L’Affaire Blaireau

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Éditions de la Revue Blanche.
Dédicace à Tristan Bernard


TABLE DES MATIÈRES


Pages
  • Dans lequel le lamentable record de Silvio Pellico ne risque point d’être battu.
  • Dans lequel un drame demeuré des plus obscurs jusqu’à ce jour apparaîtra limpide comme eau de roche.
  • Dans lequel, grâce au mauvais vouloir d’un partisan de l’ordre, plusieurs personnes dévouées ne sont pas fichues de trouver la moindre pauvre victime à soulager.
  • Dans lequel Jules Fléchard trouve un cheveu sur l’azur de son firmament.
  • Dans lequel Fléchard déchire publiquement le hideux voile du malentendu.
  • Dans lequel l’auteur va mettre sa clientèle en contact avec une jeune et élégante irrégulière non dénuée, au reste, de bons sentiments, ce qui arrive plus souvent qu’on ne croit, chez ces sortes de créatures.
  • Dans lequel notre excellent camarade Blaireau continue à manifester une grandeur d’âme exceptionnelle et un caractère des plus accommodants.
  • Dans lequel la prison de Montpaillard apparaîtra comme un établissement encore moins austère qu’on n’aurait pu s’y attendre.
  • Dans lequel Blaireau sent toute sa philosophie lui échapper.
  • Dans lequel Blaireau voit poindre l’aurore – juste retour des choses d’ici-bas – d’une situation glorieuse pour lui.
  • Dans lequel se renouvelle le conflit entre Me André Guilloche, avocat au barreau de Montpaillard, et M. Dubenoît, maire de ladite commune.
  • Dans lequel on verra que l’amour trop exclusif de l’ordre peut pousser un fonctionnaire public jusqu’à l’iniquité formelle.
  • Dans lequel, de glorieuse qu’elle était déjà, la situation de Blaireau s’annonce, ce qui ne gâte rien, comme des plus rémunératrices.
  • Dans lequel un bout de conversation entre le baron de Hautpertuis et le sympathique M. Bluette nous fixera sur les antécédents de ce dernier.
  • Dans lequel Blaireau revêt la malsaine livrée de la popularité.
  • Dans lequel le baron de Hautpertuis fait tout ce qu’il faut pour justifier le mot de la fin.
  • Dans lequel il se passe plusieurs événements dont aucun ne revêt un caractère de gravité exceptionnelle.
  • Dans lequel on démontre administrativement qu’il est parfois aussi difficile d’entrer en prison que d’en sortir.
  • Dans lequel le lecteur, non seulement n’assistera pas à la sortie de Blaireau, mais encore verra ce malheureux enfermé dans un sombre cachot.
  • Dans lequel le lecteur d’accord, en cela, avec M. Dubenoît, se persuadera que Montpaillard traverse une crise.
  • Dans lequel un joli avenir politique se lève à l’horizon de la destinée de Blaireau.
  • Dans lequel, par une faveur spéciale, le lecteur sera introduit, avant l’ouverture des bureaux, au sein de la fête donnée en l’honneur et au profit de Blaireau.
  • Dans lequel Blaireau fait preuve d’une grandeur d’âme peu commune et d’un oubli des injures tout à fait chrétien.
  • Dans lequel les choses commencent à se gâter entre Blaireau et son ex-accusateur, le garde champêtre Parju (Ovide).
  • Dans lequel, ou plutôt, à la fin duquel la pure mémoire d’Agrippa d’Aubigné sera légèrement ternie, mais fort peu, en somme.
  • Dans lequel M. le directeur de la prison de Montpaillard se montre toujours fidèle à son système d’employer les détenus à la profession qu’ils remplissaient avant leur arrestation.
  • Dans lequel Blaireau échafaude un beau rêve dont l’écroulement suit de près l’éclosion, si nous osons nous exprimer ainsi.
  • Dans lequel l’effondrement de Blaireau s’annonce comme total.
  • Dans lequel les choses s’arrangent et point trop mal, en somme.
  • Dans lequel l’auteur, après avoir terminé le récit des aventures judiciaires de Blaireau, liquide rapidement le compte de plusieurs héros moins importants, mais tout de même pas entièrement dépourvus d’intérêt.