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Waverley/Chapitre XXXIX

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Waverley ou Il y a soixante ans
Traduction par Albert Montémont.
Ménard (Œuvres de Walter Scott, volume 5p. 306-313).


CHAPITRE XXXIX.

LE VOYAGE CONTINUE.


Lorsque Waverley s’éveilla, le jour était déjà fort avancé, et il commença à sentir qu’il n’avait pas mangé depuis long-temps. Ce petit malheur fut bientôt réparé par un déjeuner copieux ; mais le colonel Stewart, pour éviter sans doute les questions de son hôte, ne parut pas lui-même : toutefois, le domestique lui présenta les compliments de son maître, qui offrait au capitaine Waverley tout ce dont il pouvait avoir besoin pour son voyage, car il devait se remettre en route le soir même. À toutes les autres demandes du prisonnier, le valet opposa la barrière impénétrable d’une stupidité ou d’une ignorance réelles ou affectées, il desservit la table, et Waverley fut encore une fois abandonné à ses méditations solitaires.

Tandis qu’il réfléchissait sur les bizarreries de la fortune, qui semblait prendre plaisir à le mettre à la disposition d’autrui, sans qu’il fût jamais libre d’agir à son gré, les yeux d’Édouard rencontrèrent tout à coup son porte-manteau qu’on avait apporté dans sa chambre pendant qu’il dormait. La mystérieuse apparition d’Alice dans la chaumière de la vallée lui revint aussitôt à l’esprit, et il allait prendre et examiner le paquet mis au milieu de ses chemises, quand le domestique du colonel Stewart reparut et chargea le porte-manteau sur son épaule.

« Mais, l’ami, ne puis-je au moins changer de linge ? » — Votre Honneur a les chemises plissées du colonel à son service ; pour vos bagages, j’ai ordre de les mettre dans le fourgon. »

À ces mots, il emporta tranquillement le porte-manteau, sans écouter de plus longues remontrances, laissant notre héros dans un état où le désappointement et le dépit se disputaient à qui prendrait le dessus. Il entendit bientôt une voiture sortir de la cour inégale, et ne douta point qu’il ne fût alors privé, pour un temps du moins, sinon pour toujours, des seuls documents qui semblaient promettre d’éclaircir quelque peu les singuliers événements qui venaient d’influer sur son sort. Il eut encore quatre ou cinq heures de solitude pour se livrer à ces tristes réflexions.

Au bout de ce temps, il entendit des chevaux piaffer dans la cour, et bientôt après le colonel Stewart vint prier son hôte de manger encore un morceau avant de partir. L’offre fut acceptée ; car notre héros, bien qu’il eût déjeuné très-tard, était encore bien en état de faire honneur au dîner qu’on lui servit. La conversation de son hôte annonçait un bon gentilhomme de campagne ; il lâchait de temps à autre des plaisanteries et des expressions de soldat, mais il évitait soigneusement tout ce qui avait rapport aux opérations militaires ou à la politique du jour ; et quand Waverley le pressait un peu trop sur quelques-uns de ces points, il répondait qu’il lui était défendu de causer sur de tels sujets.

Le dîner fini, le gouverneur se leva, et souhaitant bon voyage à Édouard, lui dit qu’informé qu’on avait fait partir ses bagages devant, il s’était permis de lui préparer le linge dont il pourrait avoir besoin avant de retrouver son porte-manteau. Après cette honnêteté il se retira. Un domestique vint aussitôt avertir Waverley que son cheval était prêt.

Notre héros descendit donc dans la cour, y trouva un soldat qui tenait un cheval bridé, se mit en selle, et traversa le portail du château de Doune, escorté par une douzaine d’hommes armés, tous à cheval. Ces gens ressemblaient moins à des soldats réguliers qu’à des personnes ordinaires qui avaient pris tout à coup les armes pour un motif urgent et inattendu. Leur uniforme bleu et rouge, qui voulait imiter celui des chasseurs français, était fort incomplet, et leur donnait une tournure grotesque. L’œil de Waverley, accoutumé à voir un régiment bien discipliné, s’aperçut aisément, aux manières et à l’allure de son escorte, que ce n’étaient point des troupes régulières, et que s’ils montaient assez bien à cheval, c’était plutôt comme veneurs ou laquais, que comme militaires. Leurs chevaux n’allaient point ce pas uniforme si nécessaire pour exécuter les évolutions avec ordre et promptitude ; eux-mêmes ne semblaient pas embauchés (c’est l’expression technique) pour manier le sabre. Ces hommes pourtant étaient de robustes et vigoureux gaillards, et auraient pu individuellement être formidables dans la cavalerie irrégulière. Le chef de cette petite troupe montait un excellent cheval de chasse ; et quoiqu’il portât aussi l’uniforme, ce changement de costume n’empêcha pas Waverley de reconnaître sa vieille connaissance M. Falconer de Balmawhapple.

Quoique la manière dont ce gentilhomme et lui s’étaient quittés ne fût pas des plus amicales, Édouard eût volontiers alors sacrifié tout souvenir de leur folle querelle pour le plaisir de se renvoyer encore une fois des demandes et des réponses, plaisir dont il était depuis si long-temps privé. Mais Balmawhapple se rappelait sans doute la blessure qu’il avait reçue du baron de Bradwardine, et dont Édouard avait été la cause involontaire, et cet affront faisait encore saigner le cœur de l’homme mal élevé et pourtant orgueilleux ; il évita donc soigneusement de paraître avoir reconnu notre héros, et se mit bravement à la tête de ses hommes qui étaient décorés du titre de « brigade du capitaine Falconer, » bien qu’ils fussent à peine assez nombreux pour former une escouade, et précédés par un trompette qui sonnait de temps en temps, et par un étendard que portait le cornette Falconer, son plus jeune frère ; le lieutenant, vieillard bien vert, avait l’air peu noble, mais d’un excellent homme. L’enjouement animait chez lui une figure et des traits communs, qui de plus annonçaient une intempérance habituelle ; il portait, comme c’était l’usage alors, un chapeau retroussé sur l’oreille, et tout en sifflant l’air de Rob[1] de Dumblain, sous l’influence d’une demi-pinte d’eau-de-vie, il semblait trotter joyeusement avec une heureuse indifférence pour l’état du pays, la conduite de la troupe, le but du voyage, et tout autre objet de ce monde.

Voyant ce personnage se balancer et à droite à gauche sur son cheval, Waverley espéra en tirer quelques renseignements, ou du moins faire diversion à l’ennui du voyage en causant.

« Voilà une belle soirée, monsieur, » dit Édouard en l’abordant.

« Oh ! oui, monsieur ! une nuit superbe, » répondit le lieutenant dans l’écossais le plus vulgaire.

« Et une belle moisson, sans doute, » continua Waverley en revenant à l’attaque. — « Oui, la récolte est assez bonne ; mais les fermiers, le diable les brûle ! et les marchands de fourrages vont encore renchérir pour faire du tort à ceux qui ont des chevaux à nourrir. » — « Vous êtes peut-être quartier-maître, monsieur ? »

« Oui, quartier-maître, maître d’équitation et lieutenant, répondit l’officier factotum ; et pour sûr personne ne sait nourrir, entretenir ces pauvres bêtes mieux que moi qui les achète et les vends. »

— « Oserai-je vous prier, monsieur, si ce n’est pas prendre trop de liberté, de me dire où nous allons en ce moment ? »

« Faire le message d’un fou, j’en ai peur, » répondit le lieutenant communicatif.

« En ce cas, dit Waverley, résolu à ne pas épargner les politesses, j’aurais pensé qu’un personnage tel que vous ne se serait pas mis en route pour une pareille commission. »

« C’est vrai, c’est vrai, monsieur, reprit l’officier, mais on ne fait pas toujours ses volontés. Vous le savez sans doute, le laird m’a acheté tous ces chevaux pour monter sa troupe, et est convenu de me les payer suivant les circonstances et les prix du temps. Mais alors il n’avait pas un sou vaillant, et j’ai appris que son billet ne vaudrait pas une tête d’épingle sur l’État, et pourtant j’avais tous mes marchands à payer à la Saint-Martin ; ainsi, comme il m’offrait amicalement ce grade, et que je n’avais pas à espérer que le vieux Fifteen[2] me fît rembourser mon argent pour avoir fourni des chevaux contre le gouvernement ; en bien ! monsieur, la conscience ! j’ai pensé que je n’avais rien de mieux à faire pour obtenir paiement que d’aller dehors moi-même[3] ; et vous pouvez croire, monsieur, qu’ayant vendu des licous toute ma vie, je n’ai pas grand’peur de me voir mettre au cou une cravate de Saint-Johnstone. »

« Alors vous n’êtes point soldat de profession ? » dit Waverley.

« Non, non, Dieu merci, répliqua cet intrépide partisan ; je n’étais pas né pour une si courte longe ; je devais manger à plein râtelier. J’étais né pour vendre des chevaux, monsieur ; et si je puis vous voir à Whitson-Tryst, ou à Stagshawbank, ou à la foire d’hiver de Hawick, et que vous ayez besoin d’un bon coureur à dévorer le chemin, foi d’honnête homme, je vous servirai comme il faut, car Jamie Jinker n’est pas un garçon à en imposer à un gentilhomme. Vous êtes gentilhomme, monsieur, et vous devez vous connaître en chevaux : vous voyez la superbe bête que monte Balmawhapple, c’est moi qui la lui ai vendue ; elle est née de Lick-the-Laddle, qui gagna le prix du roi à Caverton-Edge, et de White-Foot, appartenant au duc Hamilton, etc., etc[4]. » Mais au moment où Jinker entrait à pleines voiles dans la généalogie de la jument de Balmawhapple, et en était déjà au grand-père et à la grand’mère, tandis que Waverley épiait l’occasion de le faire jaser sur un sujet plus intéressant, le noble capitaine piquant son coursier vint le rejoindre, et sans avoir l’air de regarder Édouard, il dit d’un ton sévère au généalogiste : « Il me semble, lieutenant, que j’avais expressément défendu de parler au prisonnier ?… »

L’ex-maquignon se tut aussitôt et alla se placer à l’arrière-garde, où, pour se consoler, il entama une violente dispute sur le prix du foin avec un fermier qui avait suivi à contre-cœur le laird en campagne, afin de conserver sa ferme dont le bail venait de finir. Waverley se résigna donc au silence, car il vit bien qu’essayer davantage de lier conversation avec les gens de la troupe, c’eût été fournir à Balmawhapple l’occasion de déployer insolemment son autorité et la brutalité naturelle de son caractère, qu’une basse complaisance pour ses vices et une servile adulation avaient encore contribué à augmenter.

En deux heures de temps la troupe arriva en vue du château de Stirling, et vit flotter sur les créneaux l’étendard de l’Union que frappaient les rayons du soleil couchant. Pour s’épargner du chemin, ou peut-être pour faire parade de son importance et insulter la garnison anglaise, Balmawhapple, tournant à droite, traversa le parc royal qui touche et environne le roc sur lequel le fort est situé.

Avec un esprit plus calme, Waverley eût sans doute admiré le mélange de naturelles et romantiques beautés qui rendait si intéressants les lieux qu’il parcourait alors ; la plaine qui avait été jadis le théâtre de plusieurs tournois ; le rocher d’où les dames regardaient le combat, tandis que chacune faisait des vœux pour le triomphe de son chevalier favori ; les tours de l’église gothique où ces vœux devaient être remplis ; et enfin, dominant tout, le fort lui-même, citadelle et palais à la fois, où la valeur recevait des mains du roi la récompense, où les chevaliers et les belles terminaient la soirée par mille amusements, par les danses, les chants et les festins. Tous ces objets à coup sûr devaient émouvoir et enflammer une imagination romanesque.

Mais Waverley avait bien autre chose à penser, et un incident qui survint tout à coup était de nature à troubler ses plus profondes méditations. Balmawhapple, dans l’orgueil de son cœur, fit avec son petit corps de cavalerie le tour des murailles du château, ordonna à son trompette de sonner une fanfare, et au cornette de déployer son étendard. Cette insulte fut apparemment sentie ; car dès que la cavalerie fut assez loin de la batterie du sud pour qu’on pût pointer contre elle un canon, un éclair sortit par une des ouvertures du rocher, et avant même qu’on entendît la détonation qui l’accompagna, Balmawhapple sentit passer en sifflant au-dessus de sa tête un boulet qui, allant frapper la route quelques pas plus loin, fit rejaillir sur lui la poussière. Besoin ne fut pas de commander le galop, car, cédant tous à l’impulsion du moment, ils forcèrent les chevaux de M. Jinker à montrer leur agilité ; et se retirant plutôt avec vitesse qu’en bon ordre, ils ne reprirent le trot, comme l’observa dans la suite le lieutenant, qu’après avoir descendu une éminence, qui les mettait à l’abri d’un deuxième compliment aussi peu agréable que le premier. Je dois pourtant à la justice de dire, que non-seulement Balmawhapple se tint à l’arrière-garde et s’efforça de rétablir les rangs, mais encore qu’emporté par sa valeur, il riposta au canon en tirant un coup de pistolet du côté des murailles : mais comme c’était à un demi-mille de distance, je n’ai pu savoir si cet acte de vengeance avait eu grand résultat.

Les voyageurs traversèrent alors la mémorable plaine de Bannockburn et arrivèrent à Torwood, lieu de glorieuse et terrible mémoire pour les paysans écossais, puisqu’il leur rappelle les exploits de Wallace et les cruautés de Wude-Willie Grime. À Falkirk, ville déjà fameuse dans l’histoire d’Écosse, et qui allait devenir plus célèbre encore, comme théâtre de la guerre, Balmawhapple proposa de s’arrêter pour la nuit. On n’eut dans cette halte aucun égard à la discipline militaire : son digne quartier-maître ne songea qu’à trouver l’endroit où se vendait la meilleure eau-de-vie ; on crut inutile de poser des sentinelles, et il n’y eut de consigne que pour aller chercher la liqueur. Cinq ou six hommes déterminés eussent facilement taillé toute la troupe en pièces ; mais de tous les habitants, quelques-uns étaient favorables aux cavaliers, le plus grand nombre était indifférent, le reste glacé d’épouvante. Il n’arriva donc rien de remarquable pendant la nuit, sinon que le sommeil de Waverley fut plus d’une fois interrompu par les buveurs qui hurlaient à tue-tête et sans remords leurs chansons jacobites.

Le lendemain, ils étaient de bonne heure à cheval et sur la route d’Édimbourg, quoique la pâleur du visage de presque tous les soldats montrât qu’ils avaient passé la nuit, non pas à dormir, mais à boire. Ils firent halte à Linlithgow, célèbre par son antique palais, qui était encore entier et habitable il y a soixante ans, mais dont les vénérables ruines ont failli, il n’y a pas soixante ans, être métamorphosées en baraques pour les prisonniers français. Paisibles et bénies soient les cendres de l’homme d’état patriote qui, entre autres services par lui rendus naguère à l’Écosse, a empêché cette profanation !

En approchant de la capitale de l’Écosse, à travers une campagne unie et bien cultivée, ils ne tardèrent pas à entendre des sons de guerre. Les détonations éloignées, mais distinctes, du canon, qui partaient par intervalles, apprirent à Waverley que l’œuvre de destruction allait bon train. Balmawhapple lui-même jugea nécessaire de prendre quelques précautions : il envoya plusieurs de ses hommes en avant, fit marcher les autres en bon ordre, et s’avança au grand trot.

Ainsi disposée, la troupe arriva bientôt sur une éminence d’où l’on apercevait Édimbourg s’étendant au bas de la colline élevée qui, du côté de l’est, monte au château. Cette citadelle était assiégée, ou plutôt bloquée par les insurgés du nord, déjà maîtres de la ville depuis deux ou trois jours. Les défenseurs tiraient de temps en temps sur les corps de montagnards qui se montraient sur la grande route ou dans les environs. La matinée était calme et belle. Le résultat de cette canonnade était d’envelopper le château d’un tourbillon de fumée dont l’extérieur se dissipait lentement dans les airs, tandis qu’elle était entretenue à l’intérieur par de nouveaux nuages qui sortaient sans cesse des fortifications ; et le château, ainsi caché en partie, parut à Waverley plus vaste et plus sombre encore, plus terrible surtout, quand il réfléchit à la cause de ce brouillard et songea que chacune de ces explosions pouvait coûter la vie à un brave.

Avant qu’ils arrivassent à la ville, le feu, qui s’était successivement ralenti, avait tout à fait cessée mais Balmawhapple, se rappelant la salutation peu amicale qu’il avait reçue des batteries de Stirling, n’avait probablement pas envie d’essayer si l’artillerie du château lui ferait meilleur accueil. Il quitta donc la grand’route, et se détournant de beaucoup vers le sud, pour ne plus être à la portée du canon, il s’approcha de l’ancien palais d’Holy-Rood sans entrer dans la ville. Il rangea ses hommes en bataille devant ce vénérable édifice, et confia Waverley à la garde d’un corps de montagnards dont l’officier l’introduisit dans l’intérieur du bâtiment.

Une galerie longue, basse et irrégulière, décorée de peintures représentant, dit-on, les rois d’Écosse qui, s’ils ont jamais vécu, ont dû vivre au moins deux ou trois centaines d’années avant l’invention de la peinture à l’huile, servait de salle des gardes ou de vestibule aux appartements que l’aventureux Charles-Édouard occupait alors dans le palais de ses ancêtres. Des officiers en costume de montagnards et d’habitants des basses terres, passaient et repassaient sans cesse, ou se tenaient dans cette pièce, comme s’ils attendaient des ordres. Des secrétaires expédiaient des feuilles de route, examinaient des rôles, donnaient des ordres. Tous semblaient affairés, comme à l’approche de quelque grand événement. Waverley, que personne n’avait remarqué, s’assit dans l’embrasure d’une fenêtre, réfléchissant avec inquiétude sur la crise de sa destinée, qui semblait approcher plus que jamais.


  1. Rob, abréviation du mot Robert. a. m.
  2. Les juges de la cour suprême d’Écosse, dit l’auteur, sont proverbialement appelés par les paysans, The Fifteen, les quinze. a. m.
  3. To go out, ou to have been out, c’est-à-dire, aller dehors ou avoir été dehors, en Écosse, était une phrase correspondante à celle des Irlandais ho go up ou to have been up, avoir été en haut ; elles signifient toutes deux avoir pris part à la rébellion. En Écosse, c’était un signe de mauvaise éducation de se servir des mots de rébellion et de rebelle, qui auraient pu être regardés par quelques personnages présents comme une insulte personnelle. Il était aussi plus poli, même chez les whig les plus ardents, d’appeler Charles-Édouard, le Chevalier, plutôt que le Prétendant. Cette politesse d’expression avait cours dans la société, où l’on rencontrait des personnes des deux opinions mêlées indistinctement et sur un pied amical. a. m.
  4. Lick-the-Laddle, lèche-cuiller, et White-Foot, pied blanc, deux noms de chevaux. a. m.