« Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/La Chèvre et le Chevrier (bilingue) » : différence entre les versions
m Hsarrazin a déplacé la page Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/La Chèvre et le Chevrier vers Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/La Chèvre et le Chevrier (bilingue) |
m éditions multiples |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{voir éditions|[[La Chèvre et le Chevrier]]}} |
|||
{{FableÉsope |
{{FableÉsope |
||
|précédent=La Belette et les Poules |
|précédent=La Belette et les Poules (bilingue) |
||
|suivant=La Chèvre et l’Âne |
|suivant=La Chèvre et l’Âne |
||
|français= |
|français=<pages index="Ésope - Fables - Émile Chambry.djvu" from=70 to=70 onlysection=f15 /> |
||
|grec= |
|grec=<pages index="Ésope - Fables - Émile Chambry.djvu" from=71 to=71 onlysection=g15 /> |
||
}} |
}} |
||
[[Catégorie:Fables d’Ésope|Chèvre et le Chevrier]] |
Version du 7 mai 2018 à 19:57
Pour les autres éditions de ce texte, voir La Chèvre et le Chevrier.
◄◄◄ | Fables d’Ésope Traduction d’Émile Chambry |
►►► |
LA CHÈVRE ET LE CHEVRIER
Un chevrier rappelait ses chèvres à l’étable. L’une d’elles s’étant attardée à quelque friande pâture, le chevrier lui lança une pierre, et visa si juste qu’il lui cassa une corne. Alors il se mit à supplier la chèvre de ne pas le dire au maître. La chèvre répondit : « Quand bien même je garderais le silence, comment pourrais-je le cacher ? Il est visible à tous les yeux que ma corne est cassée. » Quand la faute est évidente, il est impossible de la dissimuler. |
Αἲξ καὶ αἰγοβοσκός.
Αἰγοβοσκὸς τὰς αἶγας ἀνεκαλεῖτο πρὸς τὴν μάνδραν. Μία δὲ ἐξ αὐτῶν ὑπελείφθη, ἡδύ τι βοσκομένη. Ῥίψας δ᾿ ὁ ποιμὴν πέτραν τὸ κέρας αὐτῆς κατέαξεν εὐστοχήσας. Ἐδυσώπει δὲ τὴν αἶγα μὴ εἰπεῖν τοῦτο τῷ δεσπότῃ. Ἡ δὲ εἶπεν· « Κἂν ἐγὼ σιωπήσω, πῶς κρύψω ; πρόδηλον γάρ ἐστι πᾶσι τὸ κέρας μου κεκλασμένον. » Ὅτι, τῆς αἰτίας προδήλου οὔσης, οὐ δυνατὸν ταύτην καλύψαι. |