Discussion Livre:Loti - Les Trois Dames de la Kasbah, 1884.djvu/Diff
Livre:Loti - Les Trois Dames de la Kasbah, 1884.djvu
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-PIERRE LOTI lES TRUIS BAJIES I)K LA KASBAH — CONTE ORIENTAL — PAKIS CALMANN LÉVY, ÉDITEUR 1«8 4 +{{interligne|4em}} {{c|{{Esp|PIERRE LOTI|5}}|fs=120%}} {{interligne|0.75em}} {{c|{{Esp|LES TROIS DAMES|5}}|fs=135%}} {{interligne|1em}} DE {{interligne|0.75em}} {{c|{{Esp|LA KASBAH|5}}|fs=275%}} {{interligne|0.75em}} {{c|{{Esp|— CONTE ORIENTAL —|5}}|fs=}} {{interligne|5em}} {{interligne|5em}} PARIS{{interligne|0.25em}} {{c|{{Esp|CALMANN LÉVY, ÉDITEUR|5}}|fs=100%}}{{interligne|0.35em}} {{interligne|0.35em}} 1884
-page 0 -1 2037 2043 "_1 L. ^^
-LES TROIS DAMES +{{interligne|13em}} LES {{interligne|1.5em}} {{c|{{Esp|TROIS DAMES
-LA KASRAII +LA KASBAH|4}}|fs=130%}}
-11 a ctc tiré +Il a été tiré
-numérotés PAHIP. niH. DE +numérotés PARIS. — IMP. DE
-DE l’I UI.. PÉHlOli. — I’. MUOILLOT +DE PUBL. PÉRIOD. — P. MOUILLOT
-LES TROIS JiA.MKS inc LA KASlîAII CONTI-: <ii{ I i:\r A I. I» A u PIKKin: LOTI l’AKIS c A i. M A N \ I I \ \ i: i» iT [•: r h 1884 Droits de reprodiKMinn et df iiadiictioii réscrv<’’s. .uiHECA +{{interligne|1em}} {{c|{{Esp|LES TROIS DAMES|5}}|fs=150%}} {{interligne|1em}} DE {{interligne|0.75em}} {{c|{{Esp|{{rouge|LA KASBAH}}|5}}|fs=275%}} {{interligne|0.75em}} {{c|{{Esp|— CONTE ORIENTAL —|5}}|fs=}} {{interligne|1.5em}} PAR {{interligne|1.5em}} {{c|{{Esp|PIERRE LOTI|5}}|fs=120%}} {{interligne|1.5em}} {{interligne|5em}} PARIS{{interligne|0.25em}} {{c|{{Esp|{{rouge|CALMANN LÉVY, ÉDITEUR}}|5}}|fs=100%}}{{interligne|0.35em}} {{interligne|0.35em}} 1884{{interligne|0.25em}} Droits de reproduction et de traduction réservés. {{interligne|1em}}
-LES TROIS DAMES +LES {{interligne|1.5em}} {{c|{{Esp|TROIS DAMES
-LA KASBAlï Au nom <l’ Allait ires clcincni ut 1res miscvkoi’dimx ! Il élail une +LA KASBAH|4}}|fs=130%}} I Au nom d’Allah très clément et très miséricordieux ! Il était une
-trois daines qui +trois dames qui
-la Kasbali. Et +la Kasbah. Et
-Kadidja, Fatmali et Fizali. — +Kadidja, Fatmah et Fizah. —
-la mèic; Fatmali et Fizali étaient +la mère ; Fatmah et Fizah étaient
-deux lilles. +deux filles.
-Il ¥A ces trois d<ainos s’ennuyaient +II Et ces trois dames s’ennuyaient
-par teiTe, dans +par terre, dans
-LES TROIS DAMES DR LA KASDAIl .$ en +en
-il n’v avait +il n’y avait
-qu’on ciU dit +qu’on eût dit
-étaient g-arnies do lourdes g-rilles scellées +étaient garnies de lourdes grilles scellées
-la muraille; c’étaient +la muraille ; c’étaient
-regards furlifs de +regards furtifs de
-faisaient voAte au-dessus +faisaient voûte au-dessus
-des demiobscurités de +des demi-obscurités de
-avoir ronsré la +avoir rongé la
-I I.I.’< lit OIS IiAMKS i»i: I. \ K\Kn\ll Les +Les
-plus d’angles; il +plus d’angles ; il
-plus df saillies inillo part +plus de saillies nulle part
-savait f)lus quelles Heurs de +savait plus quelles fleurs de
-des terrasses; des +des terrasses ; des
-ouvertures n^avaient plus +ouvertures n’avaient plus
-L F s mois n .\ M B s n r la k a s n \ h pieds nus dos fommes y +pieds nus des femmes y
-teinte Jaunie t’t ce +teinte jaunie et ce
-mains Immaines ([uand ils +mains humaines quand ils
-les Heurs ima^-inaires peintes +les fleurs imaginaires peintes
-travers révolution des +travers l’évolution des
-m Tout cola s’était iminobilisi’’, comme +III Tout cela s’était immobilisé, comme
-vieille Kashah, sous +vieille Kasbah, sous
-en lon^^ue g^erbe, dans +en longue gerbe, dans
-maison nmrée, par +maison murée, par
-on conimuni({uait directement +on communiquait directement
-de l’Alf^érie, quelquefois +de l’Algérie, quelquefois
-les Jours d’hiver, +les jours d’hiver,
-I, I’, s 1 1: < • I H I» A M V. H i> i: I- \ K A s* U \ Il caractérise les deiiieuies aralics et p’vèlc a elle +caractérise les demeures arabes et révèle à elle
-jaloux, lout<’S lus surveillances laroiiclies de +jaloux, toutes les surveillances farouches de
-vie nmsulniane. +vie musulmane.
-Le soloil (oinbait d’en li.iiit, plissant le long" (le toute celte l)lancliotir dos murs, s’étcif,’nant par +V Le soleil tombait d’en haut, glissant le long de toute cette blancheur des murs, s’éteignant par
-en luour douce +en lueur douce
-bas, oCi la cliaux mêlée +bas, où la chaux mêlée
-un layonnementbleu. C’était +un rayonnement bleu. C’était
-de Rengale ou +de Bengale ou
-leurs rôves indécis, +leurs rêves indécis,
-des aimées, elles +des almées, elles
-10 M-:s TUOIH DAMP.H DR LA KARBAH colonnes, cl rolevaient au-dessus +colonnes, et relevaient au-dessus
-beaux hr.is nus, orn^s de lirarelets d’ar^zenl, de +beaux bras nus, ornés de bracelets d’argent, de
-de turr{uoises. Leiauve de +de turquoises. Le fauve de
-ronds contrasiait avec +ronds contrastait avec
-expression nnystique. Leurs +expression mystique. Leurs
-et leuFS ba])0uches étaient +et leurs babouches étaient
-lourds (|ui faisaient +lourds qui faisaient
-Dans Lcllu pônonibic bleue, elles sciublaieiit des +Dans cette pénombre bleue, elles semblaient des
-prêtresses taccroupies dans +prêtresses accroupies dans
-de Haal. Ces +de Baal. Ces
-ces "muis, bien +ces murs, bien
-quartier mahomélan, loin +quartier mahométan, loin
-souillé (ju’habitent, près +souillé qu’habitent, près
-vil Tout +VII Tout
-VIN l*aiiois elles s"oicin»ai<’iit n presser +VIII Parfois elles s’occupaient à presser
-des Heurs d’oranger, pour comj)0serdes parfums. +des fleurs d’oranger, pour composer des parfums.
-chanter m jouant +chanter en jouant
-de bas(j[ue et en ballant de +de basque et en battant de
-d’une lace condamnée, +d’une race condamnée,
-résignation ir.un.e. I +résignation morne.
-iX Les +IX Les
-était eu terrasse, +était en terrasse,
-dressaient tout, près +dressaient tout près
-LES TROIS D.VMKS DE LA KASH.\I1 carreaux +carreaux
-la dircclion de +la direction de
-des marhrures hlouàires. +des marbrures bleuâtres.
-Il +X Il
-Kadidja, Cheikh-ben-AhdaiJah, avait +Kadidja, Cheikh-ben-Abdallah, avait
-et Fizali et Fatinah-ben-Cheikh étaient +et Fizah et Fatmah-ben-Cheikh étaient
-le hras circulaient +le bras circulaient
-bord ({ui n’avait +bord qui n’avait
-baleinier, voux-tu naviguer +baleinier, veux-tu naviguer
-LRS TROIS n.\MFS DK LA K A S n MI 1’» des +des
-des chiens; aux +des chiens ; aux
-attroupements ébahis; on +attroupements ébahis ; on
-plus ^n’is, frappant +plus gris, frappant
-air ^rave, ou +air grave, ou
-comme k une +comme à une
-terrible ;\ un +terrible à un
-petites fdles, et +petites filles, et
-XIll Leur +XIII Leur
-La luiil venait. +La nuit venait.
-et lair était +et l’air était
-villes d’iuirope),. toute +villes d’Europe), toute
-des Arahes, des +des Arabes, des
-des Italiens; des +des Italiens ; des
-voile blanc; des lîédouins en +voile blanc ; des Bédouins en
-des casq»ics de +des casques de
-noués d"une serviette blanche; et +noués d’une serviette blanche ; et
-LES TROIS UAMBS DE LA KA80AU liommes coilîr^s d’un cylindre noir; des +hommes coiffés d’un cylindre noir ; des
-avec l)eaucoup de grosses ileurs fausses, +avec beaucoup de grosses fleurs fausses,
-des lôtes communes; et +des têtes communes ; et
-Bédouins. Ciicz les +Bédouins. Chez les
-fouillis d’ohjets. A côté +fouillis d’objets. À côté
-LES TUOIS D.VMHS Vli LA KASBAU 23 De +De
-des bouifées chaudes; les cal)arets envoyaient +des bouffées chaudes ; les cabarets envoyaient
-odeurs d anis, d’absinthe et d’eau-devie; les +odeurs d’anis, d’absinthe et d’eau-de-vie ; les
-des ahgnements de +des alignements de
-maisons rég-ulières jetaient +maisons régulières jetaient
-chaud, (pii était +chaud, qui était
-allaient devait eux, +allaient devant eux,
-21 LKS TU0I8 UKMKH U K LA KA8BAB cliantant les +chantant les
-veux-tu naviguer? Joli balfiiuier, Joli +veux-tu naviguer ? Joli baleinier, Joli
-» XV +XV
-de chanprer. On +de changer. On
-les g-ênait au +les gênait au
-i(^ Mi» TROIH UAMKS UK LA KASBAU portos l)ard(’os de for, les +portes bardées de fer, les
-de cotte rue, +de cette rue,
-un piège; et +un piège ; et
-ils tàtaient ces +ils tâtaient ces
-hommes drapos de +hommes drapés de
-babouches, ot qui +babouches, et qui
-tombés "dans le +tombés dans le
-comment cela-leur était +comment cela leur était
-bon I;i peur +bon la peur
-prit, cL ils +prit, et ils
-nous perdre? Tâchons +nous perdre ? Tâchons
-» , Ils +» Ils
-arrière. iMais on +arrière. Mais on
-la Kasbali, quand +la Kasbah, quand
-peur, seulonient ils s’ennuyaient; ajMès s’être +peur, seulement ils s’ennuyaient ; après s’être
-^s LKS TU 018 I)AMK8 DK L\ KARBAU Us rt’jirt’iiai(3iit en +Ils reprenaient en
-tous ensendjle à +tous ensemble à
-distraire. El les +distraire. Et les
-rues nnontaient, descendaient, +rues montaient, descendaient,
-des g-rimpades de +des grimpades de
-dont ou ne +dont on ne
-queue leu-Ieu, par +queue leu-leu, par
-le diable; ou +le diable ; ou
-étoiles. II vous +étoiles. Il vous
-\ \ 1 1 Joli +XVII Joli
-veux-tu naviguer? Joli +veux-tu naviguer ? Joli
-Basques cl trois +Basques et trois
-Les (rois Basques +Les trois Basques
-d’abord 210, KtM’bouf, g-abier de +d’abord 216, Kerbouf, gabier de
-Et pUis 31 îi, Le Ilrllo, gabier +Et puis 315, Le Hello, gabier
-la Kasbali. Derrière +la Kasbah. Derrière
-LES TROIS DAMES DE LA KASnAII .11 certaines +certaines
-des liurenis. Elles +des harems. Elles
-la SainteKasbali, sur +la Sainte-Kasbah, sur
-du (Irand Seigneur, +du Grand Seigneur,
-vu Horak, le +vu Borak, le
-volant ;\ visage +volant à visage
-XIX A l’évanouissemenl de +XIX À l’évanouissement de
-vieilles tleurs de +vieilles fleurs de
-couvertures algériennes. +couvertures algériennes,
-LES TROIS UAMKS UK I, \ K A S II MI ^3 pour +pour
-femmes ((ni garderaient +femmes qui garderaient
-régularité automaU(iue, de +régularité automatique, de
-Boulanger, (pianti lu passeras, +Boulanger, quand tu passeras,
-pain. )) C’était +pain. » C’était
-31 LKK TROIS UKMKH VK LA KKBBKU p.ii- (les femmes +par des femmes
-voyait pa», et +voyait pas, et
-la môme chose +la même chose
-un Judas grillé +un judas grillé
-du Ijoiit des +du bout des
-elles étaienl montées +elles étaient montées
-r r s TROIS DAMES n K I, A K \ s n A II 37 des +des
-soie iirochée d’or, +soie brochée d’or,
-de fôte et +de fête et
-ces parures? — +ces parures ? —
-solennité mystérieuse?... I.a belle +solennité mystérieuse ?... La belle
-des aimées, avec +des almées, avec
-baleinier, venx-tu naviguer? Joli +baleinier, veux-tu naviguer ? Joli
-LES TROIS D.VMKS DE LA KASDAII 39 — +—
-d’or, pèle-mele avec +d’or, pêle-mêle avec
-d’oignons enfilés; et +d’oignons enfilés ; et
-l’I LBS TRUI8 UXUKB UK LA KASlIAH Quolquofois c’étaient h’i-dodans des +Quelquefois c’étaient là-dedans des
-des hornines en +des hommes en
-se cache; on +se cache ; on
-T, KS TROIS DAMES DE LA KASDAH H Us ne s’étonnaieiil ^jIus tle repasser +Ils ne s’étonnaient plus de repasser
-les mômes endroits, +les mêmes endroits,
-tomber. \ +tomber.
-X \ 1 1 1 Et +XXIII Et
-de lame se +de la rue se
-LES TROIS DAMES DE LA KASBAII ■i:{ de +de
-de fenêtre; si, +de fenêtre ; si,
-de dislance en +de distance en
-que ia percée +que la percée
-boulet, s illumina d’une +boulet, s’illumina d’une
-C’était Fatmali qui +C’était Fatmah qui
-grands ([U3 nature. +grands que nature.
-ses lon’^’s cils +ses longs cils
-un jietit turban +un petit turban
-une couromie de +une couronne de
-40 LK8TU0IS DAMR8 DH LA KASDAH séparés +séparés
-et ma^’nifiques étaient +et magnifiques étaient
-plusieurs ranfjs do fleurs +plusieurs rangs de fleurs
-d’autres tleurs rouges, +d’autres fleurs rouges,
-« Pst! pst!... » +« Pst ! pst !... »
-X X V II Ils +XXVII Ils
-plus enlmprenants; ils +plus entreprenants ; ils
-LES TROIS 1> A M L: S 1> U LA KAlJBAU 19 OÙ on +où on
-belle, Huit par +belle, finit par
-le reirait du +le retrait du
-la tôte charmanle y +la tête charmante y
-X X \ 1 1 1 Garçon +XXVIII Garçon
-eut Timpudente idée, +eut l’impudente idée,
-Macache fjamais)! fit la jolio tôte sans corps, on claquant +Macache (jamais) ! fit la jolie tête sans corps, en claquant
-x \ \ Les +XXX Les
-les donne! — +les donne ! —
-le reslr de +le reste de
-exigée so trouva +exigée se trouva
-pour Fizali qui +pour Fizah qui
-LKS TROIS I).\Mi;S I)K LA KASn.MI pour +pour
-yeux niornos do Ljilla Kadidjii l.’i mère. +yeux mornes de Lalla Kadidja la mère.
-Mauresques iiKjuiètes allaient s’unir \un\v essayer +Mauresques inquiètes allaient s’unir pour essayer
-remarquant cjur Harazère était +remarquant que Barazère était
-De profundis!... Les +De profundis ! ... Les
-se rep:ardèrent, essayant +se regardèrent, essayant
-X X X I Ils +XXXI Ils
-LES TROIS DAMES DE LA K A S U A II Oo à +à
-\ \ \ 1 1 A trois +XXXII À trois
-Joli Baleinier y et +Joli Baleinier, et
-mais maiiitenant une +mais maintenant une
-L K s TROIS 1) A M K S 1) K I, A K A S n A II ■>’ ’ r douces cliantaieni : +douces chantaient :
-Dani daiin, dani +Dani dann, dani
-un n’cliaud de +un réchaud de
-sous ([uel({ue antique +sous quelque antique
-de perles; leurs +de perles ; leurs
-nom qu’aftectionnent les fées. <( Dani +nom qu’affectionnent les fées. « Dani
-maisons rong-ées de +maisons rongées de
-air d’emliantement et +air d’enchantement et
-Elles souliaient, les +Elles souriaient, les
-à entrer; et +à entrer ; et
-5S I.BS TROIH UAMBS VR UK KAftUAU demi +demi
-soie bianflic Des +soie blanche. Des
-au corsapre de +au corsage de
-du désert; immobiles +du désert ; immobiles
-Lies THOIS DAMKS DU LA K A S » A M 59 Et, (|uuiid ils +Et, quand ils
-sortir do quehiuo vieux +sortir de quelque vieux
-tout l’tincelante dans +tout étincelante dans
-plus (jue du clinc^uant, simulant +plus que du clinquant, simulant
-lui j(;lait en +lui jetait en
-ignoble (|u’elle avait a[)prise d’un +ignoble qu’elle avait apprise d’un
-ville française; les +ville française ; les
-à lue-tôte l’Artilleur +à tue-tête l’Artilleur
-(iO I. ICK TKOIH UVMKS UK LA K A H B V l( arcades mauresques. I/anlique Kasbali, où +arcades mauresques. L’antique Kasbah, où
-on eûl massacré +on eût massacré
-Ils (Hainit fatigués, +Ils étaient fatigués,
-les rafés maures +les cafés maures
-dansait, s’iHaient fermés. +dansait, s’étaient fermés.
-s’ouvraient plus, l/lieure de +s’ouvraient plus. L’heure de
-entrer ({iichiue part, +entrer quelque part,
-n’avaient -plus que +n’avaient plus que
-(ji LES TUOIH DAMKS UH LA KAhUAH KL puis Vvoii simiiiiéLail du deux +Et puis Yvon s’inquiétait de deux
-chats ({u’il avait +chats qu’il avait
-et (pii se [)laignaicnt dans +et qui se plaignaient dans
-avait lof;«:-s pour +avait logés pour
-une lon;:ue rue +une longue rue
-Elle donnait. dans +Elle donnait dans
-mille couleurs; une +mille couleurs ; une
-sans gite, métis +sans gîte, métis
-LES T It (H S DAM K S DR h \ K A S 11 A II o;{ Ils +Ils
-qui s’endormait; puis ils ari-ivèrenl à des éluves profondes +qui s’endormait ; puis ils arrivèrent à des étuves profondes
-et (pii suintaient +et qui suintaient
-buée cliaude qui embrouillait l’obsiMirité; l’air +buée chaude qui embrouillait l’obscurité ; l’air
-cadavre, ciiantait avec +cadavre, chantait avec
-immonde, etsorlirenl. +immonde, et sortirent.
-\ X \ I \ Longtemps enroro ils +XXXIV Longtemps encore ils
-grand Ijrail qui +grand bruit qui
-français làdedans, — et munie on parlait breton!... Ils fr^ippèrent. — +français là-dedans, — et même on parlait breton !... Ils frappèrent. —
-L K s T R O I s D A M R S DE LA K A S B A H «)5 Et, +Et,
-de mal<’lots dansaient +de matelots dansaient
-la taille; gravement; — +la taille ; gravement ; —
-les (juatre nègres +les quatre nègres
-aussi, babiller un +aussi, habiller un
-un tVère. Un +un frère. Un
-le Iransformer une +le transformer une
-poivrée <(ui biùlail comme +poivrée qui brûlait comme
-quatre mainlenanl, avec +quatre maintenant, avec
-que Jamais. • j +que jamais.
-XXXV Uiio heure du malin. — 11» se lelroiivaient, sans +XXXV Une heure du matin. — Ils se retrouvaient, sans
-tout on liaul de +tout en haut de
-à rentrée d’un +à l’entrée d’un
-I, KS TKOI.S UA.MKS I) K LA K A S B A M «i7 On +On
-une pAleur sereine +une pâleur sereine
-grand âge. d’une +grand âge, d’une
-qui semi)laient des +qui semblaient des
-feux le navires. +feux de navires.
-humaines étaionl tombées, +humaines étaient tombées,
-d’épices, do maisons k boire +d’épices, de maisons à boire
-(^^ LKK TROIS DAMEK UK LA KAKBAH Un apaisemunl se +Un apaisement se
-dans ifiir tôle; ils sonf^eaienl à +dans leur tête ; ils songeaient à
-dans los vieilles +dans les vieilles
-chantaient << Dani +chantaient « Dani
-battant dos mains +battant des mains
-Ils son^’oaiont aussi +Ils songeaient aussi
-où souftle le +où souffle le
-de rAl|.,’érie, était +de l’Algérie, était
-de Léon; la +de Léon ; la
-en fleurs; et +en fleurs ; et
-L K s T U O I S 1) A M K S I) li LA K A S B A H 60 à +à
-et mélancoli(jue du ciel ineton... Une +et mélancolique du ciel breton... Une
-il nevoulail plus êtie ivre, +il ne voulait plus être ivre,
-son tVonI, comme +son front, comme
-de devani ses yeux If voile +de devant ses yeux le voile
-XXXVl A ce +XXXVI À ce
-une voilure, qui +une voiture, qui
-grand coiire noir +grand coffre noir
-pour receler des +pour recéler des
-: . il était trainé par +: il était traîné par
-XXXVÏI — Ilr, h’s lioMiiiios! — Que rouloz-voiis comme +XXXVII — Hé, les hommes ! — Que roulez-vous comme
-la nuit?... — +la nuit ?... —
-rire. Celait tout +rire. C’était tout
-la voitui-e des +la voiture des
-au l)ruit de +au bruit de
-propre voi.x, ces +propre voix, ces
-à i-oup |itnn’ cr.s ixiuv’es +à coup pour ces pauv’es
-I. K H T U O 1 H IJ A M K H II K LA K 4 H B A H IjiHcs diiiio jjiLiô s} lupaliiiqiio, d une t<jridi’essc d’IiOMiiiKJS ^’ris, ils +bêtes d’une pitié sympathique, d’une tendresse d’hommes gris, ils
-qu’on li’S mil tri liljf’ili’’, cl uf)’* (juerelle s’ensuivit. +qu’on les mît en liberté, et une querelle s’ensuivit.
-XXXVill La +XXXVIII La
-ne lut pas loii^^uc ; iiinj inimités après, +ne fut pas longue : cinq minutes après,
-sa route; mais celaient les matelots ipii la +sa route ; mais c’étaient les matelots qui la
-sautant, japani autoui’ de +sautant, japant autour de
-léchant I s mains. +léchant les mains.
-les pierres; — +les pierres ; —
-dans h; » olfre à +dans le coffre à
-Joli baleinier. Joli +Joli baleinier, Joli
-Joli halcinirr, et +Joli baleinier, et
-Marie-Madelon : i +Marie-Madelon !
-XI. Et finalemont les versèrent, \)vv< de IJàl» Azoïm, sur un las d’ordures. +XL Et finalement les versèrent, près de Bâb-Azoun, sur un tas d’ordures.
-XLl Alors, +XLI Alors,
-où, In veille, +où, la veille,
-italiens, <|ui avoisinenl la Marine. 11 commençait +italiens, qui avoisinent la Marine. Il commençait
-LES TROIS DAMES DE LA KASBAH de +de
-Ensuite onlespoussaà la imhIc (|ii;iii(l ils n’curenl plus +Ensuite on les poussa à la porte quand ils n’eurent plus
-M. il Mainlenant ils +XLII Maintenant ils
-conscience (le rien. Jls allaient, +conscience de rien. Ils allaient,
-grand mal; ils +grand mal ; ils
-il L E s T R O I s I) A M i: S D F. LA K A S B A H pas +pas
-de vue; ils s eirondrèrent sur +de vue ; ils s’effondrèrent sur
-Xl.lll Elsagarray +XLIII Elsagarray
-en s’éveillanl, ro^Mrdèrent les +en s’éveillant, regardèrent les
-d’une j?aze conmie ils +d’une gaze comme ils
-longue tip’e, à +longue tige, à
-1. i;s TKois UA.Mi;s uk l\ k.vsbah si parois, et <lo vioux petits tîiMoaux acrrochés au hasard r<’présenlaient des +parois, et de vieux petits tableaux accrochés au hasard représentaient des
-de bétes singuHères, des +de bêtes singulières, des
-des coussins; il +des coussins ; il
-rien ({u’unc natte +rien qu’une natte
-avait biùlé de l’anibre et +avait brûlé de l’ambre et
-une Iranijuillité et +une tranquillité et
-innocence d’enfanL Elles +innocence d’enfant. Elles
-d’oranger. Kiix éprouvaient tout A. coup +d’oranger. Eux éprouvaient tout à coup
-cet II +cet
-Si I, K s T I{ • • m IJ \ M K H II K I, \ K V K l« i H iin(tiiiiii. Ils s<* levôifrit avec pnk’aulioii pour iifj pas les (’veiller, et +inconnu. Ils se levèrent avec précaution pour ne pas les éveiller, et
-une ilraperic de +une draperie de
-cour d»; faïence +cour de faïence
-Il li XMV Ils +XLIV Ils
-Barazère, (jui dormait +Barazère, qui dormait
-Kadidja, (|iiel(|ue |»art dans celte maison, +Kadidja, quelque part dans cette maison,
-doucement Harazère aussi +doucement Barazère aussi
-et rej^arda cette foinme (|ui voulait +et regarda cette femme qui voulait
-en .l’enlaçanl. Il +en l’enlaçant. Il
-avec Ijornuu’, la +avec horreur, la
-du pit’d... +du pied...
-\l.\ En clierchant dans +XLV En cherchant dans
-lueur lilanche, ils +lueur blanche, ils
-Aucun bruit; tout +Aucun bruit ; tout
-I, i: s T K ( ) I >< U A M !•: s I) K I, \ R A s H A H de I.i iiu’i-, t’L ils se inin’iit à descendre i^ar les jtentes raides +de la mer, et ils se mirent à descendre par les pentes raides
-autour d (’U\ tout +autour d’eux tout
-pâleur singulière; à jtarl les +pâleur singulière ; à part les
-maisons jnauresqucs, les +maisons mauresques, les
-en oj^ive, les vieux Jambages de +en ogive, les vieux jambages de
-blanche. I^e silence send>lait couver des eiichantements et +blanche. Le silence semblait couver des enchantements et
-les voluj)tés, les +les voluptés, les
-cette i’raîchour douce +cette fraîcheur douce
-matin. Kt ils +matin. Et ils
-allaient gai<’nn’iil, savourant ce bienêlre matinal, +allaient gaiement, savourant ce bien-être matinal,
-pas ({ue c’était +pas que c’était
-qu’ils efiq^oi-taient avec +qu’ils emportaient avec
-\].\\ Le +XLVI Le
-encore incerlain quand +encore incertain quand
-burnous percés; un +burnous percés ; un
-étonnés d"en voir un (|uatrième avec +étonnés d’en voir un quatrième avec
-.\l.\ Il Trois +XLVII Trois
-assis siii’ loin- (Icrrièni, semblaient voilier sur +assis sur leur derrière, semblaient veiller sur
-ils donnaient comme +ils dormaient comme
-lui, ({ui avait +lui, qui avait
-sa poit’ine nue, +sa poitrine nue,
-aussi, Irancjuilies et conlianls. +aussi, tranquilles et confiants.
-1. K s r H U 1 M UXMES h y. L .V K A H U A U I’n«’ vapeur couleur diris, diaphane, nncré(î, élnil sur la iiirr cornmo un voilo; ollo semblait Imnineuse et +Une vapeur couleur d’iris, diaphane, nacrée, était sur la mer comme un voile ; elle semblait lumineuse et
-vers Torient. Les burnous ç^tU commençaient +vers l’orient. Les burnous gris commençaient
-à prrouilier par +à grouiller par
-du las immonde, +du tas immonde,
-une Jambe Jaune, ou +une jambe jaune, ou
-une tôle noire. +une tête noire.
-la ^irande lumière +la grande lumière
-levé... u Allah +levé... « Allah
-les Arabes; drapés +les Arabes ; drapés
-ils tenaii^iif, droite et s^iiperbe. leur +ils tenaient, droite et superbe, leur
-If I I. i: S TIÎOIS DAMKS IlK I. A K ASHVII ^^^S à +à
-les inondai! de rayons coideiir d’or, et, î\ présent, nol)les, cambrés, +les inondait de rayons couleur d’or, et, à présent, nobles, cambrés,
-On vcyait maintenant là-baut la Kasbali, qui +On voyait maintenant là-haut la Kasbah, qui
-semblait liansparenle, se +semblait transparente, se
-cendré dti rid en blancheurs oi)aques marquées +cendré du ciel en blancheurs opaques marquées
-et la de +et là de
-si nelles, qu’il +si nettes, qu’il
-tout semblail près, et Ja ville +tout semblait près, et la ville
-tenant (ont del)out dans l’air. 11 n’y +tenant tout debout dans l’air. Il n’y
-soleil l’humidilé de +soleil l’humidité de
-guerre aurpiel les +guerre auquel les
-arrivait hon Iraiii pour +arrivait bon train pour
-0(1 M’.S TUOIN Ii.VMKh IiK U\ KAMI A II los clierclnT. icndaiil I eau lil»ii’ ;i l’i-uids coups +les chercher, fendant l’eau bleue à grands coups
-accosta. Los Basques, +accosta. Les Basques,
-y porteront les +y portèrent les
-petits rhats, et s y embarquèrent +petits chats, et s’y embarquèrent
-trois rhions le +trois chiens le
-du regarri avec +du regard avec
-hors do vue, +hors de vue,
-air alFairé, vers In ville. +air affairé, vers la ville.
-I .\L\ m A bord +XLVIII À bord
-cet inc-oniHi ([ui avait +cet inconnu qui avait
-mit lous aux +mit tous aux
-en s éveillant vers +en s’éveillant vers
-une irrande clef... I.a clef du coilre à chiens 1 11 se +une grande clef... La clef du coffre à chiens ! Il se
-de Bàb-Azoun ; +de Bâb-Azoun ;
-vite Jeter cette +vite jeter cette
-ne servit de +ne servît de
-U K N i: F, MENT L’idenlité du +DÉNOUEMENT L’identité du
-: Thistoire de +: l’histoire de
-— Barazère, +— Barazère.
-L K s r K <) I s IJ A M !•; s U K L \ K \ S H X H 9:i I !^es deux +Les deux
-guéris, apr^s avoir +guéris, après avoir
-de pécheurs, qui +de pêcheurs, qui
-à l’atFection de +à l’affection de
-’M l,i:s TUOI." b.VMKS ItK LA K V Mi V 1( D.iris l.i siiiL*’, ils curfiil pliisifMjrs [»otits. Uii.uil ;iu.\ driix lioiniiies (jui avaient «’«h’ lirouetlés, ils fuient portés cà l’IiôpiLal, lout couverls (!(.’ coni usions douloureuses ; jioui surcroît +Dans la suite, ils eurent plusieurs petits. Quant aux deux hommes qui avaient été brouettés, ils furent portés à l’hôpital, tout couverts de contusions douloureuses ; pour surcroît
-ils furerit trouvés +ils furent trouvés
-leurs compairnons. +leurs compagnons.
-M O R A T. I T K Oïl a +MORALITÉ On a
-à fniio (hi mal aux fîens, surtout +à faire du mal aux gens, surtout
-sont (le bons +sont de bons
-affectueux connue ceux +affectueux comme ceux
-cette liistoire; lot ou tard,’on est falalenient puni. +cette histoire ; tôt ou tard, on est fatalement puni.
-attrapeurs d(^ chiens. FI N c^ tiavv e*^^ +attrapeurs de chiens. FIN
+{{Colonnes| * I * II * III * IV * V * VI * VII * VIII * IX * X * XI * XII * XIII * XIV * XV * XVI * XVII * XVIII * XIX * XX * XXI * XXII * XXIII * XXIV * XXV * XXVI * XXVII * XXVIII * XXIX * XXX * XXXI * XXXII * XXXIII * XXXIV * XXXV * XXXVI * XXXVII * XXXVIII * XXXIX * XL * XLI * XLII * XLIII * XLIV * XLV * XLVI * XLVII * XLVIII * Dénouement * Moralité « On a toujours tort de chercher à faire du mal aux gens... » | nombre = 3 }}
-I <, ^
-•^4^^<^ Paris. +Paris.
-3, roe Auber +3, rue Auber
-La Bibliothèque Université d’Ottawa Echéance The Library University of Ottawa Date Due
-et a39003 003^291556 Ca Hû 2472 •T75 1884 COQ VIAUU, JULlt TROIS CAMt ACC# I35dti2d