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Correspondance de Voltaire/1772/Lettre 8635

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8635. — DU CARDINAL DE BERNIS[1].

On ne connaît point à Rome, mon cher confrère, ni l’abbé Pinzo, ni la lettre insolente au pape. Sa Sainteté méprise les libelles ; elle est bien éloignée de soupçonner qu’un homme d’un mérite supérieur s’abaisse à ces infamies. Soyez tranquille sur cette imputation, également fausse et ridicule. Vivez heureux, c’est-à-dire tranquille ; et continuez à mériter des envieux. sans cesser de mépriser l’envie. Laissez-lui ronger la lime, elle y brisera ses dents.

  1. Réponse à la lettre du 10 septembre, No 8622.