Correspondance de Voltaire/1772/Lettre 8469
8469. — À M. LE DOCTEUR MARET[1].
À Ferney, le 1er février.
Monsieur, le souvenir dont vous m’honorez est une grande consolation pour moi dans le triste état où tous les maux attachés à la vieillesse m’ont réduit. Je vous supplie de vouloir bien ajouter à vos bontés celle de dire à M. le président de Ruffey et à M. de Gerland que je leur serai bien tendrement attaché jusqu’au dernier moment de ma vie.
Je n’ai point encore reçu un petit paquet que M. de Gerland voulait bien m’envoyer. J’aurai l’honneur de lui écrire incessamment[2] agréez mes remerciements et mon respect pour l’Académie[3] et pour vous. C’est avec ces sentiments que j’ai l’honneur d’être, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
Voltaire.