Le Zend-Avesta (trad. Darmesteter)/Volume I/YASNA/Hâ68.

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HÂ 68 (SP. 67). — ÂB-ZÔHR




« Le Zôt met le zôhr au-dessus du Barsom » 1[1].


1. Aêtat tê. — Voici pour toi,


« Le Zôt tient le zôhr à quatre doigts au-dessus de l’eau et le Barsom à quatre doigts du zôhr » 2[2].


Ahurâni, [Eau] d’Ahura, voici pour réparer 3[3] si nous l’avons manqué. Vienne à toi cette libation, Ahurâni, [Eau] d’Ahura, avec le Haoma, avec le [lait] de la Vache, avec le Hadhânaêpata !

2 [4]. Et toi, viens à moi, ton Zaotar, pour m’apporter miel et graisse ; santé et guérison ; prospérité et accroissement ; paix de conscience et béatitude ; bonne réputation et salut de l’âme 4[4] ; force de victoire et de prospérité pour le monde.

3 [6]. Nous te sacrifions, Ahurâni, [Eau] d’Ahura, avec les libations de la Bonne Pensée ;

Nous te sacrifions, Ahurâni, [Eau] d’Ahura, avec les libations de la Bonne Action ;

4 (9). afin d’obtenir clarté de pensée, clarté de parole, clarté d’action 5[5] ; paix de conscience pour fâme et accroissement des biens du monde ; paix de conscience et salut de l’àme.
5 [11]. O Ahurâni, [Eau] d’Ahura, donne-moi le Paradis des saints, resplendissant, tout bienheureux.

O Ahurâni, [Eau] d’Ahura, donne-moi une descendance mâle, bien douée ; qui fasse prospérer ma maison, mon bourg, mon district, mon pays, mon empire 6[6].
6 [14]. Nous te sacrifions, ô Ahurâni.

Nous sacrifions à la mer Vouru-kasha.

Nous sacrifions à toutes les eaux, celles qui reposent sur la terre et celles qui courent ; celles des sources, celles qui tombent des montagnes, celles des rivières 7[7], celles des pluies 8[8],

dans ce sacrifice et cette prière, aussi réguliers que peuvent l’être sacrifice et prière [accomplis] selon la sainteté parfaite 9[9].

Nous sacrifions aux Bonnes Eaux, aux Eaux excellentes, créées par Mazda et saintes 10[10].

Nous sacrifions aux Bonnes Eaux.
8 [21]. Nous sacrifions au miel et à la graisse des eaux qui courent, des plantes qui poussent 11[11] ; pour lutter contre Âzi, créé par les démons 12[12] ; et contre Mùsh, cette Pairika 13[13] ; pour arrêter, briser, frapper d’impuissance, anéantir dans sa malice l’Ashemaogha impie et le tyran aux mille morts ; pour arrêter la malice des démons et des hommes.
9 [27]. Écoute notre sacrifice, Ahurâni, [Eau] d’Ahura ; prends plaisir à notre sacrifice, Ahurâni, [Eau] d’Ahura !
Le Zôt seul.
Viens t’asseoir à notre sacrifice,

Viens à notre secours,

Le Zôt verse dans le Hâvan une goutte du vase qu’il a en main (le vase à zôhr) et dit avec le Râspî 14[14] :

9 (27). Prête l’oreille à notre sacrifice, Ahurâni, [Eau] d’Ahura !
Il répète la même opération et dit avec le Râspî :
Prends plaisir à notre sacrifice, Ahurâni, [Eau] d’Ahura !
Le Zôt seul.
Viens t’asseoir à notre sacrifice 15[15] !

Viens à notre secours, devant nos nombreuses offrandes, nos belles offrandes 16[16], devant les libations que nous t’apportons !
10 (30). Celui qui vous offrira en sacrifice, ô bonnes eaux, Ahurâni, [Eau] d’Ahura, les meilleures libations, les plus belles libations, des libations filtrées par un homme de bien 17[17] ;
11 [32] 18[18]. à celui-là donnez l’éclat et la Gloire ; donnez-lui la santé du corps, donnez-lui l’embonpoint du corps 19[19], donnez-lui la force victorieuse du corps ; ahmâi raêshca.

donnez-lui la fortune bienheureuse 20[20], donnez-lui une descendance bien

douée ; donnez-lui longue et longue vie ; donnez-lui le Paradis des saints, resplendissant, tout bienheureux.

12 [37J. Bonnes Eaux, donnez-moi, à moi, le Zaolar qui vous offre le sacrifice ; et à nous tous, adorateurs de Mazda, qui accomplissons le sacrifice-’; à nos amis et à nos disciples ; aux maîtres et aux élèves, hommes et femmes, garçons et filles, à tous les fidèles actifs", 13 [40]. dont la pensée est dirigée vers le bien —^ ; [donnez-nou.s] de détruire la souffrance —*, de détruire la malice des hordes calamiteuses et des ennemis qui nous poursuivent de leur haine ; [donnez-nous] de chercher et de trouver la voie pure, la voie la plus pure de sainteté, et le Paradis des saints, resplendissant, tout bienheureux.

Zôt et Râspi ensemble, en bâj :

« Que viennent ici la dame Ardvî Sûra, qui protège des maladies ( ?) et Klivàram, Ahura Mazda et les Amshâspands" ! »

Au commencement de chacun des deux Ahunvan^’^ qui suivent, le Zôt verse une goutte du vase à zôhr dans le Hàvan et le fait tourner autour du Hâvan. Yathâ ahù vairyô. Le désir du Seigneur… {2 fois). 21. frâyazemnanàm, frâj îsktâr ; s’oppose au yazemnài du Zaotar. Je ne vois pas la nuance qui distingue les deux expressions ; peut-être fràyaz s’applique-t-il aux prêtres acolytes du Zaotar.

22. vàstryâvarezanàm, kâr varzUâr.

23. yôi vanhathra f ràmanyêifitê ; mail shaptr ahlâijth rdi frdj mhilnd aiglinmân karfak yahvûnât « ceux qui, en vue de la bonne sainteté, se disent:puissé-je avoir bonnes OHivres ! » — vanhathra, adverbe sur le type védique viçva-tra. 24. Traduit comme génitif partitif dépendant de dàyala, au commencement du paragraphe 12; peut aussi dépendre de fràmanyèiùtè : « dont la pensée est dirigée vers le bien, pour détruire… », etc.

25. Ardvî sûra hnnu yaskapan Iwârani livàstam Ahuramazda ameshâspandàn bérasdt. — Les mots yaskapan hvàrain hvâstam sont très douteux, comme il arrive souvent pour les transcriptions parsies. J’ai traduit yaskapan comme s’il y avait yaskapan : encore cette forme signifierait-elle « qui protège les maladies » non « qui protège des maladies » ; hvâram doit être râmishn hvârom qui est invoqué plus bas (§ 15, 36) ; je ne sais que faire de hvàslam qui signifie proprement n j’ai voulu » ; faut-il lire hvâstrem, forme zende de hvâram’! 20. Ce sont là « les deux Ahunvars qui précèdent hushiti » (LXV, note 31) et auxquels doit commencer l’acte d’offrande.

Le Zôt seul.
14 (42). Hushiti. — Belle demeure, heureuse demeure, longue demeure je souhaite à la maison d’où viennent ces libalions 27[21].

Belle demeure, heureuse demeure, longue demeure je souhaite à toute maison de Mazdéen 28[22].

Bonne offrande, offrande de plaisir, offrande d’assistance je souhaite au feu ; et à toi je souhaite bon sacrifice, Ahuràni !
15 [46]. Je souhaite à ce pays le Ràma Hvàstra 29[23] ; je vous souhaite santé et guérison, à vous, hommes vertueux et saints. Je vous souhaite tout ce qu’il y a de bon et de saint entre le ciel et la terre 30[24] : mille vertus, dix mille vertus de guérison (hazaňrem baêshazanãm baêvare baêshazanãm).

« Au mot hazaùrem, verser de l’eau 31[25], au mot haêshazanàm, verser de l’eau dans le zôhr 32[26] ; au mot haêvare, verser de l’eau ; au mot haêshazanàm, verser de l’eau dans le zôhr » 33[27].

16. Vasasca (VIII, 5-7). — Et puisses-tu, ô Ahura Mazda, régner heureusement et 34[28]

comme tu veux sur tes créations ! Comme tu veux sur les eaux, comme tu veux sur les plantes, comme tu veux sur toutes les bonnes choses, qui ont leur germe dans le Bien !
17. Donnez puissance au bon, impuissance au méchant !

Que le bon puisse ce qu’il veut et le méchant rien de ce qu’il veut !

Qu’il s’en aille ! qu’il soit détruit, emporté de la création de l’Esprit Bienfaisant !
contrarié, ne pouvant rien de ce qu’il veut !
18. Moi, Zarathushtra, je veux pousser les premiers de ces maisons, de ces bourgs, de ces districts, de ces pays, à penser, à parler, à agir conformément à cette religion, qui est celle d’Ahura, celle de Zarathushtra.
Le Ràspî.
19. J’appelle de mes vœux expansion et bien-être sur tout le monde du bien.

J’appelle de mes vœux angoisse et malaise sur tout le monde du mal.

Le Zôt met la soucoupe à jivâm sur le Hâvan, prend dans la main droite le vase à zôhr, le vase d’eau dans la main gauche et mêle les deux liquides 34.

Qu’il advienne selon ce vœu de moi !
20 (53). Humatanâm (XXXV, 2). — « De toutes les bonnes pensées, les bonnes paroles, les bonnes actions, d’ici et d’ailleurs, faites ou à faire, nous nous emparons, nous les transmettons, afin d’être au nombre des Bons ». (A réciter 2 fois.)
21 (54). Nous disons et nous proclamons la bonne Libéralité d’ici-bas et la bonne Récompense (vanuhîm idhât âdâm vanuhîm ashîm âca nica mrûmaidê) 35[29]

Nous sacrifions aux Prospérités et aux Désirs réalisés… (îzhâo yaoshtayô . . .).

Et nous sacrifions aux eaux Maèkaintish(apô at y azamaidê 36[30] . . .).

Quelque bons noms que vous ait donnés Ahura (ûitî yà vé vanuhîsh 36[30] . . .).

Et vous, eaux Azi… (apascâ vâo 36[30] . . .).

(Trois fois tout le paragraphe). Lg ZlM ticiil (iaus sa main gauche le vase à eau avec le Harsom et ea disant vm’iiiliiin iilliàf en tduclie le bord oriental avec la coupe à z6hr qu’il a dans la main (li’oile ; aux mois àdùm, àca, inrùuiaidù il en touche le ci’)té sud, le ci’ité ouest, le côte nord " ; aux mots izliào... yazamaidè il verse une goutte du vase à zôhr dans le vase à eau ; aux mots ùiti... vannliisli, du vase à eau dans le vase à zôhr ; aux mots apascù vào, du vase à zôltr dans la soucoupe à j’ivnm " .

Invoquées (jaidhimnâo), donnez-nous, vous qui le pouvez, l’éclat el la Gloire. Eaux, donno/.-nous (dasta) ^^ la faveur que l’on obtient de vous ! En prononçant les mots jaidhimnâo, etc., le Zot verse la soucoupe ^ j’ivàm dans le HAvan, recouvre le Hàvan, prend dans sa main gauche la coupe d’eau et mêle les deux liquides. Puis, la coupe de zôhr en main, il descend du Amrfôra et, la face tournée vers l’Est, dit, en compagnie du Ràspî :

22 (58). Prière à Ahura Mazda ^" !

Prière auxAmesha-Spentas*’ !

Prière à Mithra, maître des vastes campagnes *- !

37. Ce ([ue le nirang irani exprime en disant : « après vanuhim ashini, tourner la coupe (à zôhr’l) dans le sens du mouvement du soleil sur le bord de la coupe à eau » (jàm ilûn aiyh khôrshcl garlînét madnm sav l zag /dm 7)ian miù dar gartinèt). 38. Texte du nirang : àca, madam miâ ; nica, dar vartînishn ; mrùmaidê, pur barâ kunishn : îzhào, lakhvàr garlttiishn dgûn khorshêt gartêf ; yaoshtayô^ 4 angùst min min yatuagùnishn ; apô, madam mià anakhtûnishn ; ai, dar ràs ê ( ?) ; yazamaidè, pun var t zôhrak ; ùili yà vé vaiiuhish, pun bûn l Barsôm 4 j’ivâk [hôi udashan a/paru ajèr] : apaseà vào, niin Inld ol l mià kûniskn. Ce n’trang, obscur dans sa concision, semble signifier : « àca, [mettre le zôhr] sur le vase à eau ; nica, faire tourner [un des vases autour de l’autre comme précédemment] ; mrùmaidê, remplir le vase [d’eau] ; îzliào, faire tourner dans le sens du mouvement du soleil (v.s) ; yaoshtayô, tenir [le vase à zôh"] à quatre doigts de l’eau ; apô, mettre [le vase à zôh"] sur le vase à eau ; at, [mouvement] dans le même sens que plus haut( ?) ; yazamaidè, [mettre le vase à eau] à côté du zôhr ; ùiti, au bout du Barsom, des quatre côtés (c’est-à-dire à gauche, à droite, au-dessus, au-dessous) ; apascâ vào, mêler les deux liquides ». 39. Nirang irani : jàm pur min miâ barà kunishn, madatn gadd anakhtûnishn « remplir d’eau une coupe, la mettre sur la main ».

4-0. « Auhrmazd a dit : Me fait prière l’homme qui entretient le mieux {paroar-Idrlûm ) les bons et frappe le mieux (zaliirlùm) les méchants. » 41. « Les Amshaspands ont dit : Celui-là nous fait prière qui consomme ce qu’il faut, garde ce qu’il faut et donne aux gens de bien tout ce qui dépasse la mesure de son besoin. »

42. « Mithra a dit : Celui-là me fait prière quia bien tenu le contrat de son âme : car celui qui a bien tenu le contrat de son âme a liiea tenu toute la création d’Auhrmazd ». - Cf. Yt. X, 2. Prière au soleil aux chevaux rapides*’!

Prière aux deux yeux d’Ahura Mazda’" !

Prière au bœuf et à Gayô-Maretan !

Prière à la Fravashi du saint Zaralhuslilra, fils de Spilama. Prière à la création du bien, présente, passée et future. 23 (65). « Puissé-je grandir en bonne pensée, en pouvoir, en sainteté et en bien-être du corps * ! » {3 fois.)

[ « Nous venons à toi] vers ces espaces lumineux, celte hauteur des hauteurs ""^ ! » [S fois.)

» A cette révolution où tu viendras, bienfaisant Esprit, Mazda *’^ ! n{ ; ifois.) Ashem vohû. — La sainteté est le bien suprême et c’est aussi le bonheur. Bonheur à celui qui est saint de la sainteté suprême. (, > fois.) LeZôtse rassied, dépose le vase à zôhr sur le hiiidihrî et l’autre par-dessus. Je me déclare adorateur de Mazda, disciple de Zaralhushtra, euiiemi des Dacvas, seclateur de la loi d’Ahura.

En l’honneur de Hâvani, saint, maître de sainteté ; pour lui sacrifier, le prier, le réjouir, le glorifier ;

En l’honneur de Sàvanhi et de Vîsya, saints, maitres de sainteté ; pour leur sacrifier, les prier, les réjouir, les glorifier. En l’honneur des Génies du jour, des veilles, des mois, des fêtes de saison, des années^ pour leur sacrifier, les prier, les réjouir, les glorifier. Le Zôt.

Le désir du Seigneur… — que le Zaotar me le dise !… Le Rdsp’i.

Le désir du Seigneur… — que ce prêtre Zaotar me le dise !… 43. « Le Soleil aux chevaux rapides a dit : Celui-là me lait prière qui reçoit le jour pour faire de bonnes œuvres, sans s’en lasser : car moi aussi je vais et viens sur mon chemin (iris i li) sans m’en lasser. » 44. « L’Œil d’Auhrmazd a dit : Celui-là me fait prière qui regarde toute la création d’Auhrmazd d’un bon œil et ne regarde personne {htc aîsh) d’un mauvais œil ».

— Cf. p. 85, note 3.

45. Yasna XXXIII, 10 c. D’après J% récité à l’aurore [bdtn dùd) : symbole de la croissance des choses.

46. Yasna XXXVI, 6, 15. Récité à midi (nêmrôj) : symbole des espaces lumineux. 47. Yasna XLIII, 6, a. Récité le soir [êpcirak] : symbole de la fin des choses, du crépuscule du monde. Le Zôt.

C’est la réi ;k’ du bien. Ouo l’Iioiuine de bien qui la coiiuuil la proclame ! Le Zôt reprend en main la coupe supérieure et en touche le Barsom et le Hâvan, puis il dit avec le llfispi la première strophe de laGfttha Spcfttà Mainyù (Ik XLVIl). ’24. Prière à vous, saintes Gâthas !

Spcùtà Maliiyù. — Par l’Esprit du bien et la i’ensée Excellente, par les œuvres et les pai’olcs de Sainteté, Mazda Ahura, avec Khshathra et Armaiti, nous donnera llaurvatùt et Anieretàt.

11 remet les coupes l’une sur l’autre et achève seul le Hà : t25. Pour cet Esprit très Bienfaisant la chose suprême, c’est que [le fidèle] agisse avec la langue, les paroles, la bouche de ’Vohu Manô, et avec les mains d’Armaiti. Là est la sagesse, et c’est ainsi que le fidèle est un sage et père du monde de l’Asha. 26. En cela tu es bien l’Esprit du Bien que pour nous tu as formé la vache riche en dons, et à elle tu as donné la pâture et l’abri d’Armaiti, alors, ô Mazda, que tu t’es consulté avec Vohu Mànô.

27. Cet Esprit du Bien, ô Mazda, les méchants le blessent et non pas les bons. Si pauvre qu’il soit, le fidèle désire faire du bien et, riche, il désire faire le mal au méchant.

28. Or donc, Esprit du Bien, Ahura Mazda, fais jouir le juste de tous les biens du monde : car ce n’est pas selon ton désir que le méchant les distribue, étant en toutes ses œuvres l’hôte de Mauvaise Pensée.

29. Esprit du Bien, Ahura Mazda, par ton feu tu décides entre les adversaires, selon la supériorité de piété et de sainteté, et maint de ceux qui le voient embrassent la foi.

Même nirang qu’avant S 24.

Zôt et Ràspi ensemble :

30. Par l’Esprit du Bien et la Pensée Excellente, par les œuvres et les paroles de Sainteté, Mazda Ahura, avec Khshathra et Armaiti, nous donnera Haurvatât et Ameretàt (2 fols).

Même nirany qu’après § 24.

Asheiu voliù... (3 fois).

Nous sacrifions au Hâ Spentâ Mainyù, qui vient ici". Ycnhè hâlàni.

48. paityàpàm, pulîrak litamman, « qui vient ici au devant [de nous] ; peut-être : « qui vient au devant des Eaux ».


  1. 1. zôhr madam Barsôm anakhtûntan.
  2. 2. zôhr 4 angûst min miâ lâlâ yakhscmûnishn, Barsôm 4 angûst min zôhr.
  3. 3. ainhè avayàin dàmahi, at pun zak aggârih yahbûnam ; litt. « de cela nous le donnons secours ».
  4. 4. Voir plus haut, LXII, n. 23.
  5. 5. sùkâi, rôshanîh ; c’est-à-dire pour qu’il sache clairement que penser, que dire, que faire (pour obtenir apêgûmânih pun mandûm î yazdân « absence de doute dans les choses divines »).
  6. 6. Voir Hâ LXII, note 20.
  7. 7. parshuyào, katasik : katas glose apò nàvayào (Vd. XIV, 69 ; XVIII, 147, Sp.).
  8. 8. vairyàosca, vàrân.
  9. 9. cigûn min dîn padtâk « conformes à l’Avesta ».
  10. 10. Les eaux du zôhr, v. 1, n. 45.
  11. 11. Peut-être : « qui font courir les eaux, pousser les arbres ».
  12. 12. Voir Hâ XVII, note 14.
  13. 13. Voir Hâ XVII, note 15.
  14. 14. Rituel irani : « verser une goutte de zôhr dans le vase à jîvâm ; puis mettre du jîv dans le zôhr » (srishkê zôhr dar jîvâmdàn rêzishn, akhar jiv pun zôhr kunishn).
  15. 15. Rituel irani:« mettre le zôhr dans le vase à eau (?) » (zôr [sic] Ivatâ skôrak kunishn ; cf. le nîrang à la fin du Hâ LIX).
  16. 16. Les libations offertes avec les nîrangs voulus (hu-yeshti, khûp îzishnîh î zôhr pun nîrang).
  17. 17. Filtrées consciencieusement, dahmô-pairi-añharshtàhyô ; le pehlvi traduit nikîrît « bien examiné », c’est-à-dire comme s’il y avait dahmù-pairishta (L.XV, 10; Sp. LXIV, 39) : mais une glose ajoute : « selon quelques-uns, filtrées par un homme de bien » (dahmân pâlût).
  18. 18. Formule finale des Yashts, des Nyâyish, des Gâhs.
  19. 19. vazdvare, litt. « la graisse » ; v. XXXI, 21, n. 79.
  20. 20. ishtim pourush-hvàthrâm, la richesse avec toutes ses jouissances.
  21. 27. La maison du fidèle qui ordonne et paie le sacrifice. « Bonne demeure », c’est-à-dire paix et sécurité. Ici commence l’offrande annoncée.
  22. 28. Cette formule rappelle vaguement le mot d’Hérodote (I, 182) : « Il n’est pas permis à celui qui offre le sacrifice de faire des vœux pour lui seul : il fait des vœux de bonheur pour tous les Perses et pour le roi (cf. plus haut, § 5, 13) ; car lui-même est compris parmi tous les Perses. »
  23. 29. Voir le début de l’Atash Nyâyish, Hâ LXII, 1.— A la ligne suivante, râma hvàstrem añhâo danhéush âfrinàmi. D’après la définition de Râma Hvâstra, Râmisha Khvârôm, comme le génie qui donne leur goût aux aliments (zak mînôî amat majakic î khôrishn khavîtûnand pun râzî olâ ; Hà I, 3, 9), cette bénédiction aurait pour objet la beauté des produits de la terre. Cette interprétation suppose hvâstra hvâd-tra. Mais nous avons déjà rencontré la formule vâstrâ râma (XLVII, 3), râmâcâ vâstrâcâ (XXXV, 4, 10), qui signifie littéralement « sécurité et fourrage » et désigne les deux biens demandés pour le bétail (bonnes étables et bonne nourriture, v. XXXV, 4, 10, note) : râma hvàstrem serait donc râma hu-vâstrem « le repos avec bon fourrage » et une expression parallèle à hushiti (§ 14). La phrase reviendrait donc à : « Je souhaite à ce pays bonnes étables et bon fourrage ». Cf. Études iraniennes, 11,187-194.
  24. 30. Les bénédictions des eaux de l’atmosphère.
  25. 31. miâ dar kunishn. Le nîrang ne dit pas où l’on verse l’eau ; probablement sur la table : ces eaux représentent la pluie qui féconde et assainit la terre (Vd. XXI, 3).
  26. 32. miâ dar zôhr kunishn.
  27. 33. miâ dar kunish ; miâ dar zôhr kunishn.
  28. 34. Rite irani, identique au fond au rite indien : Avant les mots « qu’il advienne ! », remplir d’eau la coupe (jâm pur min miâ harâ kunishn) ; après le bumatanàm « verser de cette eau de l’autre côté » (c’est-à-dire sans doute dans l’autre vase, le vase à zôhr : miâ min jâm ol datîgar jîvâk pun pdtyâp rêkhtan).
  29. 35. La charité exercée sur terre et la récompense qui l’attend dans le ciel (zakîc shapir dahishn litamman uzakic shapîr tarsagâih î tamman).
  30. a, b et c 36. Débuts des paragraphes 2-5 de XXXVIII, cités tout au long à la fin du Hâ précédent.