L’Encyclopédie/1re édition/SOUFFLET

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SOUFFLET, s. m. (Art mechanique.) est un instrument dont le méchanisme consiste à pomper l’air & à le pousser contre le feu ou toute autre chose, par le moyen d’une ame ou soupape de cuir, qui est attachée au bois de dessous, & tenue lâche & aisée, de façon qu’elle s’en éloigne quand on leve celui de dessus, & revient s’y appliquer dès que par une légere pression on rapproche les deux bois l’un de l’autre ; par-là l’air ne pouvant ressortir par où il est entré, s’échappe nécessairement par un trou pratiqué exprès au bout du soufflet. Le soufflet est composé de deux ais, au bord desquels est clouée une peau, d’une douelle placée à l’une des extrémités des ais, & d’une soupape attachée en-dedans à l’ouverture de l’ais du dessous ; il est évident qu’en écartant les ais, l’air est attiré en-dedans du soufflet par l’ouverture de l’ais de dessous ; qu’en les rapprochant, la soupape s’abaisse, & que l’air est chassé par la douelle. Voilà en général à quoi se réduit toute construction de soufflet, quelle qu’elle soit.

Soufflet, outil d’Arquebusier ; ce soufflet est comme celui des serruriers, suspendu de même, & a le même mouvement ; il sert aux Arquebusiers pour souffler & allumer le feu à la forge.

Soufflet quarré, en terme de Boisselier ; c’est un soufflet qui ne differe du soufflet ordinaire que par de petites feuilles de bois de fourreau qu’on y colle intérieurement à la place des verges.

Soufflet quarré a double vent, en Boisselerie : on appelle ainsi des soufflets qui pompent le double d’air des autres, par le moyen d’une planche qu’on y met de plus, & d’un ressort qui s’y ajoute.

Soufflet, outil de Ferblantier ; ce soufflet est beaucoup plus petit que les soufflets d’orgue, & est exactement fait comme eux. Il sert aux ferblantiers à allumer le feu avec lequel ils font chaufer leurs fers à souder. Voyez les Pl. du Ferblantier.

Soufflet, (Forge.) Voyez l’article Grosses forges, où le soufflet de ces usines est décrit.

Soufflets de l’orgue, représentés Pl. d’orgue, fig. 23. sont de grands corps qui, en se dilatant, se remplissent d’air, qu’ils chassent par les porte-vents dans la laie du sommier lorsqu’ils se contractent. C’est cet air ainsi poussé avec vitesse, & qui est condensé, qu’on appelle vent, sans lequel l’orgue est un corps sans ame.

Les soufflets, dont un seul, quelque grand qu’on le fasse, ne sauroit suffire, sont composés de deux tables de bois de chêne de 6, 7 ou 8 piés de long, sur 3 ou 4 de large, plus ou moins, selon la grandeur des soufflets & celle de l’orgue. Ces tables sont faites de bois d’Hollande de deux pouces d’épaisseur, qu’on assemble à rainures & languettes, ou avec des clés, & que l’on dresse bien des deux côtés & sur champ. La table inférieure, fig. 24. est percée de deux ou de trois trous : le trou O, qui a 1 pié de long, 6 pouces de large reçoit la partie supérieure du gosier OR, fig. 23. par lequel l’air contenu dans la capacité du soufflet passe dans le porte-vent. Ce trou doit être à environ 2 pouces du bout de la table, & dans le milieu de sa largeur ; ensorte que le grand côté du trou soit parallele au petit côté de la table, comme on voit dans la fig. 24. L’autre trou, ou bien deux autres, si on a fait deux ouvertures, est vers l’autre bout de la table, dont il est éloigné de 8 pouces ou environ. Ce trou a 1 pié en quarré ; c’est où on ajuste les deux soupapes SP, qui chacune ferment un trou. Lorsque l’on a fait deux ouvertures à l’extrémité des tables, qui est le côté du gosier ; & à la partie intérieure du soufflet, on met des barres DC ; chaque barre a autant d’épaisseur que la moitié de toutes les éclisses qui trouvent place dans la largeur DD, dont les deux barres DC éloignent les tables ; à l’autre extrémité des tables sont d’autres barres de bois paralleles aux premieres, mais collées & clouées de l’autre côté, ensorte que ces dernieres sont extérieures ; la barre extérieure de la table de dessous est à l’extrémité de cette table ; mais les barres LL, NN de la table de dessus, & qui sont au nombre de deux, sont, la premiere, à environ 4 pouces du bout de la table, & la seconde NN, à 8 ou 10 pouces de la premiere, entre lesquelles ont met la pierre M qui comprime le soufflet par son poids, & contraint l’ais d’en sortir : après que ces tables sont faites, on fait les plis du soufflet. Les pieces EE qui composent les plis des côtés du soufflet s’appellent éclisses, & les pieces T, fig. 24. qui composent les plis de la tête du soufflet s’appellent têtieres. Toutes ces pieces, tant les éclisses que les têtieres, sont faites de bois d’Hollande réfendu de l’épaisseur d’un quart de pouce : la largeur des têtieres est d’un pouce ou 1 pouce par pié de la longueur du soufflet ; ensorte que si le soufflet a 8 piés de long, les têtieres doivent avoir 8 pouces de large, qui est 1 pouce par pié de la longueur du souflet, ou 10 pouces, qui font 1 pouce par pié de la même longueur. Les éclisses ont par le côté de la tête du soufflet la même largeur que les têtieres, & par le bas une largeur De, fc, égale à l’épaisseur des barres DC. Ces barres sont percées de trois trous 1, 2, 3, pratiqués obliquement, ensorte qu’ils répondent à la tête extérieure ; & au milieu des faces intérieures des barres on passe des cordes d’un calibre convenable dans ces trous, & on les arrête avec des chevilles enduites de colle, que l’on enfonce à coups de marteau, & que l’on arrase ensuite aux faces intérieures des barres, qui font le côté par où les chevilles doivent être enfoncées. On fait entrer les bouts de corde qui sortent des trous par le côté de la tête des barres dans les trous correspondans de la barre de l’autre table ; ils doivent entrer par le côté de la tête, & sortir par la face intérieure, c’est-à-dire, par la face qui regarde le dedans du soufflet, & être chevillés & collés comme par l’autre bout. Ces cordes ainsi passées d’une barre dans l’autre, servent de charniere aux barres.

Après que les éclisses & les têtieres sont taillées, & que les rives extérieures sont arrondies, on couvre le côté qui doit regarder l’intérieur du soufflet, aussi bien que le côté intérieur des tables, de parchemin bien collé, afin que l’air condensé dont le soufflet est rempli, ne s’échappe pas au-travers des pores dont les planches sont fort remplies. Quelques facteurs pour satisfaire à la même indication, se contentent d’enduire plusieurs fois de colle l’intérieur du soufflet, comme on fait l’intérieur du sommier. V. Sommier.

Lorsque le parchemin est sec, on assemble les éclisses les unes avec les autres avec des bandes de peau de mouton parées. Ces bandes qui servent aussi à assembler de même les têtieres, sont collées sur la partie convexe du pli, en sorte que les bandes de peau des plis saillans sont collées à l’extérieur du soufflet, & les bandes des plis rentrans regardent l’intérieur. On met ensuite les éclisses & les têtieres en presse, & on les laisse sécher. Les têtieres doivent toujours être en nombre pairement pair, c’est-à dire que la moitié de ce nombre doit être en nombre pair ; en sorte, par exemple, qu’on ne pourroit pas faire un soufflet qui auroit 10 têtieres ; mais on le peut faire avec 8 ou 12, ou tout autre nombre dont la moitié est un nombre pair. Les éclisses sont de chaque côté du soufflet en même nombre que les têtieres, en sorte qu’elles sont dans un soufflet en nombre double de ces dernieres. Ainsi si un soufflet a 8 têtieres, il aura 16 éclisses, 8 de chaque côté. Le haut des éclisses & les têtieres doivent être coupées à onglet, un peu moindres que 45°. en sorte que les ouvertures AE, FB, fig. 24. aient de large du côté de E & de F, environ la huitieme partie de la largeur AE, FB. Le soufflet a 8 éclisses de chaque côté, & environ la douzieme partie des mêmes longueurs, si le soufflet en a douze. On assemble ensuite les éclisses & les têtieres avec les tables, avec des bandes de peau parées, collées moitié sur les éclisses ou têtieres & les tables. Lorsque les bandes de peau sont séchées, on coud avec du gros fil de Bretagne, les têtieres & les éclisses par la peau des bandes, qui doit excéder les angles saillans tux, d’environ un pouce de chaque côté ; on ouvre ensuite le soufflet, en sorte que les tables fassent ensemble un angle de 30 ou 35 degrés, ou que la distance AA, fig. 23. soit de 3 piés ou 4 piés, pour un soufflet de 8 piés.

Avant que d’assembler les éclisses avec les tables, on les étend sur un établi le côté de dehors en-dessus, & on colle sur leur extrémité étroite une piece de peau triangulaire abDD, fig. 23. qui prend toutes les éclisses ; cette piece de peau s’appelle rabat, voyez Rabat. La partie D de cette piece de peau qui excede les éclisses d’environ 4 pouces, vient s’appliquer sur les faces extérieures des barres DC où elle est collée ; on assemble de même les éclisses de l’autre côté du soufflet. Après que les têtieres & les éclisses sont assemblées avec les tables, & que les queues des rabats sont collées sur les barres Dc, Dc, qui forment l’épaisseur du soufflet, on colle une bande de peau sur toute la face DccD, cette peau parée dans tout son pourtour, est recouverte à ses deux bouts par les rabats abD. Par-dessus cette piece on en met une autre plus longue & plus large, parée de même dans tout son contour, laquelle recouvre par ses extrémités, les rabats & les tables par ses longs côtés, d’environ 2 pouces. Toutes ces pieces de peau sont collées & parées par le côté du duvet, en sorte que le côté glabre est en dehors. Pour faire étendre la peau & rechauffer la colle, on se sert d’un linge trempé dans de l’eau chaude & ensuite exprimé, que l’on applique sur la peau ; on ne se sert du linge mouillé que lorsque le côté glabre de la peau est en-dehors ; car lorsque c’est le duvet, & qu’on veut le menager comme celui de la peau dont les soupapes & les devans de l’axe sont doublés, on se sert d’un morceau de bois bien dressé, que l’on fait chauffer devant le feu comme un fer à repasser le linge, & on l’applique ensuite sur la peau dont la colle est rechauffée par ce moyen.

Pour achever le soufflet, qui se trouve fini quant à la partie inférieure cD, qui est le côté du gosier, il faut coller sur les vuides AE, FB, que les éclisses & les têtieres laissent entre elles, des pieces de peau xvz, qui s’appellent les premieres demi-aisnes, les secondes aisnes, & les troisiemes ronds. On commence par coller les ronds z, sur les angles saillans tux des plis ; on colle ensuite les demi-aisnes x, qui sont des pieces de peau triangulaires, moitié sur une éclisse, & l’autre moitié sur la têtiere voisine, en sorte que les espaces AE, FB, se trouvent fermés par ce moyen. Après que les pieces sont séchées, on colle par-dessus les aisnes y, qui sont des pieces lozanges, composées de deux demi-aisnes, unies par leur petit côté ; en sorte que si on coupoit l’aisne en deux par une ligne 34, qui est la petite diagonale du lozange, on auroit deux triangles qui seroient chacun semblables aux demi-aisnes, mais seulement plus grands. On colle les pieces, en sorte qu’une moitié 234, couvre une des demi-aisnes déjà collées, & l’autre moitié 143, la demi-aisne qui est vis-à-vis. Pour faire entrer ces pieces de peau dans les encoignures des plis, on se sert d’un couteau de bois non tranchant, avec lequel on range la peau dans les endroits où les doigts ne peuvent atteindre, & on rechauffe la colle avec un linge trempé dans l’eau chaude, autant de fois qu’il est nécessaire.

Avant de coller les aisnes & les demi-aisnes, on a l’attention d’ouvrir le soufflet autant qu’il le doit être, & d’écarter également les plis. Pour exécuter la premiere de ces deux choses, on dresse le soufflet debout sur la face DccD, que l’on pose sur une planche qui est par terre, en sorte que les deux tables soient inclinées à l’horison, l’une d’un côté, & l’autre de l’autre de la moitié de l’ouverture du soufflet ; on l’arrête dans cet état avec des cordes ou des barres de bois. Pour la seconde, qui est que les plis ouvrent également, on doit avoir collé du ruban de fil sur l’intérieur des plis. Ces rubans ne les laissent s’ouvrir que de la quantité que l’on veut. Cela fait aux soufflets que l’on laisse sécher dans le même état où ils ont été collés, c’est-à-dire tout ouverts, on ajuste un chassis sur l’ouverture SP. Ce chassis EF 45, qui a environ un pouce d’épais, a un drageoir fait avec un guillaume dans tout son circuit intérieur. Ce dragon reçoit les soupapes SP ; les soupapes sont faites avec du feuillet d’Hollande, & sont doublées de peau collée par le côté glabre. Cette peau qui doit excéder la soupape d’un côté pour lui servir de queue, est prise entre une barre G du chassis, & une piece G qui la recouvre. Par-dessus cette piece G on en met une autre 6, qui empêche le renversement des soupapes qui ne peuvent ouvrir qu’autant que cette piece le permet. Le chassis qui est doublé de peau collée par le côté glabre, aussi-bien que l’endroit de la table où il pose qui est garni de peau, en sorte que les deux duvets se rencontrent, est attachée sur la table en-dedans du soufflet par les quatre vis EF 45, qui traversent la table, & qui sont retenues par-dessous avec des écrous. Lorsqu’on dilate le soufflet, on suspend l’action de la colonne d’air qui presse au-dessus des soupapes SP, ce qui donne lieu à celle de la colonne qui presse par-dessous les mêmes soupapes, d’exercer tout l’effort dont elle est capable contre elles. Mais comme les soupapes n’opposent à cet effort qu’une très-petite résistance, la colonne d’air qui presse en-dessous force cet obstacle, ouvre les soupapes & s’introduit dans la capacité du soufflet qu’elle remplit à l’instant. Aussitôt que le soufflet est rempli, les soupapes retombent par leur propre poids, la cause qui les tenoit levées cessant, qui est le courant d’air rapide qui a rempli le soufflet. Le soufflet étant ainsi rempli, si on comprime la table supérieure, l’air qu’il contient sera contraint d’en sortir par l’ouverture O où est ajusté le gosier.

Le gosier représenté, fig. 25. est une portion de tuyau cdefgh, des mêmes dimensions que l’ouverture O, dans laquelle il doit entrer jusqu’au rebord dig, por. On fait ce rebord en diminuant la partie du gosier qui entre dans le soufflet. Cette partie est coupée obliquement comme on voit en Ci. Sur ce talud qui doit regarder les têtieres par-dedans le soufflet, on ajuste un chassis lmno ; ce chassis qui est doublé de peau du côté qu’il s’applique au gosier, porte une soupape x, qui s’ouvre de dehors en dedans du gosier. Cette soupape (qui comme toutes les autres est doublée de peau collée par le côté glabre, en sorte que le duvet est en-dehors), laisse passer l’air contenu dans le soufflet lorsqu’on le comprime, & ne le laisse point rentrer. La partie inférieure du gosier à un drageoir ekf, qui entre dans un autre drageoir oo, qui est à la face supérieure du porte-vent MN, fig. 23. avec lequel il doit convenir. Lorsque le soufflet est mis en place, on colle de la peau de mouton parée sur tous les joints, tant ceux du gosier avec la table inférieure du soufflet, que ceux du même gosier avec le porte-vent, & on fait la bascule FIK, fig. 23. par le moyen de laquelle on ouvre le soufflet.

Cette bascule est une forte piece de bois de chêne, d’un demi-pié ou environ de large, sur 2 ou 3 pouces d’épaisseur, que l’on arrondit dans les deux tiers de sa longueur ; à l’extrémité F de cette bascule, on fait une fourchette pour recevoir la palette du crochet FE, qui y est retenue par une cheville qui la traverse. Le crochet prend dans un anse E, attachée à la table supérieure du soufflet, & la bascule a pour point d’appui une forte piece de bois GG, scellée dans les murailles. On fixe sur des chevalets cette piece de bois à des entailles H, faites en dos d’âne, qui servent de point d’appui à la bascule qui est traversée en cet endroit par une grosse cheville de fer M, autour de laquelle elle peut se mouvoir librement. A l’extrémité K de la bascule est une corde KL, qui a plusieurs nœuds : cette corde doit être assez longue pour que le souffleur puisse par son moyen abaisser l’extrémité de la bascule qui, dans les grands soufflets, se trouve trop élevée pour y atteindre avec la main. On charge les soufflets avec une pierre MR, qui pese environ 60 livres pour un soufflet de 8 piés ; & il en faut au moins quatre pour un grand orgue de 16 piés. Voyez le mot Orgue. Le souffleur doit observer de ne relever qu’un soufflet à la fois, en sorte que lorsque l’un aspire, les autres puissent toujours fournir au sommier le vent nécessaire, & de ne point lâcher subitement le soufflet sur l’air qu’il contient ; car cela donne une secousse aux tuyaux, dont les moins attentifs s’apperçoivent, & qui est très-désagréable.

Soufflet, terme de Sellier, espece de voiture, ou de chaise roulante fort légere, posée sur deux roues ; un soufflet n’a de place que pour une ou deux personnes ; le dessus & le dedans sont de cuir, ou de toile cirée ; ils se levent & se plient comme un soufflet pendant le beau tems, & s’étendent de toute part pour garantir de la pluie. (D. J.)

Soufflet, s. m. (Critiq. sacr.) coup de la main porté au visage : donner un soufflet, en grec ῥαπίζειν ; si quelqu’un, dit Jesus-Christ, vous frappe sur la joue droite, presentez-lui aussi l’autre ; ἀλλὰ ὅστις σε ῥαπίζει ἐπὶ τὴν δεξιὰν, &c. Matt. V. v. 39. Il est constant que ce discours ne doit pas être pris à la rigueur de la lettre, & que cela signifie, il vaut encore mieux que vous soufriez un second soufflet, que de vous venger du premier : la preuve en est évidente par l’exemple de Jesus-Christ lui-même : car un officier du grand prêtre lui ayant donné un soufflet, notre Seigneur, bien loin de présenter l’autre joue, lui dit : si j’ai mal parlé, faites le voir, mais si je n’ai rien dit que de bien, pourquoi me frappez-vous ? Le Seigneur se plaint de l’injure qu’il vient de recevoir, avec une grande modération, & prouve qu’il ne l’a pas méritée ; l’exemple de Jesus-Christ est donc le commentaire du précepte qu’il donne à ses apôtres, car c’est à eux seuls qu’il parle, & la plûpart de ses préceptes ne se rapportent qu’à eux & à leur ministere. (D. J.)