« Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/La Chèvre et le Chevrier (bilingue) » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Fables d’Ésope|Chèvre et le Chevrier]]

Version du 7 mai 2018 à 19:57

Pour les autres éditions de ce texte, voir La Chèvre et le Chevrier.

15


LA CHÈVRE ET LE CHEVRIER


Un chevrier rappelait ses chèvres à l’étable. L’une d’elles s’étant attardée à quelque friande pâture, le chevrier lui lança une pierre, et visa si juste qu’il lui cassa une corne. Alors il se mit à supplier la chèvre de ne pas le dire au maître. La chèvre répondit : « Quand bien même je garderais le silence, comment pourrais-je le cacher ? Il est visible à tous les yeux que ma corne est cassée. »

Quand la faute est évidente, il est impossible de la dissimuler.

15


Αἲξ καὶ αἰγοβοσκός.


Αἰγοβοσκὸς τὰς αἶγας ἀνεκαλεῖτο πρὸς τὴν μάνδραν. Μία δὲ ἐξ αὐτῶν ὑπελείφθη, ἡδύ τι βοσκομένη. Ῥίψας δ᾿ ὁ ποιμὴν πέτραν τὸ κέρας αὐτῆς κατέαξεν εὐστοχήσας. Ἐδυσώπει δὲ τὴν αἶγα μὴ εἰπεῖν τοῦτο τῷ δεσπότῃ. Ἡ δὲ εἶπεν· « Κἂν ἐγὼ σιωπήσω, πῶς κρύψω ; πρόδηλον γάρ ἐστι πᾶσι τὸ κέρας μου κεκλασμένον. »

Ὅτι, τῆς αἰτίας προδήλου οὔσης, οὐ δυνατὸν ταύτην καλύψαι.