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Correspondance de Voltaire/1772/Lettre 8469

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Correspondance : année 1772GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 48 (p. 18).
8469. — À M. LE DOCTEUR MARET[1].
À Ferney, le 1er février.

Monsieur, le souvenir dont vous m’honorez est une grande consolation pour moi dans le triste état où tous les maux attachés à la vieillesse m’ont réduit. Je vous supplie de vouloir bien ajouter à vos bontés celle de dire à M. le président de Ruffey et à M. de Gerland que je leur serai bien tendrement attaché jusqu’au dernier moment de ma vie.

Je n’ai point encore reçu un petit paquet que M. de Gerland voulait bien m’envoyer. J’aurai l’honneur de lui écrire incessamment[2] agréez mes remerciements et mon respect pour l’Académie[3] et pour vous. C’est avec ces sentiments que j’ai l’honneur d’être, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.

Voltaire.

  1. Hugues Maret, né à Dijon le 6 octobre 1726, mort le 11 juin 1785, docteur en médecine, et secrétaire perpétuel de l’Académie de Dijon.
  2. On n’a pas d’autre lettre de Voltaire à Legouz de Gerland que celle du 2 janvier 1771 (n° 8161).
  3. Voltaire était, depuis 1761, de l’Académie de Dijon.