacement à l’entraînement des générations suivantes.