Livre:Bourdeille - Œuvres complètes, 7.djvu

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TitreŒuvres complètes, tome 7
AuteurPierre de Bourdeille Voir l'entité sur Wikidata
ÉditeurLudovic Lalanne Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionMme  Vve  Jules Renouard, libraire de la Société de l’histoire de France Voir l'entité sur Wikidata
Année d’édition1873
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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TABLE DES MATIÈRES.




DISCOURS D’AUCUNES RODOMONTADES ET GENTILLES RENCONTRES ET PAROLLES ESPAIGNOLLES, P. 1 à 177.

Dédicace à la reine Marguerite, p. 1-4. Prise de Gênes par le marquis de Pescaire ; son ordonnance sur les bagages de l’armée ; révolte du capitaine Vega ; Vallès, cité, 5-7 ; conversation de Brantôme avec deux soldats espagnols au Louvre, 7-8. Légionnaires romains ; exploits des Espagnols, 9 et suiv. Mot de Charles-Quint sur les arquebusiers espagnols, 11 ; défaite des Zëlandais par les Espagnols, 11-12. Paroles de Charles V débarquant en Espagne, 12-13. Pertes des Espagnols en diverses guerres, 14. Réponse de soldats à Charles V au siège de Metz, 15 ; Prise de la Goulette par l’Ouchaly ; nouvelles qu’en donne le duc de Savoie à Brantôme ; renégats espagnols, 15-16. Voyage de Brantôme à Malte ; sa conversation avec un soldat espagnol, 17. Bravoure des Italiens au siège de la Gouleite ; anecdote racontée par M. de Savoie sur Antoine de Lève au siége de Pavie, 18 ; amour des soldats espagnols pour le marquis de Pescaire, 19. Ce qu’un Gascon espagnolisé dit à Brantôme, à Madrid, 20. Brantôme, Maisonfleur et un soldat espagnol au siège d’Orléans, 20-21. Brantôme et un soldat espagnol il Crémone, 21-22. Vanteries de divers soldats espagnols, 22-24. Trait d’un soldat espagnol, Lobo, au siège du château de Milan par Prospero Colonna ; Vallès, cité 24-26. Martial, cité ; anecdotes, 26. Un capitaine espagnol et le chevalier d’Ambres ; caractère de Bussy d’Amboise, 26-27. Anecdotes diverses, 27-29. Strozzi, Brantôme et un soldat espagnol ; mots de divers soldats espagnols, 30.Réflexions de Brantôme sur la vie qu’on mène aux armées ; Éloge du comte de Brissac, 30-31. Soldat espagnol et François Ier à Pavie ; un Espagnol et le roi Fernand, 32. Soldats espagnols à l’expédition de Tunis, et en Flandre, 33. Mot d’un soldat espagnol à Charles V sur la chevelure de son frère Ferdinand ; insolence d’un autre à Charles V, 33-34. Le roi Ferdinand et un hidalgo ; Pescaire à la bataille de Ravenne ; sa devise, 34-36. Mort de Talbot et de son fils à Castillon, du sire de Montcavrel à Nicopolis ; de Galéas de Saint-Severin à Pavie ; Froissart et Vallès, cités, 36-38. Paroles de Pescaire marchant contre Alviane qui est battu ; réflexions à ce sujet ; Vallès, cité, 38-40. Ce que les Espagnols disent à Brantôme sur l’Armada, 40-42. Bravade de Rodomont ; Boiardo, cité, 42. Mort d’Ajax ; erreur de Brantôme, 43. Le capitaine Valfrenière ; beau trait de dix soldats espagnols au passage de l’Elbe par Charles-Quint ; Louis d’Avila, cité, 43-46. Éloge. d’une épée par un Espagnol, 46-47. Un capitaine du Piémont et son épée Martine, 47-48. Vanterie d’un Espagnol, 48-49. Bons mots d’un gentilhomme espagnol ; d’un médecin ; d’un homme qu’on menait pendre, 50-31. Un capitaine espagnol, sa maîtresse, les deux Pimentel et Juan de Gusman, 51-52. Tournois en Flandre ; Mme de Fontaine-Chalandray ; Alonzo Pimentel, vice-roi de la Goulette, exécuté comme sodomite ; anecdote à ce sujet, 52-53. Mot d’un capitaine espagnol ; vanterie d’un soldat espagnol, 53-54. Menace d’un capitaine français contre son ennemi, 54. Rencontre faite en Toscane par Brantôme et Lansac d’un soldat Espagnol qui leur demande l’aumône, : 54-56. Anecdote-d’un mendiant espagnol à Rome, 56. Naufragés vus par Brantôme à Séville ; mot d’un soldat espagnol sur sa pauvreté, 57.. Anecdote de François Ier prisonnier racontée à Brantôme par un vieux soldat espagnol, 57-58. Avarice de l’Espagnol ; mot d’un Espagnol sur son pouvoir dans sa ville, 59. Expédient d’Antoine de Lève pour payer ses troupes ; surnom donné par les soldats à Charles V ; soldats de la pagnotte, 60-61. Menaces de Charles V à François Ier ; Boccace, cité ; insuccès de l’expédition de Charles-Quint en Provence ; par qui conseillée, 61-62. Réponse du renégat Assanagas, gouverneur d’Alger à Charles-Quint, 62. Lusignan livré aux catholiques par Mirambeau, 63-64. Pes-caire au siége de Pizzighitone est sauvé par un ennemi, le capitaine Fratin, 64-65. Réponse du maréchal Strozzi à deux cordeliers, 65-66. François de Guise regretté par les soldats huguenots ; la première armée de huguenots composée de vieux soldats, 66-67. Soldat sans guerre est cheminée sans feu ; mot. d’Alexandre VI (voy. Appendice, p. 454) à un cardinal sur le Purgatoire, 67. Paroles de Louis d’Avila assiégé dans la citadelle d’Anvers ; de Pescaire au marquis del. Gouast ; Vallès, cité, 68-69. Paroles de François Ier prisonnier au marquis del Gouast ; Vallès, cité, 62-71. François Ier parlait toujours en français, bien qu’il sût d’autres langues, 71, 74-75 ; mot de M. de Lansac, à ce sujet, 71, 74. Anecdote de Charles V et de l’évêque de Mâcon, ambassadeur à Rome, 70-72. Rilleries de Brantôme sur les ambassadeurs qui ne savent pas les langues étrangères ; évêque français ne sachant pas le latin, au concile de Trente ; le cardinal du Bellay ; service que les huguenots ont rendu aux gens d’église, 72-73. Ignorance d’un ambassadeur français près la cour d’Espagne ; le perroquet de Mme de Brienne. De la nécessité pour les ambassadeurs de savoir les langues étrangères, 74. François Ier et la reine de Navarre sa sœur savaient plusieurs langues ; Henri II parlait très-bien espagnol ; Catherine de Médicis ne parlait que peu italien ; sa fille Marguerite faisait de même ; son éloge, 75. Bon accueil que Philippe II fait à Brantôme à cause de sa connaissance de l’espagnol ; éloge de M. de Lansac, 76. Capitulation de Dinant ; Julien Roméro et le connétable de Montmorency, 76-84. Rencontre de Brantôme et de Romero à Messine, 82-83. Combat de Romero à Fontainebleau, dicton à ce sujet, 83-84. Aventures de Brantôme à Catane, et à la porte Saint-Jacques à Paris, 85-87. Passage des troupes espagnoles en Lorraine, 87-88 ; ce qu’un soldat espagnol dit à Brantôme à Milan, 88. Plaisantes anecdotes d’un soldat espagnol ; d’un soldat gascon, 88-89. François de Guise et un soldat espagnol de la maison de Mendozze, au siége d’Orléans, 89-91. Fanfaronnade d’un seigneur italien devant Henri II, racontée à Brantôme par M. d’Uzès, 91-92. Mot du marquis del Gouast sur les Gascons à la bataille de Cerisoles ; M. de Grille, 93-94. Mots sur des Espagnols fanfarons ; prise du Pignon de Belys, 94-95. — Récit de la défaite et de la mort de Gonzalès Pizarre au Pérou, 95--98 ; supplice de Fr. Caravajal, 98 ; ses paroles moqueuses à Centeno ; sa cruauté 100-101 ; sa maison et celle de Pizarre, démolies, 101-102. Garcilasso de la Vega et Zarate, cités, 98, note 1, 100, note 4, 101, note 4. Mots plaisants de gens condamnés au supplice, 98, 99 ; d’un moine au lit de mort, 99. Mot d’une dame sur un cavalier espagnol poltron, 101. Machiavel, cité, 102. Actions héroïques de Louis de la Sanna, 102-104 ; de Cesius Sceva ; Valère Maxime, cité, 105. Vaillance de M. de Mareuil à la bataille de Dreux, 106. Armée du duc de Parme en France, 107. Éloge de Philippe II par un soldat espagnol, 108. Le duc d’Albe Frédéric et les habitants de Pampelune ; la Conquista de Navarra, citée, 108-109. Pelopidas et Alexandre de Phères ; Plutarque, cité, 109. Anecdotes et réflexions sur les hommes de petite taille, 109-110. Soldat géant massacré par un nain devant Soliman ; P. Jove, cité, 110, 111. Réponse des ducs d’Albe et de Najara au roi de Navarre ; Conquista de Navarra, citée, 111-112. Mot des Espagnols sur les Français après la bataille de Saint-Quentin, 112-113. Charles-Quint devant Metz, 113. Harangue du duc d’Albe assiégé dans Pampelune ; Conquista de Navarra, citée, 113-116. Digression sur les harangues militaires ; Tite-Live ; Gui- chardin ; Belleforest ; P. Jove ; erreurs de la Popelinière ; le duc de Guise et Coligny à Dreux ; mot du maréchal Strozzi sur les historiographes ; le duc de Guise à Metz ; Ronsard, 117-119. Recueil de harangues projeté par Brantôme ; harangue du dernier duc d’Albe à ses soldats en Flandre, 119-121. Diverses anecdotes sur les duels, 121-122. Mots d’un cordelier espagnol au roi de Portugal et d’un cordelier portugais à un autre cordelier sur la bataille d’Aljuvarota, 122-123. Haine des Portugais et des Castillans ; aventure de Brantôme à Lisbonne, 124. Combat de douze Français et de douze Espagnols au royaume de Naples ; le Loyal Serviteur, cité, 124-125. Gonzalve de Cordoue et d’Aubigny, 125. Le marquis de Cenette et son écuyer à Perpignan ; mot de Gonsalve de Cordoue, 126-127. Anecdotes sur les duels, etc. La Cosmographie, 128. Anecdote de François Ier et d’un Italien, 129. M. de Beaulieu envoyé à la cour par les Marseillais ; son succès, 129, 130. Mot d’un brave ; assassinat de quatre hommes par le capitaine Fréville, que Brantôme sauve, 131-133. Aventure du comte Clau-dio et de quatre soldats, 133-134. Henri IV et deux soldats prisonniers au siége de la Fère, 135-136, Sobriété des Espagnols, 136. Le maréchal de Termes et trois soldats espagnols Sienne ; La Conquista de Sena, citée, 137-139. Exploits d’Astolfe Baglion, du capitaine Léon et d’Espinosa à la bataille de Sienne, 139. Réponse d’un prisonnier espagnol à un capitaine français ; d’un autre prisonnier à Henri IV sur la perte de Cambrai, 139-140. Campagnes en France du prince de Parme qui prend Lagny et fait lever le siége de Paris ; mots de lui et d’Henri IV, 140-142. Éloge des soldats espagnols, de Fernand Cortez et du duc d’Albe qui défait le comte de Nassau ; l’argent cause de la bonne discipline des soldats, 142- 143. Titres que porte le roi d’Espagne, plus grand terrien que les Romains, 144-145. Révoltes des soldats espagnols ; comment elles se font, 145-147. Récit de celle qui eut lieu en Sicile en 1538. Perfidie de Ferdinand de Gonzague, 147-153. Comment le marquis del Gouast se débarassa des soldats révoltés dans le Milanais ; soldats révoltés à Alost, 151-152, Révolte des Romains sous Scipion en Espagne, 152. Générosité d’Henri IV envers la garnison espagnole de Paris, 153-154 ; humanité du duc de Guise à l’égard des ennemis restés devant Metz, 154-155. Mauvais traitements des Espagnols à l’égard des Français au siége de Pampelune ; la Conquista de Navarra et Rabelais, cités, 154-155. Rencontre de Brantôme et d’un capitaine espagnol ; éloge de don Juan, 156. Prise d’Amiens par Henri IV ; ce qu’il répond aux Espagnols qui lui demandaient le sac de la ville ; sépulture de Hermantello Porto-Carrero dans cette ville, 156-158. Entrevue de Bayonne ; beauté de Madeleine de Giron ; mot sur elle, 158-159 ; courtisée par M. d’Amville, 160. Son insolence envers un gentilhomme français ; danger qu’elle court sur mer, 161. Bravade et défaite des Français à Nicopolis, 159. M. de Landreau, vaillant homme de mer ; ce qu’il raconte à Brantôme et à Strozzi, 161. Arrogance de dames espagnoles ; une romance espagnole, 162-163. Anecdotes diverses et bons mots sur les dames espagnoles, 163-169. Réflexions sur l’embonpoint des veuves ; Rabelais, cité, 167-169. Conversation de Brantôme et d’un Espagnol sur Mme de Guise, à l’entrevue de Bayonne, 170-171. Ce qu’un grand prince dit à Brantôme sur l’amour,171-172. Éloge de la reine d’Espagne, 172-174. La reine Marguerite aux eaux de Spa ; éloges qu’en font deux Espagnols à Brantôme, 174-176. Ses malheurs ; ce qu’elle dit à Brantôme sur son peu d’ambition, 176-177.

SERMENS ET JUREMENS ESPAIGNOLS, p. 479 à 201.

Énumération de serments et jurements en usage chez les Espagnols, 179-184. Pilate ; Hérode ; saint Antoine, 184-185. Maladie de Bayard guérie par-saint Antoine, 185-186. Anecdotes d’un prédicateur espagnol ; du cardinal de Lorraine prêchant à Fontainebleau, 186-187. Anecdote de Caravajal dans une auberge de Velletri, 187-188. Anecdotes sur des mendiants, sur des amoureux, 188-189. Histoire, à la cour d’Anne de Bretagne, d’une tante de Brantôme, Jeanne de Bourdeille, et d’un cordelier qui en était amoureux, 190-192. Incendie de l’église des Cordeliers à Paris ; Mme de Pons, 192-193. Mot d’un cordelier fray Inigo à plusieurs dames, 193. Anecdote d’un cordelier et d’un jacobin ; d’une poule donnée à un curé ; anecdotes diverses, 194-197. Plaisante anecdote de M. de Grignaux à Rome, 197-199. Jurements chez différents peuples ; blasphème d’un Génois sur une galère où se trouvait Brantôme, et ce qui en advint, 200-201.

M. DE LA NOUE :
a sçavoir a qui l’on est plus tenu ou a sa patrie, a son roy ou a son bienfacteur, p. 203-265.

Commencements de M. de La Noue ; il sert en Piémont sous M. Damville ; embrasse le calvinisme ; attiré par Coligny ; son amour de l’étude ; accompagne avec Brantôme Marie Stuart en Écosse, 203-204. Il s’empare d’Orléans, 204 ; passe la Loire ; mort de M. d’Ourches, ami de Brantôme, 205. La Noue est pris à Jarnac et à Moncontour ; défait Puygaillard ; passe en Flandre et est pris dans Mons, 206-207 ; est envoyé à la Rochelle par le roi après la Saint-Barthélemy, 206-207. Il est blâmé de n’avoir pas secouru Lusignan, 207-208. Grand ami de Brantôme ; il attire Monsieur hors de la cour, 208. Le roide Navarre élu chef général des huguenots ; son éloge ; est assisté par La Noue qu’il nomme surintendant de sa maison. Charge de grand maître donnée par Francois Ier à M. de Boisy, 209-210. La Noue est appelé par les révoltés des Pays-Bas ; Strozzi empêche Brantôme de le suivre, 209-210. Combat de La Noue contre Juan d’Autriche ; il fait prisonnier le comte d’Egmont, 210-211. Il est pris par le marquis de Richebourg, 211. Mort de celui-ci à Anvers. Longue captivité de La Noue qui est délivré par le moyen de MM. de Guise et de Lorraine, 212. Il défait à Senlis le duc d’Aumale, 213 ; résultat de cette victoire, 214. Accusation d’ingratitude portée par Marguerite de Valois contre La Noue, 214-215. Affection de Henri II pour La Noue qui prend les armes contre ses enfants ; Il est sauvé par Henri III après Jarnac et Moncontour, 215. Envoyé par lui à la Rochelle, il encourage les habitants à la résistance ; ses menées avec François d’Alençon, 216. Sa dure captivité en Flandre ; sa Déclaration, citée, 217-219. Comment et par qui il obtint sa liberté, 219-223. Brantôme sollicite en sa faveur Henri III, la reine Louise et M. de Mercœur, 220-221. Comment La Noue se justifie d’avoir soutenu la fille du duc de Bouillon contre son bienfaiteur M. de Lorraine qui assiégait Jamets ; discussion à ce sujet, · 222-225. Service rendu à La Noué par M. de Guise, 224-228. Il est visité dans sa prison par un gentilhomme italien, 224-226. Entretien de Brantôme et de M. de Guise, 226-227. M. de La Vallée. M. de Guise sauve les enfants de La Noue à la Saint-Barthélemy, 228. Discussion sur la question : si on est plus obligé à son bienfaiteur, à sa patrie ou à son roi, 229 et suiv. M. de Martigues obtient de Monsieur la vie de La Noue après Jarnac et Moncontour, 230. La Noue fait la guerre à ses enfants en Bretagne et est blessé mortellement devant Lamballe, 230-231. Diatribe sur l’amour de la patrie et la fidélité que l’on doit au roi, 231 et suiv. Horace, cité, 232. Ingratitude de la patrie, exemples tirés des Romains, 232. Ingratitude des rois et des princes, 233. Apologie de ceux qui ont abandonné la cause de leur patrie ; le prince de Melphe ; Pierre de Navarre ; le prince de Salerne, Virginio Orsini et autres seigneurs italiens, 234-235 ; Fabricius et Prospero Colonna ; les Angevins de Naples, 236. Bannis romains et italiens, 237. Apologie du connétablede Bourbon ; Ovide, cité ; le prince de Condé poursuivi par Tavannes, 238, 239. Générosité de François Ier envers les serviteurs de M. de Bourbon, 240 et suiv. Saint-Vallier, La Vauguyon, Louis d’Ars. Reconnaissance de Pompérant envers le connétable de Bourbon qui lui avait sauvé la vie, 241. Il rentre en grâce près de François Ier et meurt au royaume de Naples ; la croix blanche de France opposée à la croix rouge des Bourguignons. Trahison de Jacques de Matignon envers le connétable, 242. Au contraire de Pompérant, il est mal vu du roi et de la cour ; Charles V accueille et emploie les serviteurs du connétable, 243-246. Brantôme voit l’un d’eux, le seigneur des Guerres à Naples ; détails sur celui-ci et sur ses frères, 244. Paroles du maréchal Damville à ses serviteurs et gentilshommes au moment de prendre les armes contre le roi ; deux d’entre eux le quittent et sont mal reçus à la cour, 245-246. Gentilshommes de Monsieur l’abandonnant lors de son expédition de Flandre, bafoués à la cour et entre autres par Brantôme ; railleries au sujet de la fidélité absolue au roi ; anecdotes de Corbozon servant le roi après la mort de Condé ; de Sainte-Foy abandonnant le même prince et tué par les huguenots, 247-249. Diatribe contre le vice d’ingratitude puni chez les Égyptiens et les Perses ; Xénophon, cité. Judas ; Brutus, meurtrier de César, 250-252. Vengeance de Charles Ier d’Anjou à l’égard de Henri d’Espagne ; Collenuccio, cité. Assassinat de M. de Mouy, par Maurevel qui est tué par le fils de celui-ci, 252-254. Le comte Édouard de Savoie sauvé à la bataille de Varey par le seigneur de Sassenage qui, ayant tué le, seigneur d’Aigreville, avait été sauvé du supplice par le comte ; Paradin, cité, 255-256. Le soudan Noradin et Baudoin roi de Jérusalem ; Guillaume de Tyr, cité, 257. M. de Téligny, sauvé à Jarnac par le comte de Gayasse, 258-259. Ingratitude du marquis de Richebourg envers La Noue. 211, 259. Pompée et Perpenna, 259. Le cardinal Balue et Juan de Beauvau évêque d’Évreux, 260. Réflexions sur les ingrats ; La Noue ingrat envers Brantôme qui l’avait sauvé d’un grand danger ; Strozzi ; du Préau, 261-263. Respect que portait à son père catholique le capitaine huguenot Gremian qui avait pris Aigues-Mortes, 263-264. Excuses de Brantôme sur sa matière d’écrire, 265.

DISCOURS D’AUCUNES RETRAICTES DE GUERRE
qu’ont faites aucuns grands capitaines, et comment elles valent bien autant quelquefois que les combats, p. 267-303.

Ce que Brantôme a entendu dire à de grands capitaines sur les retraites, 267. Invasion en Provence de Pescaire qui assiége Marseille ; sa belle retraite ; Vallès, cité, 268-271. Retraite du prince d’Orange Philibert, de Rome sur Naples, devant Lautrec ; obé, jurement habituel de celui-ci, 272-273. Retraite de Bonnivet ; récit de la mort de Bayard ; Vallès et du Bellay, cités, 273-276. Retraite de François Ier après avoir avitaillé Landrecy ; 277-279. Causes des défaites de Montmorency à Saint-Quentin, de Strozzi devant Sienne, de Montejean et Boissy à Brignolles, des Français à Térouanne, 279-281. Anecdote d’un parent de Brantôme pris devant Poitiers, 281-282. Retraite des Espagnols à la bataille de Ravenne ; mort de M. de Nemours ; le Loyal Serviteur, cité, 282-284. Comment les Romains traitèrent les fuyards de Cannes, 284-283. Belle retraite de Strozzi devant les huguenots, 285-289. Aux premières guerres civiles les bons soldats se mirent dans les rangs des huguenots ; pourquoi ; trait héroïque de cinquante soldats huguenots ; anecdote sur la démolition de l’église Sainte-Croix à Orléans, 289-291. Défaite de l’armée du baron de Dhona par le duc de Guise, 291. Belles retraites de Châtillon et de son père l’amiral de Coligny, 292-293 ; du maréchal du Biez devant Boulogne ; de M. de Nemours de Meaux à Paris, 293-294 ; du prince de Parme devant Henri IV, 294-295. Relation de la retraite de M. de Guise devant le baron de Dhona, d’après le Discours de là Châtre, 295-300, 302. Regrets sur sa mort. Beau combat de son père François de Guise sous les murs de Paris ; ce qu’il dit aux fuyards et aux Parisiens, 300-302. Retraite des Romains à la bataille de Trébie, 302. Mort de deux écuyers picards à la bataille de Nicopolis ; Froissart, cité, 303.

DES DAMES.

PREMIÈRE PARTIE.


DISCOURS I.

sur la reyne anne de bretagne, p. 307-331.

Livre de Boccace sur les dames illustres, 308. Anne héritière du duché de Bretagne ; recherchée par le duc d’Orléans (Louis XII), 308. Mariée à Maximilien, puis à Charles VIII ; Commines cité ; ressemblait à la belle Châteauneuf ; était un peu boiteuse comme la princesse de Condé, 309. Éloge de ses vertus et de son esprit ; élevée par Mme de Laval ; vengeance qu’elle tire du maréchal de Gié, 310-311. Sa colère contre le duc d’Orléans au sujet de la mort du dauphin. 312. Gouverne le royaume en l’absence de Charles VIII ; ses regrets et ses espérances à la mort de celui-ci ; épouse le duc d’Orléans qui la laisse jouir de son duché ; sa générosité, 313-314. Elle est la première qui forma une cour, de dames ; Jeanne de Bourdeille, tante de Brantôme ; sa garde de cent gentilshommes ; la Perche aux Bretons, à Blois ; fait construire le vaisseau la Cordelière ; destinée de ce navire, 314-315. Honorée de Louis XII qui défend aux clercs de la basoche de parler d’elle ; visitée des ambassadeurs ; tour que lui joue M. de Grignaux, 316-317. Récit de ses obsèques d’après une vieille chronique, 318-324. Regrets causés par sa mort ; sa fondation des Bons-Hommes, 324. Comparaison de ses funérailles avec celles de Charles IX ; dispute de préséance entre le parlement, la noblesse et l’Église ; mot de Marguerite de Valois, 326-328. Le corps de Charles IX n’est suivi que de quelques gentilshommes parmi lesquels figurait Brantôme ; colère de Catherine de Médicis à ce sujet, 326. Le grand aumônier Amyot refuse de dire les grâces au parlement ; colère de celui-ci ; mot du cardinal de Lorraine à Brantôme à ce sujet, 327 ; Comparaison d’Anne de Bretagne avec Isabeau de Bavière, 328. Regrets de Louis XII qui l’appelait sa Bretonne ; il porte longtemps son deuil ; oppo-sition d’Anne au mariage de sa fille avec le duc d’Angoulême (François Ier), 329-330. Isabelle de Castille ; mariage de Louis XII avec Marie d’Angleterre ; son tombeau et celui d’Anne à Saint-Denis. Anne est la première qui ait mis la cordelière autour de ses armoiries, 330. Éloge de Mme de Dampierre, tante de Brantôme ; épitaphe de la reine Anne, 331.

DISCOURS II.
sur la reyne, mère de nos roys derniers, catherine de médicis, p. 332-403.

Étonnement de Brantôme de ce qu’on n’a point écrit la vie de Catherine de Médicis ; mot de Charles V à P. Jove, 332. Libelle contre Catherine, 333. Origine de la maison de Médicis ; fables débitées à ce propos par Bernard de Beaune, archevêque de Bourges, dans l’oraison funèbre de la reine ; personnages illustres de la maison de Médicis, 334-336 ; illustration de la maison de Boulogne et d’Auvergne ; ce qu’en dit Pie IV devant Brantôme. Prétentions de Catherine au trône de Portugal, 337-338. Richesses et joyaux qu’elle apporte en France ; perle qu’elle donne à Marie Stuart, 338-339. Avantages que François Ier retire du mariage de son fils avec Catherine ; devise grecque de Catherine ; Brantôme entend dire que Charles V l’aurait épousée s’il n’avait été marié. Promesses que Clément VII avait faites au roi, 338-340. Affection qu’elle inspire à François Ier et à Henri II qui refuse de la répudier ; anecdote plaisante d’une dame de la cour demandant l’abbaye de Saint-Victor, 341-342. Catherine reste dix ans sans avoir d’enfants ; sa postérité ; ce qu’en disait son mari ; son portrait, 342. Sa visite à Lyon au peintre Corneille qui avait fait son portrait et celui des dames et seigneurs de sa cour, 343-344. Elle aimait la danse et la chasse ; elle obtient de François Ier de faire partie de la petite bande ; aimait à monter à cheval ; fut la première à mettre la jambe sur l’arçon ; ses chutes ; elle subit l’opération du trépan, 344-345 ; tirait de l’arbalète à jalet ; inventait des jeux ; aimait les tragédies et les comédies ; fait jouer à Blois la Sofonisba, 346-347 ; sa gaieté ; excellait aux ouvrages de soie ; mot que lui dit M. de Bois-Février, 347 ; créée régente par Henri II pendant la guerre d’Allemagne, 347-348.Ses regrets de la mort de son mari ; devise qu’elle prend, 349, 351 ; devises de Valentine de Milan, de René d’Anjou ; Bourdigné cité, 350-351. Son habileté ; se fait nommer régente par les États d’Orléans malgré le roi de Navarre, 351-352. Démêlés de celui-ci avec le duc de Guise à Fontainebleau ; comment elle l’apaise, 352-354 ; le cardinal de Tournon, 354. Récit fait par Catherine à Brantôme de la manière dont elle fit rompre une trêve en Guyenne ; défaite des huguenots à Maillezais ; le capitaine L’Estelle ; Sorlu et Neufry, 354-356 ; elle est accusée à tort d’être la cause des guerres civiles ; le maréchal de Saint-André propose à ses collègues du triumvirat de la noyer ; M. de Guise s’y refuse ; elle invoque le secours des protestants ; conférences de Talcy, 356-258. Prise d’armes des huguenots à Meaux ; captivité de Monsieur et du roi de Navarre ; ce qu’en dit celui-ci à Brantôme, 358-360. Ses négociations avec Monsieur ; ce qu’elle en dit à Brantôme ; États de Blois demandés par les huguenots tournent contre eux, 360- 362. Miossens rabroué par Henri III au sujet de la prise de Cahors ; amour de Catherine pour la paix, 362-363. Accusée du massacre de la Saint-Barthélemy, provoqué par les menaces des huguenots, après l’assassinat tenté sur l’amiral ; la Noue ; Strozzi ; Téligny, 362-364. Prise du Havre et de Rouen ; courage de Catherine qui s’exposait au feu des ennemis, 364-366. Accusée d’être espagnole ; défendait les duels ; querelles de Charles de la Chastaigneraie et de Pardaillan, de Crillon et d’Antraguet, arrangées par elle, 366-368. Ses gracieusetés envers la noblesse, 368. Ses dépenses ; ses dettes ; fêtes qu’elle donne à Fontainebleau, à l’entrevue de Bayonne et à l’arrivée des ambassadeurs polonais à Paris, 369-371. Détails sur cette dernière fête, 371-372 ; protégeait les artisans et surtout les maçons et les architectes ; châteaux des Tuileries, de Saint-Maur, de Chenonceaux ; aimait les savants ; se moquait des libelles faits contre elle, 373. Coulevrine qui portait son nom, 373-374 ; aimait à lire ; Dardois, secrétaire du connétable ; correspondance de Catherine, 374. Elle parlait bien français ; abolit une confrérie à Bordeaux, 374-375. Respectée du duc de Savoie et du duc de Lorraine ; était bonne chrétienne et fort dévote ; aimait la musique ; sa chambre était le plaisir de la cour, 377. Suite nombreuse de belles filles qu’elle avait tou-jours avec elle ; détails à ce sujet, 377-379. Cours de Charlemagne et de Henri II, 378-379. Énumération des dames et demoiselles qui composaient la cour de Catherine, 380-396. Aventures amoureuses de quelques-unes ; galanterie et luxe de la cour à diverses fêtes et en voyage ; habillements de Catherine ; gloire de Niquée ; Virgile cité, 397-400. Conversation de Henri IV et de Biron au sujet de la cour, 400. Elle meurt de chagrin du meurtre des Guises à Blois ; ce qu’elle en dit à son fils ; ses obsèques ; quatrain sur elle, 401-402.

DISCOURS III.
sur la reyne d’escosse, jadis reyne de nostre france, p. 403-453.

Naissance de Marie Stuart, 403 ; sa mère ; elle est emmenée enfant en France, 404. Sa beauté ; harangue qu’elle fait en latin à quatorze ans ; son recueil de thèmes ; fait faire une Rhétorique françoise à Ant. Fochin, 407. Son amour de l’étude et de la poésie ; vers faits pour elle par Ronsard, du Bellay et Maisonfleur ; vers à Bothwell qu’on lui a faussement attribués ; vers qu’elle montrait à Brantôme et à d’autres gens de sa cour ; écrivait bien en prose ; comment elle parlait l’écossais ; portrait d’elle habillée à l’écossaise ; ce qu’en disaient la reine mère et Charles IX, 407 ; blancheur de son teint ; chanson sur elle ; chantait et jouait du luth, 408. Son mariage avec le dauphin ; est appelée reine-dauphine et son mari le roi-dauphin ; chanson qu’elle fit sur son veuvage, 409-412 ; son retour en Écosse ; élégie de Maisonfleur sur son départ, 413-414. Bran- tôme l’accompagne ; relation de son voyage, 415-419. Mot de Chastelard sur elle, 418 ; concert qu’on lui donne le soir de son arrivée ; danger que court son aumônier, 419-420. Meurtre de son secrétaire David Rizzio ; elle refuse d’épouser le roi de Navarre ; son mariage avec Darnley qui est assassiné ; sa beauté ; calomnies de Buchanan contre elle, 419-422. Elle est enfermée au château de Lochlevin ; sa délivrance par Beaton qui en conte l’histoire à Brantôme. Elle se met à la tête d’une armée et est trahie par les siens ; M. de Cros en fait le récit à Brantôme, 422-424. Elle se réfugie en Angleterre où elle est emprisonnée ; sa condamnation à mort ; M. de Bellièvre est en-voyé inutilement près d’Élisabeth pour obtenir sa grâce, 424-425, 441. Récit de son supplice le Martyre de la reine d’Écosse, cité, 425-441 ; Boccace cité, 431 ; Mlle de Raré, 440. Récit du supplice de Conradin et de son cousin le duc d’Autriche condamnés par Charles d’Anjou ; Collenuccio cité, 441-444. Lettre de Pierre d’Aragon à Charles ; Robert de Barry tué par Robert, comte de Flandre, 444. Charles, prince de Salerne, est fait prisonnier par Roger de Loria, 445 ; il est condamné à mort et sauvé par la reine Constance, 446-447. Mort de Charles d’Anjou ; massacre des Français en Sicile, 445-446. Élisabeth est poussée à l’exécution de Marie par les princes et seigneurs protestants d’Allemagne et de France, 447. Hypocrisie d’Élisabeth ; réponse que lui fait Marie ; vers sur sa mort, 448. Son tombeau en vers latins, 449. Amour de Chastelard pour Marie Stuart ; son histoire ; relation de son supplice à Édimbourg, 449-453.

Appendice. 454


fin de la table des matières.