Discussion:Les Filles de Loth
Ajouter un sujetL'article a été transféré depuis wikipédia.--Bertrand GRONDIN 18 septembre 2006 à 07:47 (UTC)
http://books.google.com/books?id=guG2CcIj4JYC&pg=PA146 : une version de Le bréviaire du carabin: les fameuses chansons de salles de gardes et d'autres, des poèmes, des chants classiques hardyment illustrés, Anonyme, Elsevier Masson, 1991 :quelques pages lisibles.
- Textes très semblables mais par exemple A quoi rêvons-nous donc quand on a ce qu'il faut : n'est pas dans la version
ci-dessus.
Les corrections de l'IP 84.100.204.126 sont conformes au texte ci-dessus.
Facsimile
[modifier]Trouvé dans Gallica... reste à vérifier s'il s'agit bien de la même version... --Hélène (dite ''le bot de service'') (d) 1 novembre 2019 à 13:32 (UTC)
Cunegonde1 : que ça amusera peut-être de le mettre en ligne
Hsarrazin : C'est drôle, sans avoir vu cette discussion, je tombe sur cette version alors que suis justement en cours de préparation de l'OCR du fs des Filles de Loth Gallica, je mettrai en ligne l'ensemble de l'ouvrage d'ici mi-décembre. Il faudra voir comment faire (écraser celui-ci ?) ou autre solution.
- Après vérification les versions sont différentes : vocabulaire, inversions de vers, vers manquants dans la version Gallica (cf. tableau ci-dessous. Je suis d’avis de conserver les deux versions lorsque je mettrai en ligne celle de Gallica, dont l’édition est intéressante par ailleurs.--Cunegonde1 (d) 24 novembre 2019 à 10:58 (UTC)
- Hsarrazin : Je reviens sur cette discussion : Après un début de correction sur le fac-similé de Gallica, qui est un recueil daté de 1933 contenant des illustrations, s'est posée la question d'éventuels droits d'auteur, bien que la notice Gallica indique que ce livre appartienne au domaine public. D'après mes recherches sur des sites de vente aux enchères, les illustrations seraient d'André Collot (1897-1976). S'agissant des textes, certains auteurs sont nommés ou peuvent être identifiés (Monnier, Protat, Musset, etc.), il sont du 19e siècle, d'autres anonymes ne peuvent être identifiés : les auteurs des chansons de salle de garde, par exemple. Il n'est donc par conséquent pas certain que l'on puisse publier cet ouvrage sur WS eu égard aux droits d'auteur. Si la question ne se pose que pour les illustrations, il est facile de les masquer ou les retirer du fs, mais pour le reste ?--Cunegonde1 (d) 3 décembre 2019 à 06:35 (UTC)
- Cunegonde1 : - les anonymes complets ne posent pas de problème... c'est la règle des 70 ans après publication qui s'applique alors , donc un ouvrage de 1933 est sans problème...
- pour les illustrations dont l’auteur n'est pas DP, il suffit de ne pas les intégrer dans la transclusion - le cas échéant avec un message sur le livre pour prévenir qu'il ne faut pas les ajouter... (inutile de les masquer, elles figurent de toute façon dans le scan de Gallica) --Hélène (dite ''le bot de service'') (d) 3 décembre 2019 à 09:35 (UTC)
- Hsarrazin : Merci pour les infos, je l'ai uploadé sur Common, mais du coup, je ne sais pas quel bandeau mettre pour le copyright US, puisque le recueil a été publié après 1923.
- Hsarrazin : Je reviens sur cette discussion : Après un début de correction sur le fac-similé de Gallica, qui est un recueil daté de 1933 contenant des illustrations, s'est posée la question d'éventuels droits d'auteur, bien que la notice Gallica indique que ce livre appartienne au domaine public. D'après mes recherches sur des sites de vente aux enchères, les illustrations seraient d'André Collot (1897-1976). S'agissant des textes, certains auteurs sont nommés ou peuvent être identifiés (Monnier, Protat, Musset, etc.), il sont du 19e siècle, d'autres anonymes ne peuvent être identifiés : les auteurs des chansons de salle de garde, par exemple. Il n'est donc par conséquent pas certain que l'on puisse publier cet ouvrage sur WS eu égard aux droits d'auteur. Si la question ne se pose que pour les illustrations, il est facile de les masquer ou les retirer du fs, mais pour le reste ?--Cunegonde1 (d) 3 décembre 2019 à 06:35 (UTC)
Les Filles de Loth D’après Genèse, chapitre XIX poème attribué à Musset |
LES FILLES DE LOTH (Genèse XI, saint Mathieu.) (Gallica) |
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dif | 1 | Le vieux Loth ronflait au fond de sa caverne ; | 1 | Loth étendu dormait au fond d’une caverne. | |
id | 2 | Assises à côté d’une pâle lanterne, | 2 | Assises à côté d’une pâle lanterne, | |
id | 3 | Ses deux filles en pleurs se rappelaient tout bas | 3 | Ses deux filles en pleurs se rappelaient tout bas | |
id | 4 | Les plaisirs de Sodome et ne s’endormaient pas. | 4 | Les plaisirs de Sodome et ne s’endormaient pas. | |
id | 5 | L’aînée avait vingt ans, une figure altière, | 5 | L'aînée avait vingt ans, une figure altière, | |
dif | 6 | L’œil bleu et des cheveux rejetés en arrière, | 6 | L’œil noir et les cheveux rejetés en arrière. | |
vers 6 et 7 inversés |
7 | Des trésors sous sa robe et des doigts exercés… | 7 | La cadette était blonde, avait seize ans passés, | |
dif | 8 | La plus jeune était blonde, avait seize ans passés, | 8 | Des trésors sous la robe et des doigts exercés. | |
9 | Des fruits s’arrondissaient sur sa blanche poitrine | ||||
10 | Et son poil frissonnait où l’esprit le devine ; | ||||
11 | Les yeux pleins de langueur et de timidité | ||||
12 | Cachaient sous leurs cils d’or l’ardente volupté. | ||||
dif | 13 | Vierges ! Comprenez que deux filles à cet âge | 9 | Vierges? Vous devinez que filles de cet âge | |
id | 14 | N’ont pas quitté Sodome avec leur pucelage. | 10 | N'ont pas quitté Sodome avec leur pucelage : | |
id | 15 | Elles avaient goûté le breuvage amoureux, | 11 | Elles avaient goûté du breuvage amoureux, | |
dif | 16 | Et leur soif insatiable avait fait des heureux, | 12 | Leur soif insatiable avait fait des heureux. | |
dif | 17 | Jusqu’au jour redouté du divin châtiment, | 13 | Mais Sodome est détruite, elles pleurent sans cesse, | |
dif | 18 | Leur vie entière fut détruite en un moment, | 14 | Non leur maison brûlée en un jour de détresse, | |
dif | 19 | Tous les hommes perdus, car il n’en restait pas | 15 | Mais les hommes perdus, puisqu'il n'en reste pas | |
id | 20 | Qui pussent désormais jouir de leurs appas ! | 16 | Qui puissent désormais jouir de leurs appas. | |
dif | 21 | D’où viendra la rosée à leur bouche altérée ?… | 17 | Agar dit à sa sœur, la voyant désolée : | |
dif | 22 | « Ne pleure pas ma sœur, ma sœur, que ton âme éplorée | 18 | « Reprends courage, enfant, que ton âme éplorée | |
id | 23 | Retrouve quelque espoir. Tiens ! Déshabillons-nous, | 19 | Retrouve quelque espoir. Tiens, déshabillons-nous, | |
dif | 24 | J’ai trouvé pour jouir, un moyen simple et doux. » | 20 | Reprenons pour jouir un moyen simple et doux. » | |
dif | 25 | Ainsi parla l’aînée. Déboutonnant sa robe, | 21 | Ainsi parlait l'aînée, et relevant sa robe, | |
id | 26 | Elle montre à sa sœur, avec un double globe | 22 | Elle montre à sa sœur, avec un double globe, | |
dif | 27 | Un ventre satiné qui se termine en bas | 23 | Son ventre satiné, qui se termine en bas | |
dif | 28 | Par un petit triangle couvert de poils ras, | 24 | Par un triangle brun recouvert de poils ras. | |
29 | Noirs comme de l’ébène, et doux comme la soie, | ||||
30 | Sarah sourit, s’approche et écarte avec joie | ||||
31 | Les lèvres de la trousse, ainsi les vieux Hébreux | ||||
32 | Nommaient l’endroit charmant qui les rendait heureux. | ||||
dif | 33 | « Que faut-il faire Agass ? - Du bout de ton doigt rose, | 25 | « Que faut-il faire, Agar? — Du bout de ton doigt rose, | |
dif | 34 | Chatouille-moi - J’y suis, attends que je me pose | 26 | Chatouille-moi. — J'y suis. — Attends, je me repose. | |
vers 36 et 37 inversés | 35 | Pour que mon doux bouton s’érige sous ton doigt | 27 | M'y voici. — J'élargis les cuisses comme toi, | |
36 | Et que j’écarte aussi les cuisses comme toi. » | 28 | Rends-moi le même office, allons, chatouille-moi! » | ||
dif | 37 | Et sous leur main, servie d’une amoureuse ivresse, | 29 | Et sous le doigt, que guide une amoureuse ivresse, | |
dif | 38 | La symphyse se gonfle et palpite et se dresse. | 30 | Le clitoris se dresse et palpite, et redresse. | |
id | 39 | Enfin n’en pouvant plus et d’amour se pâmant, | 31 | Enfin, n'en pouvant plus et d'amour se pâmant, | |
dif | 40 | Agass donne à sa sœur un doux baiser d’amant. | 32 | Agar donne à sa sœur un vrai baiser d'amant. | |
id | 41 | Mais celle-ci lui dit : « Faisons mieux, ma charmante | 33 | Mais celle-ci lui dit : « Faisons mieux, ma charmante, | |
dif | 42 | Remplaçons notre doigt à la place amusante | 34 | Remplaçons notre doigt, sur la place amusante, | |
dif | 43 | Par une langue agile ; et tu verras, ma sœur | 35 | Par une langue agile, et tu verras, ma sœur, | |
id | 44 | Que nos attouchements auront plus de douceur. | 36 | Que nos attouchements auront plus de douceur. | |
dif | 45 | Oui, sur ton petit ventre, attends que je me couche, | 37 | Que sur ton ventre, Agar, mollement, je me couche, | |
dif | 46 | Ta bouche sur mes lèvres, ton poil dans ma bouche | 38 | Mes lèvres à ton poil et ton poil à ma bouche. | |
47 | Qu’une douce langue chatouille en l’excitant | ||||
48 | Notre bouton de rose encore tout palpitant. | ||||
id | 49 | Que nos corps enlacés se tordent et se roulent, | 39 | Que nos corps enlacés se tordent et se roulent | |
dif | 50 | Que le jus de l’amour sur nos cuisses s’écoule. » | 40 | Et que les sucs de l'homme en nos cuisses découlent. » | |
dif | 51 | Sitôt dit, sitôt fait, et bientôt ce doux jeu | 41 | Aussitôt fait que dit, et bientôt ces doux jeux | |
dif | 52 | Arrose leur trésor d’un liquide onctueux. | 42 | Arrosent leur toison d'un liquide onctueux. | |
dif | 53 | Mais ce sperme infécond ne rappelle les hommes | 43 | Mais ce foutre infécond ne rappelle les hommes | |
dif | 54 | Que de manière vague. « Ah ! Sottes que nous sommes, | 44 | Que de vague façon. « Oh! sottes que nous sommes! | |
dif | 55 | À quoi rêvons-nous donc quand on a ce qu’il faut : | 45 | Du plaisir, dit Agar, en voilà tant qu'il faut : | |
dif | 56 | Notre père est bien vieux, mais il est encore chaud. | 46 | Mon père est vieux, c'est vrai, mais il est encore chaud, | |
dif | 57 | Il peut bander encor quand les femmes sont belles, | 47 | Il doit raidir encor quand les filles sont belles, | |
dif | 58 | Bien heureux qu’il n’ait pas affaire à des pucelles. | 48 | C'est heureux qu'il n'ait point affaire à des pucelles | |
id | 59 | Mais il ne voudra pas, tant il est scrupuleux, | 49 | Mais il ne voudra pas, tant il est scrupuleux, | |
dif | 60 | Nous donner la bouteille où jadis toutes deux | 50 | Nous passer la bouteille où jadis toutes deux | |
dif | 61 | Avons puisé la vie,… où notre pauvre mère, | 51 | Avons puisé la vie, où jadis notre mère | |
dif | 62 | Allait remplir ses fleurs, éteindre son cratère. | 52 | Venait emplir ses flancs et ouvrir son cratère. | |
id | 63 | Tâchons de l’enivrer, il aime le bon vin, | 53 | Tâchons de l'enivrer, il aime le bon vin, | |
dif | 64 | Et s’il veut nous baiser, sauvons le genre humain… » | 54 | Et s'il nous peut baiser, sauvons le genre humain. | |
65 | Chacune sur le chef portait un grand voile noir ; | 55 | Le bonhomme étant gris, la mémoire troublée. | ||
66 | Loth avec sa lanterne, a demandé, hagard : | 56 | Oubliant ses enfants et la ville brûlée, | ||
67 | « À qui sont ces tétons dont la blancheur rayonne ? | 57 | |||
68 | Ces globes opalins, dont la pointe frissonne ? » | 58 | |||
dif | 69 | Il jette sur Agass des regards polissons, | 59 | Jette sur leurs appas des regards polissons, | |
dif | 70 | Écoute en soupirant les charmeuses chansons | 60 | Ecoute en souriant les grivoises chansons | |
dif | 71 | Qu’ensemble ont commencé ses filles toutes nues, | 61 | Que chantent sans pudeur les jeunes filles nues, | |
62 | Dansant autour de lui des danses inconnues. | ||||
65=63 | 63 | Chacune a mis sur sa figure un voile noir, | |||
66=64 | 64 | Loth, avec sa lanterne, admire sans savoir | |||
67=65 | 65 | A qui sont ces tétons dont la pointe frissonne, | |||
68=66 | 66 | Ces fesses de satin dont la blancheur rayonne. | |||
dif | 72 | Il croit être à Sodome et, sur ses propres filles | 67 | Il se croit à Sodome et dans sa propre fille, | |
dif | 73 | Haletant de planter le bâton de famille, | 68 | Ardent, il veut planter son bâton de famille, | |
dif | 74 | Il s’élance soudain. Agass l’avait prévu. | 69 | Il cherche sous sa robe, Agar l’a prévenu, | |
dif | 75 | Au ventre paternel, elle saisit tout nu | 70 | Du ventre paternel elle saisit tout nu | |
dif | 76 | Le membre recherché par l’ensemble des femmes | 71 | Le bâton merveilleux qui féconde la femme, | |
77 | S’aperçoit qu’il faut encore qu’elle l’enflamme, | 72 | Elle admire longtemps cet objet de sa flamme | ||
78 | Et, pour mieux en jouir, elle roule à la main | 73 | Et puis continuant son œuvre chaste et pure, | ||
79 | L’instrument qui doit féconder le genre humain. | ||||
80 | « J’enfanterai, dit-elle, et pour être plus sûre | ||||
dif | 81 | Adoptons pour jouir la meilleure posture. » | 74 | Elle prend pour jouir la meilleure posture : | |
id | 82 | Elle tombe à genoux, découvre son cul blanc ; | 75 | Elle tombe à genoux, découvre son cul blanc | |
dif | 83 | Le vieux Loth inclinant la tête et s’approchant | 76 | En inclinant la tête. Et le vieux Loth brûlant | |
dif | 84 | Voit le cul : Oh ! Jeune Femme ! Oh ! ma toute belle », | 77 | Approche et voit le trou : « Pousse fort, ô ma belle! | |
dif | 85 | Dit-il alors, jetant ses deux bras autour d’elle. | 78 | Dit-il, en enlaçant ses deux bras autour d’elle. | |
dif | 86 | Agass, poussant le cul, accroît le mouvement | 79 | Agar, jouant du cul, hâtait le mouvement, | |
id | 87 | Car elle connaissait l’effet du frottement. | 80 | Car elle connaissait l'effet du frottement... | |
dif | 88 | Elle se sent mouiller. Aucune jouissance | 81 | Elle se sent mouillée, et nulle jouissance | |
dif | 89 | N’a pourtant assouvi sa brutale espérance. | 82 | N'a pourtant de ses flancs assouvi l'espérance. | |
dif | 90 | Un soupir la saisit ; elle porte la main | 83 | Un soupçon la saisit, elle porte la main | |
dif | 91 | Je ne sais où. « Tu n’es pas dans le bon chemin, | 84 | Je ne sais trop comment, par le plus court chemin : | |
dif | 92 | C’est à recommencer », dit-elle à son vieux père. | 85 | C’est à recommencer, dit-elle à son vieux père. | |
dif | 93 | Et l’ivrogne à nouveau recommence l’affaire ? | 86 | Un ivrogne est bon coq, Loth reprend cette affaire. | |
dif | 94 | En craignant de manquer, il se laisse guider | 87 | Elle saisit sa queue qu’il lui laisse guider | |
dif | 95 | À travers les replis qu’il devra féconder. | 88 | A travers les replis qu’il devra traverser. | |
dif | 96 | Agass tressaille. Enfin tout son beau corps frissonne ; | 89 | ...Agar a tressailli et son ventre frissonne, | |
dif | 97 | Les os ont craqué. Le père Loth s’en étonne | 90 | Les os en ont craqué, mais le vieux Loth s'étonne | |
91 | A ces transports soudains, à ces cris inouïs : | ||||
dif | 98 | « Qu’as-tu donc ? Mon enfant : va donc que je jouisse ! | 92 | « Qu'as-tu donc, ô ma fille? — Oh! va toujours, je jouis, | |
93 | Car tu l'as enfoncé jusque dans la matrice. | ||||
dif | 99 | Si je m’en suis douté, que le ciel m’engloutisse ! » | 94 | — Si je m'en suis douté, que le ciel m'engloutisse! | |
dif | 100 | Dit le vieux Loth. Agass dit alors à sa sœur : | 95 | Dit Loth, en soulevant un peu sa vieille épée, | |
96 | Pour la faire rentrer plus forte et mieux trempée : | ||||
97 | « Si nous recommencions? » Agar dit à sa sœur : | ||||
dif | 101 | « Viens goûter à ton tour la divine liqueur. » | 98 | « A ton tour de goûter la divine liqueur. » | |
dif | 102 | L’autre aussitôt s’approche et dans ses douces cuisses | 99 | La blonde toute nue, en écartant les cuisses, | |
dif | 103 | Elle montre à son père un doux nid de délices. | 100 | Présente à son vieux père un nid plein de délices. | |
104 | Elle chatouille alors les couilles du taureau, | ||||
105 | Prend l’arme tout à coup et la met au fourreau. | ||||
106 | Entre ses blanches mains, saisit la vieille épée | ||||
107 | Pour la faire entrer plus grosse et mieux trempée. | 101 | Quoique le père Loth finit péniblement, | ||
108 | Enfin elle se pâme, laisse tomber ses bras, | 102 | Elle n'en jouit pas moins convenablement. | ||
109 | Le sceptre paternel inondant ses appas. | 103 | |||
dif | 110 | « Gloire à Dieu » se dit-elle, « à présent j’ai conçu. » | 104 | « Gloire au Dieu d'Israël! dit-elle... J’ai conçu. » | |
dif | 111 | Loth, en se réveillant n’avait rien vu, ni su. | 105 | Loth alors s'éveilla, n'ayant rien vu ni su. |