Livre:Ollivier - L’Empire libéral, tome 3.djvu

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TitreL’Empire libéral, études, récits, souvenirs
VolumeTome troisième : Napoléon III
AuteurÉmile Ollivier Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionGarnier Frères
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1898
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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TABLE DES MATIÈRES


LIVRE IV
l’empire
CHAPITRE PREMIER
LA RÉPUBLIQUE DÉCENNALE, SA CONSTITUTION, LES DÉCRETS DICTATORIAUX
Pages.
§ 1. — La constitution républicaine du 14 janvier 1852. Ses divers rouages : Présidence, Sénat, Corps législatif, Conseil d’Etat 
 1
§ 2. — Les décrets dictatoriaux. — Les décrets sur les biens d’Orléans, leurs conséquences. — Création d’un ministère d’État, d’un ministère de la Police 
 7
§ 3. — Décrets réglementaires sur les élections et sur la presse (2 et 17 février). — Erreurs du décret sur les élections ; les ballottages et les candidatures multiples. — Caractère transitoire du décret sur la presse 
 13
§ 4. — La constitution républicaine de 1852 était autoritaire et non despotique 
 16
§ 5. — Ouverture des Chambres : discours du Président : Conservons la République (29 mars 1853) 
 18
§ 6. — Republique ou monarchie : pas de principes en cette matière ; simple affaire de temps et de lieux ; le seul principe est qu’aucun gouvernement n’est de droit divin ou naturel et ne peut être imposé 
 21
CHAPITRE II
RESTAURATION DE L’EMPIRE
§ 1. — Raisons pour lesquelles le prince Louis-Napoléon ne devait pas restaurer l’Empire : la destruction du parlementarisme ; l’existence d’une ancienne dynastie ; l’impossibilité de réaliser les projets démocratiques à l’intérieur et à l’extérieur ; l’engagement pris de maintenir la République 
 28
§ 2. — Dispositions monarchiques de l’entourage du Président ; sentiments personnels du Prince ; état d’esprit de la nation les conseils généraux, le voyage à Strasbourg (juillet 1852) 
 35
§ 3. — Mission de Heeckeren dans les cours du Nord 
 39
§ 4. — Voyage du Président dans le midi de la France (4 septembre), instructions de Persigny ; ses manœuvres ; — comment il obtient que le discours républicain de Lyon devienne le discours impérialiste de Bordeaux (19 octobre) 
 41
§ 5. — Organisation de l’Empire : sénatus-consulte (7 novembre) ; — plébiscite (21 et 22 novembre) ; — Persigny fait élever à 25 millions le chiffre de la liste civile 
 47
§ 6. — L’opposition parlementaire au Corps législatif. Discours et écrits de Montalembert. Sénatus-consulte du 25 décembre 1852 contre toutes les prétentions de l’opposition 
 52
§ 7. — Le mariage de l’Empereur (30 janvier 1853) 
 60
CHAPITRE III
LES PROCÉDÉS DU GOUVERNEMENT DE L’EMPEREUR
§ 1. — L’Empereur règne et gouverne seul. — Les instruments de son gouvernement : le cabinet privé, Mocquard, Franceschini Piétri 
 65
§ 2. — Les ministres ; où, quand ils se réunissaient ; caractère de leurs réunions ; leurs rapports avec l’Empereur 
 71
§ 3. — L’Empereur veut qu’on sache qu’il gouverne ; lettre au maréchal Vaillant. — Qualités de l’Empereur dans son gouvernement : l’audace, la ténacité, le bon sens, la mesure ; ce qu’on a dit de ses hésitations et de ses défaillances. — Il a été souvent mal servi ; pourquoi 
 73
CHAPITRE IV
LE DESSEIN INTÉRIEUR DE NAPOLÉON III
§ 1. — L’ordre par et pour le progrès social. — Mesures inspirées par les exigences de l’ordre. — Mesures dictées par le développement du progrès social. — Les travaux de Paris ; la véritable part qui appartient à Haussmann. — Les travaux de Lyon : Vaïsse 
 83
§ 2. — En sauvegardant l’ordre, l’Empereur ne s’abandonne à aucune réaction ; l’abolition du ministère de la Police 
 88
§ 3. — Procédés de l’Empereur dans son gouvernement intérieur. — Les différentes oppositions. — Comment il les combat. — Jugement de Thiers sur le gouvernement intérieur de Napoléon III 
 89
CHAPITRE V
LE DESSEIN INTERNATIONAL DE NAPOLÉON III
§ 1. — Erreur de ceux qui ont déclaré la politique de l’Empereur énigmatique ; elle se résume d’un mot : le principe des nationalités ; affranchir sans conquérir ; il n’a jamais songé à prendre la Belgique ou le Rhin. Il n’a voulu que Nice et la Savoie ; pourquoi 
 96
§ 2. — Projets de l’Empereur pour les autres. — Sa prédilection pour l’alliance anglaise et pour l’alliance prussienne. — Le rapprochement avec la Russie ne fut qu’un incident de son règne. — Sa constante loyauté 
 103
§ 3. — Pourquoi la politique extérieure de Napoléon III, malgré son désintéressement, a été suspecte de cupidité ; ce fut une conséquence fatale du rétablissement de l’Empire 
 109
§ 4. — L’inquiétude européenne à la suite de la Restauration impériale ; panique anglaise ; manœuvres du tsar Nicolas à Londres, à Vienne et à Berlin ; Bon ami au lieu de frère 
 112
§ 5. — Causes de l’incohérence apparente de la politique impériale ; l’opposition de sa diplomatie. — Considérations générales sur la diplomatie ; les diplomates du second Empire. — De la diplomatie personnelle de l’Empereur : il traitait lui-même les affaires avec les ambassadeurs ; périls de cette conduite 
 118
CHAPITRE VI
QUE L’AFFRANCHISSEMENT DE L’ITALIE EST LE PRINCIPAL DU DESSEIN INTERNATIONAL DE L’EMPEREUR
§ 1. — Aucune initiative n’était à prendre soit en Pologne, soit en Allemagne : l’affranchissement de l’Italie, au contraire, était possible 
 137
§ 2. — L’Empereur se résout à préparer et à opérer l’affranchissement de l’Italie, mais pour lui affranchissement ne signifiait pas unité 
 139
§ 3. — Au moment même où l’Empereur est définitivement le maitre de la politique de la France, Cavour devient premier ministre du roi Victor-Emmanuel. — Comment s’était opéré cet événement : le Connubio avec Rattazzi (5 février 1852) ; la rupture avec d’Azeglio (21 mai) 
 143
§ 4. — Cavour à Paris ; un projet sur le mariage civil entraîne la démission de d’Azeglio ; tentative d’un ministère Balbo. — Capitulation de Victor-Emmanuel : Cavour premier ministre (7 novembre 1852). — Mort de Gioberti (26 octobre) 
 148
CHAPITRE VII
QUE LA GUERRE ÉTAIT LE SEUL MOYEN D’AFFRANCHIR L’ITALIE
§ 1. — La guerre était le seul moyen d’affranchir l’Italie, mais la guerre immédiate eut provoqué une coalition européenne. — Le prétendu décret de l’Empereur annexant la Belgique n’est qu’une sotte invention 
 152
§ 2. — L’Empereur cherche dans la querelle des Lieux Saints le moyen de rompre la Sainte-Alliance du Nord 
 159
CHAPITRE VIII
COMMENT L’EMPEREUR TRAVAILLE A DISSOUDRE LA SAINTE-ALLIANCE
§ 1. — Flegme apparent de l’Empereur 
 162
§ 2. — Agitations de Nicolas 
 163
§ 3. — Mission Menschicow (18 février 1853). — Pour stimuler les Anglais, l’Empereur prend l’initiative de l’envoi de la flotte à Salamine (20 mars 1853). — Aberdeen envoie Stratford à Constantinople. — Tactique habile de Stratford : il arrange l’affaire des Lieux Saints et oblige Menschicow à se découvrir. — Ultimatum de Menschicow ; son rejet (20 mars). — Les deux flottes envoyées à Besica 
 169
§ 4. — Irritation de Nicolas : il ordonne le passage du Pruth (22 juin 1853). — Note de Vienne 
 173
§ 5. — Sûr que les Anglais ne s’arrêteront plus, l’Empereur rentre dans son flegme apparent. — Injures de Victor Hugo et d’Edgar Quinet. — Le Sultan rejette la note de Vienne. — Indignation contre les Turcs ; revirement que produit la publication par un journal de Berlin des réflexions du ministère des Affaires étrangères. — Déclaration de guerre du Sultan (23 octobre) 
 177
§ 6. — Sinope (30 novembre). — Les flottes française et anglaise dans la mer Noire. — Sommation de Napoléon III au Tsar (20 janvier 1854). — Rupture des relations diplomatiques (7 février) 
 182
§ 7. — Déclaration de guerre de la France et de l’Angleterre à la Russie (27 mars). — Traité d’alliance offensive et défensive entre la France et l’Angleterre (10 avril). — Vrais motifs pour lesquels l’Empereur entreprend cette guerre. — Cynisme de Victor Hugo 
 186
LIVRE V
L’AFFRANCHISSEMENT DE L’ITALIE, LA PRÉPARATION
CHAPITRE PREMIER
LA GUERRE CONTRE LA RUSSIE
§ 1. — Lord Raglan, commandant de l’armée anglaise. — Saint-Arnaud à la tête de l’armée française : le maréchal Vaillant, ministre de la Guerre (11 mars 1854) 
 191
§ 2. — Les armées à Gallipoli. — Conception erronée de Saint-Arnaud à laquelle Raglan résiste et qu’on condamne à Paris. — Le quartier général transporté à Varna. — Le plan définitif dépend de l’attitude de l’Autriche 
 194
§ 3. — L’antagonisme à Francfort de Bismarck et des plénipotentiaires autrichiens. — Bismarck conseille de ne pas s’allier à l’Autriche ; il rallie la majorité à la Diète. — Dissidences en Prusse attitude décidée de Frédéric-Guillaume IV. — Effets que cette conduite produit sur Nicolas 
 196
§ 4. — Conséquences diplomatiques et militaires de la résolution de Nicolas ; abandon du siège de Silistrie (26 juin). — L’Empereur a le premier l’idée d’une descente en Crimée ; le ministre de la Guerre anglais Newcastle l’approuve. — Pourquoi au dernier moment il hésite à l’ordonner ; à Varna, Raglan et Saint-Arnaud la décident (18 juillet) 
 205
§ 5. — Effets à Paris de la résolution. — Lettre de l’Empereur à Vaillant. — Les troupes alliées débarquent sur la plage d’Old-Fort (14 septembre) 
 211
CHAPITRE II
EN CRIMÉE
§ 1. — Ce qu’il faut faire quand on est attaqué sur deux frontières : les Russes ne le font pas. — Bataille de l’Alma (20 septembre). — On aurait dû investir Sébastopol avant de l’assiéger dans un large rayon. Menschicow suppose qu’on le fera : ses dispositions. — Sébastopol était à la merci d’un coup de main. — On décide qu’on ne l’attaquera pas par le Nord. — Agonie et mort de Saint-Arnaud (29 septembre 1854) 
 217
§ 2. — Canrobert, le nouveau commandant en chef. — Il décide qu’on renoncera à une attaque brusquée par le Sud. On commence un siège régulier. — Joie des défenseurs de Sébastopol. Bombardement du 17 octobre 
 224
§ 3. — Bataille de Balaclava (25 octobre). Charge Cardigan 
 226
§ 4. — Bataille d’Inkermann (5 novembre). — Les clampins. — Départ du duc de Cambridge et du prince Napoléon. — Héroïque patience de nos soldats 
 232
CHAPITRE III
A PARIS, A LONDRES, A VIENNE
§ 1. — Prédictions lugubres des ennemis de l’Empire. — Noble langage de Barbès : sa grâce. — Réunion du Corps législatif (26 décembre). — Reconstitution de l’armée d’Orient 
 241
§ 2. — Chute du ministère Aberdeen (30 janvier) 
 245
§ 3. — La résistance du roi de Prusse et des États moyens empêche l’Autriche d’adhérer à l’alliance occidentale 
 247
§ 4. — La crainte d’une agression du Piémont arrête aussi l’Autriche. L’Empereur essaye de la calmer en l’attirant dans l’alliance. — Clairvoyance supérieure du Roi et de Cavour ; opposition des autres ministres. — Une conversation de Victor-Emmanuel et de Gramont 
 250
§ 5. — Traité du 2 décembre 1855 par lequel l’Autriche adhère en principe à l’alliance occidentale. — Traité secret du 22 décembre en vue d’une agression du Piémont contre les possessions autrichiennes en Italie 
 256
CHAPITRE IV
A TURIN. TRAITÉ DU 10 JANVIER 1855
§ 1. — Demande officielle au Piémont d’adhérer à l’alliance occidentale. — Empressement du Roi et de Cavour ; opposition de Dabormida, sa retraite : le traité est signé (10 et 26 janvier 1855) 
 262
§ 2. — La loi sur les congrégations religieuses en Piémont. Scrupules du Roi ; la mort de sa mère, de son frère, de sa femme (12, 20 janvier, 10 février). — Il ne veut pas maintenir la loi démission de Cavour (26 avril). — Le Roi le rappelle 
 267
CHAPITRE V
EFFET A SAINT-PÉTERSBOURG DU TRAITÉ DU 2 DÉCEMBRE ; MORT DE NICOLAS EFFET A VIENNE. ÉCHEC DE LA CONFÉRENCE.
§ 1. — Douloureuses émotions de Nicolas au reçu des mauvaises nouvelles de Crimée. — Sa mort (2 mars) 
 271
§ 2. — Les conférences de Vienne (15 mars). — Buol joue Russell et Drouyn de Lhuys. — L’un et l’autre sont désavoués par leur gouvernement. — Walewski aux Affaires étrangères (15 mai 1855) 
 274
CHAPITRE VI
L’EMPEREUR IRA-T-IL EN CRIMÉE ?
§ 1. — Opposition presque générale des conseillers et des généraux au départ de l’Empereur pour la Crimée. — Les Anglais s’y opposent également. — Visite à la reine Victoria à Windsor (16 avril) 
 280
§ 2. — Entrevue de Windsor. — La reine est charmée par l’Empereur. Entretiens avec le prince Albert. — L’Empereur, à la suite de l’attentat Pianori, renonce à son départ (28 avril) 
 285
§ 3. — Impatiences de l’Empereur aux incertitudes de Canrobert ; ordres et contre-ordres ; démission (16 mai) ; remplacement par le général Pélissier 
 289
CHAPITRE VII
NAPOLÉON III ET PÉLISSIER
§ 1. — Caractère de Pélissier. — Son plan opposé à celui de l’Empereur : la lutte qui s’ensuit. — Pélissier, appuyé sur l’autorité de Napoléon Ier, ne tient aucun compte des ordres de l’Empereur. — Prise des ouvrages extérieurs (7 juin). — Malheureux assaut du 18 juin 
 294
§ 2. — Réunion du Corps législatif (2 juillet) : discours de Montalembert 
 304
§ 3. — Grandeur du caractère de Pélissier : rien ne le décourage ni ne le plie ; colère de l’Empereur. — Sa lettre du 3 juillet ; noble et habile résistance de Vaillant secondée par Mac Mahon et Fleury ; la lettre est retenue 
 306
§ 4. — Pélissier obtient la pleine liberté du commandement 
 313
§ 5. — Bataille de la Tchernaïa (16 août). L’assaut de Sébastopol ; prise de Malakoff. La victoire (8 septembre) 
 315
CHAPITRE VIII
LA PAIX
§ 1. — Visites royales à Paris : la reine Victoria (18 août) ; le roi Victor-Emmanuel (23 novembre) 
 324
§ 2. — Dispositions pacifiques de l’Empereur et de la nation. — Intervention de l’Autriche ; son ultimatum (15 décembre) 
 327
§ 3. — La question de la guerre à outrance se pose dans les conseils du Tsar Alexandre II : on ne l’adopte pas ; signature des préliminaires de paix (1er  février 1856). Réunion du Congrès de Paris (25 février) 
 332
CHAPITRE IX
LE CONGRÈS DE PARIS
§ 1. — L’Empereur, en restant fidèle à l’alliance anglaise, adoucit la défaite russe. Il décide l’admission de la Prusse. — Conditions de la paix avec la Russie 
 338
§ 2. — Organisation des Principautés danubiennes. Pour se tirer d’embarras, le congrès adopte le principe des nationalités et lui donne une sanction internationale. — Signature du traité général (30 mars) 
 345
§ 3. — Tentatives infructueuses de l’Empereur pour arrondir le Piémont ; — il fait introduire par Walewski la question italienne au congrès (8 avril) 
 349
§ 4. — Hallucination belliqueuse de Cavour ; les Anglais la calment. — Pour la Pologne, l’Empereur n’obtient pas même une discussion au congrès 
 356
§ 5. — Désintéressement de l’Empereur pour la France. — Déclarations sur le droit des neutres : signature d’une convention secrète (15 avril) entre l’Angleterre, l’Autriche et la France pour la garantie du Traité de Paris ; l’Empereur la révèle au plénipotentiaire russe 
 361
§ 6. — Naissance du Prince impérial (16 mars). — Fêtes et promotions. — Évacuation de la Crimée (5 juillet 1856) 
 365
CHAPITRE X
L’EMPEREUR A LA LIBERTÉ DES ALLIANCES LA RUSSIE OFFRE LA SIENNE ; IL PRÉFÈRE L’ALLIANCE ANGLAISE
§ 1. — Admirable situation de l’Empereur après la paix de Paris. — Enthousiasme de Thiers ; comment l’Empereur y répond ; première tentative d’un empire libéral 
 369
§ 2. — Le nouveau Tsar Alexandre II, le nouveau chancelier Gortschacow. L’alliance avec la France et la Prusse est le pivot de la politique du nouveau chancelier ; il offre à l’Empereur l’alliance russe ; Morny la lui conseille 
 372
§ 3. — En Prusse, dispositions également favorables à l’Empereur. — Bismarck conseille l’alliance française 
 380
§ 4. — L’Empereur aurait accepté l’alliance russe si l’Angleterre avait voulu y entrer comme la Prusse était prête à le faire ; — les ministres anglais ne veulent pas se détacher de l’Autriche. L’Empereur ne voulant pas rompre avec eux ne se décide pas à l’alliance russe. C’est l’erreur capitale de sa politique extérieure 
 386
CHAPITRE XI
FROISSEMENTS ENTRE LE CABINET DE LONDRES ET L’EMPEREUR A PROPOS DE L’EXÉCUTION DU TRAITÉ DE PARIS
§ 1. — Premier nuage entre le cabinet anglais et l’Empereur en Espagne à la suite du renversement d’Espartero (juillet 1856). — Observation de l’Empereur en réponse à une note de Vaillant 
 391
§ 2. — Difficultés sur l’île des Serpents et Bolgrad. — L’Empereur règle seul la première et se sert de Cavour pour arranger la seconde 
 393
CHAPITRE XII
L’INTERMÈDE DE NEUCHATEL
§ 1. — Coup de main sur Neuchâtel (3 septembre 1856) ; sa répression. — Rupture entre la Prusse et la Suisse. — Frédéric-Guillaume IV sollicite la médiation de l’Empereur. Celui-ci l’accorde et obtient la libération des prisonniers et la convocation d’une conférence 
 399
§ 2. — La conférence ; le traité ; la mission du prince-Napoléon à Berlin (6 mai) 
 403
CHAPITRE XIII
DIFFICULTÉS QUE RENCONTRE L’EMPEREUR A CONSTITUER LA NATIONALITÉ ROUMAINE. — L’ENTREVUE D’OSBORNE
§ 1. — L’Empereur veut obtenir pour les Roumains l’indépendance sous un prince étranger ; opposition de la Turquie, de l’Autriche, appuyée par l’Angleterre. — L’Empereur est mal soutenu et même ouvertement combattu par Persigny à Londres 
 405
§ 2. — Vogoridès frelate les élections en Moldavie. — Réclamations de Thouvenel. — Tension avec l’Angleterre 
 413
§ 3. — L’entrevue d’Osborne (5 août) ; après des explications un peu aigres on arrive à une entente (9 août). — Nouveaux entretiens avec le prince Albert dans la revision des traités de 1815 ; il n’y est question ni de la Belgique ni du Rhin 
 415
CHAPITRE XIV
L’ENTREVUE DE STUTTGARD
§ 1. — Caractère de l’entrevue (25 septembre) ; elle n’a été qu’une entente générale sans application spéciale 
 421
CHAPITRE XV
CONSTITUTION DE LA NATIONALITÉ ROUMAINE
§ 1. — Les élections moldaves sont recommencées ; les deux Divans votent la réunion des deux principautés (19 et 21 octobre 1857). — La Conférence s’oppose, contre la justice, à cette réunion : habile transaction de l’Empereur (19 août 1858). — Couza est nommé hospodar dans les deux principautés (17 janvier et 5 février 1859). L’Empereur obtient de la conférence la sanction de cette double élection ; malgré des restrictions illusoires, la nationalité roumaine est constituée (6 septembre 1859). — Sans l’appui fidèle de la Russie, l’Empereur n’eût pas obtenu cette victoire du principe des nationalités 
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CHAPITRE XVI
COMMENT CAVOUR ASSURÉ DU CONCOURS DE L’EMPEREUR OBTIENT CELUI DES RÉPUBLICAINS DE FRANCE ET D’ITALIE. — MANIN
§ 1. — Manin, réfugié à Paris, quoique républicain, se rallie à la monarchie de Savoie pour obtenir l’indépendance et l’unité de l’Italie. — Secondé par Henri Martin, il rend les républicains français monarchiques en Italie 
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§ 2. — Succès de la politique de Manin : fondation de la Société nationale par Lafarina. — Garibaldi, quoique républicain, se rallie à la maison de Savoie. — Entente de Cavour et La Farina (12 septembre 1856). — Colère de Mazzini 
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CHAPITRE XVII
SYSTÈME AGRESSIF DE CAVOUR CONTRE L’AUTRICHE ET LES PRINCES ITALIENS. — LE ROI DE NAPLES ET LE PAPE
§ 1. — Système agressif de Cavour contre l’Autriche, malgré les adoucissements apportés dans le gouvernement du Lombardo-Vénitien par l’archiduc Maximilien. — Rupture des relations (22 mars 1858). L’Empereur soutient le Piémont contre l’Autriche et contre l’Angleterre 
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§ 2. — A l’égard des Princes italiens, le système de Cavour est de dénoncer leurs mauvais gouvernements à l’indignation publique. — Il entraîne la France et l’Angleterre à présenter des remontrances au roi de Naples. — Comment celui-ci les reçoit. — Attentat d’Agesilao Milano et de Pisacane (octobre 1856 et juin 1857). — Gramont ambassadeur à Rome (septembre 1857) 
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§ 3. — Élections piémontaises de novembre 1857 : succès des conservateurs ; émoi de Cavour. — Rupture du Connubio par la démission de Rattazzi (13 janvier 1858) 
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CHAPITRE XVIII
L’ATTENTAT ORSINI. SES CONSÉQUENCES EN FRANCE ET EN EUROPE
§ 1. — Attentat Orsini (14 janvier 1858) ; les assassins se livrent 
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^§ 2. Effarement du gouvernement impérial ; la loi de sûreté générale ; réclamations auprès des gouvernements voisins. — La bonne volonté de Palmerston paralysée par les adresses des colonels publiées au Journal officiel. — Sa chute ; cabinet Derby-Malmesbury (24 février 1858). — Pélissier remplace Persigny comme ambassadeur à Londres (mars) 
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§ 3. Exigences excessives du gouvernement impérial en Piémont. — Ce que Cavour leur concède, ce qu’il leur refuse. — Mission de Della Rocca (fin janvier) ; son succès. — Lettres d’Orsini à l’Empereur ; son exécution (13 mars). — L’Empereur demande à Cavour de publier son testament dans la Gazette officielle. — Il l’appelle à Plombières 
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CHAPITRE XIX
PLOMBIÈRES
§ 1. — Les conversations et les accords de Plombières (21 juillet 1858) 
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§ 2. — La portée véritable des arrangements de Plombières 
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CHAPITRE XX
TENTATIVES POUR DISSIPER LES DÉFIANCES DE L’EUROPE ; L’EMPEREUR A CHERBOURG : LE PRINCE NAPOLEON A VARSOVIE
§ 1. — Entrevue de Cherbourg avec la reine Victoria (4 août) 
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§ 2. — L’Empereur appelle le prince Napoléon à Biarritz, lui révèle ses projets et le charge d’une mission auprès du Tsar (septembre) 
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§ 3. — Continuation de la lutte à la Diète entre Bismarck et les plénipotentiaires autrichiens : cela rend Bismarck presque libéral 
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§ 4. Le prince de Prusse régent du royaume (8 octobre 1858). — Son discours-programme ; Son nouveau ministère : le prince Antoine de Hohenzollern ; Schleinitz 
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CHAPITRE XXI
LES PRÉPARATIFS DE CAVOUR
§ 1. — Cavour communique les projets de Plombières à Lafarina, à Pasolini. — Véritable version de l’enlèvement du jeune juif Mortara (octobre 1858) 
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§ 2. — Plan de soulèvement arrêté entre Cavour et Lafarina pour le printemps de 1859 (19 octobre). — Cavour espère un moment un casus belli oriental. — Échec de l’archiduc Maximilien 
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§ 3. — L’Angleterre se prononce de plus en plus contre une guerre en Italie 
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CHAPITRE XXII
LE TRAITÉ SECRET DU 10 DÉCEMBRE 1858
§ 1. — Clauses du traité du 10 décembre 1858. — On en instruit Walewski 
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§ 2. — A la suite de ce traité, le langage de Cavour, celui de Victor-Emmanuel deviennent plus imprudents. — Paroles de l’Empereur à Hübner le 1er  janvier 1859 ; leur effet en France et en Europe. — Niel et le prince Napoléon à Turin. Convention militaire du 18 janvier. Mariage du prince Napoléon (30 janvier) 
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§ 3. — Discours de l’Empereur à l’ouverture du Corps législatif (7 février). — Brochure de La Guéronnière 
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§ 4. — Immobilité de l’Italie. — Résistances que l’Empereur rencontre autour de lui parmi ses conseillers et ses généraux 
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§ 5. — Mémoire justificatif de l’Empereur pour ses ministres 
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§ 6. — Les mauvaises dispositions de l’Angleterre et de l’Allemagne s’aggravent. — Bismarck envoyé à Pétersbourg (29 janvier) 
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CHAPITRE XXIII
LES NÉGOCIATIONS FORCÉES ET INUTILES
§ 1. — Aucun arrangement n’était possible entre des prétentions inconciliables : Malmesbury essaye cependant une médiation (18 février) ; sans croire à son succès. l’Empereur s’y prête. Article du Journal officiel du 5 mars. — Démission du prince Napoléon, du ministère de l’Algérie et des Colonies (7 mars). — Note au Journal officiel sur l’Allemagne (15 mars) 
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§ 2. — Gortschacow propose un congrès (17 mars). — Thiers dénonce en Angleterre cette proposition comme une ruse de l’Empereur pour gagner du temps. — Les quatre points arrêtés, l’Autriche en ajoute un cinquième : le désarmement préalable du Piémont 
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§ 3. — Exaspération que cause à Cavour la proposition du Congrès ; l’Empereur l’appelle à Paris (du 26 mars au 1er  avril). — Lettre de l’Empereur a Cavour 
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§ 4. — Sang-froid de Victor Emmanuel ; activité de Cavour ; envoi à Londres de Massimo d’Azeglio ; concessions de l’Angleterre 
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CHAPITRE XXIV
LE DÉNOUEMENT
§ 1. — L’Empereur dénoue la situation conseils qu’il donne à Cavour (17 avril). — Nouvelles concessions du gouvernement anglais qui admet au Congrès les puissances italiennes comme à Laybach. — L’Empereur somme Cavour de les accepter sans conditions. — Désespoir de Cavour (19 avril). — Belle attitude de Massimo d’Azeglio 
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§ 2. — François-Joseph ne veut consentir à aucun prix à l’entrée du Piémont au Congrès. — Sans attendre la réponse de Cavour aux dernières propositions anglaises, il le somme de désarmer dans trois jours (21 avril). — Cavour rejette l’ultimatum (26 avril) 
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§ 3. — Une suprême intervention de l’Angleterre retarde de deux jours le passage du Tessin par les troupes autrichiennes. — Échec de cette intervention. — Entrée des troupes autrichiennes en Piémont (29 avril). — L’Empereur déclare ouvert le casus belli prévu par le traité du 10 décembre 1858, et rompt ses relations avec l’Autriche. — Adieux de Hübner à l’Impératrice 
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§ 4. — Réprobation universelle contre l’Autriche : ce jugement était inique et superficiel 
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§ 5. L’Empereur a été depuis Plombières le directeur prédominant, ou peut dire unique de l’action. — La guerre qu’il entreprend, légitime et forcée, généreuse et favorable à nos intérêts, n’était pas contraire à la tradition nationale ; elle ne constituait pas un acte despotique du pouvoir personnel, mais l’accomplissement d’un vœu de toute la France libérale depuis 1815 
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ÉCLAIRCISSEMENTS
I. — La fusillade du boulevard Montmartre. — Lettres du général Rebillot et de M. Charles Bocher 
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II. — Du droit divin des gouvernements ; la véritable doctrine catholique et libérale 
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III. — Abdel-el-Kader, sa captivité 
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IV. — Lettre du maréchal Canrobert sur le prince Napoléon en Crimée 
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Paris. Typ. Chamerot et Renouard, 19, rue des Saints-Pères. 35974.