Discussion utilisateur:Zyephyrus/Février 2013
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Aristote : avancement
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Titre et éditions | Traducteur | |
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☛ Πολιτικά : | Politique d’Aristote | Barthélemy-Saint-Hilaire, 1874 |
☛ Πολιτικά : | La Morale et la Politique d’Aristote, 2 | Thurot, 1823 |
☛ Φυσικῆς ἀκροάσεως : | La Physque, II | Hamelin, 1907 |
☛ Ἠθικὰ Νικομάχεια : | La Morale et la Politique d’Aristote, 1 | Thurot, 1823 |
☛ Ἠθικὰ Νικομάχεια : | Morale d’Aristote | Barthélemy-Saint-Hilaire, 1856 |
☛ Περί Ποιητικής : | La Poétique | Ruelle, 1922 |
☛ Ῥητορική : | La Rhétorique | Ruelle, 1922 |
☛ Περὶ γενέσεως καὶ φθορᾶς : | Traité de la production et de la destruction des choses | Barthélemy-Saint-Hilaire, 1866 |
☛ Μεταφυσικά : | La Métaphysique (1) | Pierron et Zévort, 1840 |
☛ Μεταφυσικά : | La Métaphysique (2) | Pierron et Zévort, 1840 |
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[modifier]La fable de Schleicher (Avis akvāsas ka) est un texte artificiel composé en proto-indo-européen (langue hypothétique et reconstituée) par August Schleicher en 1868. Scheicher fut le premier érudit à écrire un texte en proto-indo-européen. En 140 ans, maintes réécritures de la fable ont été proposées, reflétant l'évolution de la conception du proto-indo-européen.
En 1939, Helmut Arntz publia la première révision de la fable, écrite par Hermann Hirt. En 1969, Winfred Lehmann et Ladislav Zgusta proposèrent une nouvelle réécriture de la fable. En 1997, dans l'Encyclopédie de la culture indoeuropéenne[1], apparut une nouvelle version signée Douglas Q. Adams. Les dernières réécritures en date sont celles de Kortlandt[2] (2007) et de Lühr (2008).
Texte original et réécritures
Schleicher (1868)
Avis akvāsas ka
- Avis, jasmin varnā na ā ast, dadarka akvams, tam, vāgham garum vaghantam, tam, bhāram magham, tam, manum āku bharantam. Avis akvabhjams ā vavakat: kard aghnutai mai vidanti manum akvams agantam. Akvāsas ā vavakant: krudhi avai, kard aghnutai vividvant-svas: manus patis varnām avisāms karnauti svabhjam gharmam vastram avibhjams ka varnā na asti. Tat kukruvants avis agram ā bhugat.
Hirt (1939)
Owis ek’wōses-kʷe
- Owis, jesmin wьlənā ne ēst, dedork’e ek’wons, tom, woghom gʷьrum weghontm̥, tom, bhorom megam, tom, gh’ьmonm̥ ōk’u bherontm̥. Owis ek’womos ewьwekʷet: k’ērd aghnutai moi widontei gh’ьmonm̥ ek’wons ag’ontm̥. Ek’wōses ewьwekʷont: kl’udhi, owei!, k’ērd aghnutai vidontmos: gh’ьmo, potis, wьlənām owjôm kʷr̥neuti sebhoi ghʷermom westrom; owimos-kʷe wьlənā ne esti. Tod k’ek’ruwos owis ag’rom ebhuget.
Lehmann et Zgusta (1979)
Owis eḱwōskʷe
- Gʷərēi owis, kʷesjo wl̥hnā ne ēst, eḱwōns espeḱet, oinom ghe gʷr̥um woǵhom weǵhontm̥, oinomkʷe meǵam bhorom, oinomkʷe ǵhm̥enm̥ ōḱu bherontm̥. Owis nu eḱwobh(j)os (eḱwomos) ewewkʷet: "Ḱēr aghnutoi moi eḱwōns aǵontm̥ nerm̥ widn̥tei". Eḱwōs tu ewewkʷont: "Ḱludhi, owei, ḱēr ghe aghnutoi n̥smei widn̥tbh(j)os (widn̥tmos): nēr, potis, owiōm r̥ wl̥hnām sebhi gʷhermom westrom kʷrn̥euti. Neǵhi owiōm wl̥hnā esti". Tod ḱeḱluwōs owis aǵrom ebhuget.
Adams (1997)
H2óu̯is h1ék̂u̯ōs-kʷe
- [Gʷr̥hxḗi] h2óu̯is, kʷési̯o u̯lh2néh4 ne (h1é) est, h1ék̂u̯ons spék̂et, h1oinom ghe gʷr̥hxúm u̯óĝhom u̯éĝhontm̥ h1oinom-kʷe ĝ méĝham bhórom, h1oinom-kʷe ĝhménm̥ hxṓk̂u bhérontm̥. h2óu̯is tu h1ek̂u̯oibh(i̯)os u̯eukʷét: 'k̂ḗr haeghnutór moi h1ék̂u̯ons haéĝontm̥ hanérm̥ u̯idn̥téi. h1ék̂u̯ōs tu u̯eukʷónt: 'k̂ludhí, h2óu̯ei, k̂ḗr ghe haeghnutór n̥sméi u̯idn̥tbh(i̯)ós. hanḗr, pótis, h2éu̯i̯om r̥ u̯l̥h2néham sebhi kʷr̥néuti nu gʷhérmom u̯éstrom néĝhi h2éu̯i̯om u̯l̥h2néha h1ésti.' Tód k̂ek̂luu̯ṓs h2óu̯is haéĝrom bhugét.
Kortlandt (2007)
ʕʷeuis ʔkeuskʷe
- ʕʷeuis iosmi ʕuelʔn neʔst ʔekuns ʔe 'dērkt, tom 'gʷrʕeum uogom ugentm, tom m'geʕm borom, tom dgmenm ʔoʔku brentm. ʔe uēukʷt ʕʷeuis ʔkumus: kʷntske ʔmoi kērt ʕnerm ui'denti ʔekuns ʕ'gentm. ʔe ueukʷnt ʔkeus: kludi ʕʷuei, kʷntske nsmi kērt ui'dntsu: ʕnēr potis ʕʷuiom ʕulʔenm subi gʷormom uestrom kʷrneuti, ʕʷuimus kʷe ʕuelʔn neʔsti. To'd kekluus ʕʷeuis ʕe'grom ʔe bēu'gd.
Lühr (2008)
h2ówis h1ék’wōskwe
- h2ówis, (H)jésmin h2wlh2néh2 ne éh1est, dedork’e (h1)ék’wons, tóm, wóg’hom gwérh2um wég’hontm, tóm, bhórom még’oh2m, tóm, dhg’hémonm h2oHk’ú bhérontm. h2ówis (h1)ék’wobhos ewewkwe(t): k’ḗrd h2ghnutoj moj widntéj dhg’hmónm (h1)ék’wons h2ég’ontm. (h1)ék’wōs ewewkw: k’ludhí, h2ówi! k’ḗrd h2ghnutoj widntbhós: dhg’hémō(n), pótis, h2wlnéh2m h2ówjom kwnewti sébhoj gwhérmom wéstrom; h2éwibhoskwe h2wlh2néh2 né h1esti. Tód k’ek’luwṓs h2ówis h2ég’rom ebhuge(t).
Traduction française (libre)
Le Mouton et les Chevaux
- [Sur une colline,] un mouton qui n'avait pas de laine vit des chevaux, l'un tirant une lourde charrette, l'un soutenant une grosse charge, l'un conduisant un homme à toute allure. Le mouton dit aux chevaux : « Cela me fait mal au cœur de voir un homme conduire des chevaux ». Les chevaux dirent : « Écoute, le mouton, cela nous fait mal au cœur de voir ceci : l'homme, le maître, se fabrique un chaud vêtement avec la laine du mouton. Et le mouton n'a pas de laine ». Ayant entendu ceci, le mouton s'enfuit dans la plaine.
Références
- ↑ J. P. Mallory, Encyclopedia of Indo-European Culture, Londres, Fitzroy Dearborn Publishers, 1997 (ISBN 9781884964985).
- ↑ Site web de Kortlandt.
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[modifier]Les Petits poèmes grecs, Texte établi par Ernest Falconnet, Louis-Aimé Martin, Desrez, (p. 257-259).
IV.
L’amour vainqueur de tous les obstacles me trouble et m’agite. C’est un oiseau doux et cruel ; on ne peut lui résister. Athis, je vous suis maintenant odieuse, tandis que toutes vos pensées sont pour la belle Andromède.
V.
La lune et les Pléiades sont déjà couchées : la nuit a fourni la moitié de sa carrière, et moi, malheureuse, je suis seule dans mon lit, accablée sous le chagrin.
VI.
Ô ma tendre mère, je ne puis, hélas ! manier la navette ni l’aiguille : la redoutable Vénus m’a soumise à son joug impérieux, et mon violent amour pour ce jeune homme m’occupe tout entière.
FRAGMENTS DIVERS.
Comment cette femme grossière et sans art peut-elle charmer ton esprit et enchaîner ton cœur ? Elle ne sait pas même laisser flotter avec grâce les plis de sa robe.
Le deuil et les larmes ne doivent point régner dans la maison d’un poëte : c’est une faiblesse indigne d’un fils d’Apollon.
L’homme qui n’est que beau, l’est seulement pendant qu’on le regarde ; mais l’homme sage et bon est toujours beau.
Pour moi, j’aime une vie molle et voluptueuse ; mais cet amour pour les plaisirs présents ne m’empêche pas de faire des actions brillantes et honnêtes.
Je ne suis point d’un caractère bouillant et emporté, mon esprit au contraire est tranquille et calme.
Les richesses sans la vertu ne sont jamais à l’abri du reproche ; mais renier la vertu et les richesses, voilà le comble du bonheur.
L’or est le fils de Jupiter ; ni la rouille ni les vers ne rongent ce métal, qui agite si merveilleusement l’intelligence des mortels.
Heureux époux : tes noces sont terminées au gré de tes désirs ; tu possèdes la jeune beauté que tu souhaitais.
Architectes, donnez plus d’élévation à ces portes, car l’époux qui s’avance est semblable au dieu Mars : il est beaucoup plus haut qu’un homme d’une grande taille.
Ils tenaient tous ensemble des vases, offraient des libations et faisaient des vœux pour le bonheur du nouvel époux.
Jamais une fille ne fut égale en beauté à celle-ci, ô mon gendre !
Hespérus, tu apportes avec toi tous les bonheurs : tu nous annonces l’heure de vider les coupes ; tu ramènes les troupeaux à la bergerie et la jeune bergère auprès de sa mère. Hespérus, tu rassembles tous les êtres que l’Aurore avait dispersés par le retour de sa lumière.
Virginité, virginité, où t’envoles-tu après m’avoir abandonnée ?… Je ne reviendrai plus vers toi, je ne reviendrai plus.
Venez ici, Muses, abandonnez votre brillant séjour !… Venez maintenant, Grâces délicates, et vous Muses à la belle chevelure !… Venez chastes Grâces aux bras de rose, venez, filles de Jupiter !…
Luth divin, réponds à mes désirs, deviens harmonieux !… C’est toi-même, Calliope…
Les dédains de la tendre et de la délicate Gyrine ont enfin déterminé mon cœur pour la belle Mnaïs… L’amour agite mon cœur comme le vent agite les feuilles des chênes sur les montagnes… Je volerais sur le sommet élevé de vos montagnes et je m’élancerais entre tes bras, toi pour qui je soupire… Tu m’enflammes… tu m’oublies entièrement, ou tu en aimes un autre plus que moi… Mets des couronnes de roses sur tes beaux cheveux ; cueille avec tes doigts délicats les branches de l’aneth… La jeune beauté qui cueille des fleurs en paraît encore plus charmante et plus belle… Les victimes ornées de fleurs sont agréables aux dieux, ils dédaignent toutes celles qui ne sont point parées de guirlandes… Je vais chanter maintenant des airs mélodieux qui feront les délices de mes amantes… Le rossignol annonce le printemps par ses doux sons… Plusieurs guirlandes et plusieurs couronnes de fleurs environnaient son cou… L’Amour est fils de la terre et du ciel… La Persuasion est fille de Vénus… Réjouissez-vous, jeune épouse ; réjouissez-vous, époux respectable !… Ami, tenez-vous vis-à-vis de moi ; que vos yeux brillent de tout leur feu et de toute leur grâce… L’eau fraîche d’un ruisseau murmure doucement dans ces vergers sous les branches des pommiers… J’ai dormi délicieusement pendant mon songe dans les bras de la charmante Cythérée…
Le bruit des feuilles agitées a dissipé mon sommeil…
Ses chants étaient beaucoup plus doux que le son de la lyre, et elle était bien plus précieuse que l’or le plus pur…
Amour, ministre charmant de Vénus…
Ces colombes timides sentaient leur courage se refroidir ; elles laissaient tomber languissamment leurs ailes fatiguées…
Saluez de ma part la fille de Polyanacte…
L’Aurore à la chaussure d’or paraît déjà à l’horizon…
Toutes les couleurs se confondaient sur son visage…
La lune dans son plein éclairait les cieux…
Les étoiles cachent leurs feux brillants dans le voisinage de la lune, surtout lorsque parfaitement arrondi, ce bel astre éclaire la terre…
Le sommeil était étendu sur ses paupières…
Que les vents emportent ceux qui frappent les autres…
Ceux à qui je rends des services importants me font les plus profondes blessures…
Charmante Vénus, je vous ai envoyé des ornements de couleur de pourpre ; ils sont très précieux : c’est votre Sappho qui vous offre ces agréables présents…
Je ne vous estime pas autant que vous le voudriez…
Vos présents m’ont rendue respectable…
Ne vous occupez pas à des choses aussi minutieuses…
Oui c’est un mal de mourir, car si ce n’eût pas été un malheur, les dieux seraient morts eux-mêmes…
Dans la colère, rien ne convient mieux que le silence ; lorsque ses transports sont calmés, il faut encore enchaîner sa langue et ne point se livrer à des discours futiles et emportés…
Les parents de cette jeune beauté gardée avec tant de soin prétendaient qu’elle détestait plus que la mort les discours sur l’hymen…