Le Koran (Traduction de Kazimirski)/98
Apparence
CHAPITRE XCVIII.
LE SIGNE ÉVIDENT[1].
Donné à La Mecque. — 8 versets.
Au nom du Dieu clément et miséricordieux
- Les infidèles, parmi ceux qui ont reçu les Écritures, ainsi que les idolâtres, n’ont fait scission[2] que lorsqu’eut apparu le SIGNE ÉVIDENT de la bonté de Dieu,
- Un envoyé, venant de la part de Dieu, et qui leur lit des pages renfermant les Écritures vraies.
- Ceux qui ont reçu les Écritures ne se sont divisés en sectes que lorsque le signe évident leur fut offert.
- Que leur commande-t-on, si ce n’est d’adorer Dieu d’un culte sincère, d’être dévoués à Dieu, d’observer la prière, de faire l’aumône ? C’est la religion vraie.
- Les infidèles, parmi ceux qui ont reçu les Écritures, et les idolâtres, resteront éternellement dans le feu de la géhenne. Ils sont les plus méchants de tous les êtres créés.
- Ceux qui croient et pratiquent le bien sont les meilleurs de tous les êtres créés.
- Leur récompense auprès de Dieu, ce sont les jardins d’Eden[3] baignés de courants d’eau, et ils y demeureront éternellement.
- Dieu sera satisfait d’eux, et eux seront satisfaits de lui. Voilà ce qui est réservé à celui qui craint le Seigneur.
- ↑ Ce chapitre porte aussi en arabe le titre Lam yahoun des premiers mots du premier verset de ce chapitre
- ↑ Car, disent les commentateurs, avant la venue de Mahomet, tous attendaient un prophète et se promettaient de croire à sa mission.
- ↑ Voy. chap. IX vers. 73, note.