Notes sur le Grand-Pressigny et ses environs (5)

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Bulletin de la Société archéologique de TouraineVIII (p. 427-437).
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Notes sur le Grand-Pressigny
et ses environs


Commune du Grand-Pressigny
Suite[1]

Famille de Villequier

Antoinette de Maignelais et André de Villequier, son mari. — André de Villequier, seigneur de Saint-Sauveurle-Vicomte, de Montrésor, de la Guerche, des Iles d’Oléron, etc., premier gentilhomme de la chambre du roi, capitaine de 50 hommes d’armes et de la Rochelle.

Il épousa en 1450 Antoinette de Maignelais et devint seigneur de la Guerche.

Henri Martin, dans son histoire de France, parle de ce mariage en des termes qui sont loin d’être flatteurs pour les deux époux. Nous citons cet historien :

«... Tandis que Charles VII (1450) étalait une grande douleur d’apparat à la mort d’Agnès Sorel en lui faisant élever deux somptueux monuments à Jumièges et à Loches, la belle des belles était déjà publiquement remplacée par une rivale qui l’avait supplantée en secret dans les derniers temps de sa vie. C’était sa propre cousine, Antoinette de Maignelais, vile créature qui inaugura des exemples de corruption jusqu’alors inconnus et depuis trop bien suivis et se fit marier par le roi afin d’avoir une position officielle, à un pauvre gentilhomme, le sire de Villequier, dont Charles VII dora et titra la honte. Il devint conseiller et chambellan du roi... etc. Antoinette assura la perpétuité de son crédit en se faisant la surintendante d’une espèce de harem qu’elle remplissait de jeunes filles séduites ou achetées à leurs parents. »

André de Villequier fit son testament le 15 juin 1454. Il mourut la même année en laissant d’Antoinette de Maignelais plusieurs enfants dont Artus, qui suit, et Antoine.

Sa veuve, devenue tutrice de ses enfants mineurs, rendit hommage au roi des terres qu’elle détenait le 16 juillet 1454. Elle devint ensuite la maîtresse du duc de Bretagne, François II ; elle poussa ce prince à entrer dans la Ligue du bien public formée contre Louis XI (1465). En punition de ses intrigues, Louis XI confisqua les terres d’Étableau, de la Guerche et de Montrésor, mais à la paix les biens d’Antoinette lui furent rendus ; elle fut même confirmée dans une pension de 6000 livres qu’elle recevait, et gratifiée des seigneureries de Montmorillon et de l’île d’Oléron. Elle eut deux fils et deux filles du duc de Bretagne. Des largesses de ce duc elle acheta la terre de Chollet et y fit sa demeure. Elle mourut vers l’an 1474.

Elle était fille de Jean, dit Tristan, seigneur de Maignelais, capitaine de Gournay et de Creil, et de Marie de Jouy.


Artus de Villequier, fils du précédent.

Il épousa Marie de Monberon, fille de Guichard de Monberon et de Catherine Martel.

Après la mort d’André de Villequier, ses deux enfants Artus et Antoine eurent un procès occasionné par le partage de la succession et terminé par un arrêt du Parlement qui décida qu’Artus, comme aîné, aurait la moitié des domaines de la Guerche, d’Étableau et de Montrésor avec les manoirs principaux, et qu’Antoine aurait l’autre moitié mais sans aucun droit sur les manoirs [2] Antoine fut conseiller et chambellan du roi ; il mourut en 1490 laissant de son mariage avec Charlotte de Bretagne un fils unique, François, qui mourut en bas âge et dont la succession fut recueillie par Jean-Baptiste de Villequier qui suit, né du mariage d’Artus de Villequier avec Marie de Monberon.


Jean-Baptiste de Villequier, fils du précédent, seigneur d’Étableau, vicomte de la Guerche, etc.

Il épousa : 1° Jacqueline de Miolans, inhumée dans l’église de la Guerche, laissant un testament en date du 17 septembre 1518 ;

2° Et par contrat du 28 mai 1519, Anne de Rochechouart, née en 1506, fille d’Aimery de Rochechouart, comte de Mortemart et de Jeanne de Ponville. Anne de Rochechouart dame d’Étableau, figure en qualité de marraine au Grand-Pressignyle 13 août 1579 [3]. — Un frère de cette dame, François, sieur de Mortemart, né le 25 décembre 1502, épousa Renée Taveau, fille unique de Léon, sieur de Lussac et de Jeanne Frottier. Cette Renée Taveau étant tombée en pâmoison fut crue morte et ensevelie avec un diamant à son doigt. Un de ses domestiques voulant dérober ce bijou ouvrit son cercueil pendant la nuit et la trouva vivante. Elle eut depuis plusieurs enfants. Ce fait donna lieu à la fable que François de Mortemart avait eu des enfants d’un démon succube qui avait pris la forme d’une femme.

En 1559 Jean-Baptiste de Villequier comparaissait à la seconde réformation de la coutume de Touraine.

De son premier mariage il eut un fils, René, qui mourut jeune.

Et du second : 1° Claude, vicomte de la Guerche, décédé sans postérité ; 2° René qui suit ; 3° et Jacqueline qui épousa Claude Savary, seigneur de Lancôme.


René, fils du précédent et frère de Claude, vicomte de la Guerche, dit le Jeune et le Gros, possédait Étableau et Chanceaux en 1569.

D’abord grand-maître de la maison de Henri III lorsqu’il n’était encore que roi de Pologne, il fut ensuite son capitaine des gardes lorsqu’il devint roi de France, puis premier gentilhomme de sa chambre, chevalier de l’ordre du Saint-Esprit (1578), gouverneur de Paris et de l’Île de France.

Un passage de Henri Martin (Histoire de France), que nous citons ici, fait suffisamment connaître ce personnage : «… Henri III fit quelques choix bien entendus. Il donna (1578) le bâton de maréchal à Biron, à Ma« tignon et à d’Aumont, braves et habiles capitaines, mais il perdit le bénéfice de ces choix en élevant des misérables, tels que René de Villequier et François d’O, les Narcisses et les Pallas qui présidaient dans sa cour impure à des mystères dignes de Néron et d’Elagabale. C’étaient Villequier et d’O, le beau-père et le gendre tous deux connus, surtout Villequier, par leurs habitudes infâmes, qui avaient introduit la plupart des mignons auprès de Henri III. L’exécration qu’inspirait Villequier était au comble depuis qu’il avait poignardé sa femme enceinte à Poitiers, presque sous les yeux du roi, « qui haïssait cette dame parce qu’elle avait médit de Sa Majesté en pleine compagnie » et qui accorda sans difficulté rémission d’un crime ordonné ou consenti par lui. Villequier prétexta l’in« conduite de sa femme qui était notoire et dont il ne s’était jamais soucié. Il prétendait en outre qu’elle avait voulu l’empoisonner de concert avec un amant. »

En 1588 il prit part à la journée dite des Barricades à Paris, comme gouverneur de cette ville pour le parti du roi.

Il épousa :

Françoise de la Marck dont il eut une fille unique, Charlotte-Catherine, qui va suivre.

Et en second mariage Louise de Savonnières dont il eut Claude, qui suit.

Il mourut le 22 septembre 1590.

Après sa mort, Louise de Savonnières se remaria à Martin du Bellay, prince d’Yvetot. Ce dernier recevait le 5 mars 1607 l’aveu féodal de Georges de Bouchardière, Seigneur de la Duretière : « De vous, très haut et très puissant seigneur, messire Martin du Bellay, chevalier de l’ordre du roi, etc., et de vous, haute et puissante dame Louise de Savonnières votre épouse, aussi seigneur et dame à cause d’elle des châtellenies, terres et seigneuries d’Estableau et Chanceaux, j’ai Georges de Bouchardière, escuyer, Seigneur de la Duretière et du fief du Chêne, advoue, etc.. »


Claude de Villequier, fils du précédent et de Louise de Savonnières.

Mort sans enfants en 1607 à Fontainebleau, à 19 ans.

Ses propriétés furent recueillies par sa sœur, qui suit.


Charlotte-Catherine, sœur du précédent.

Elle fut mariée deux fois : 1° avec François d’O, seigneur du Fresne et de Maillebois, surintendant des finances sous Henri III ; 2° Et avec Jacques d’Aumont, baron de Chapes.


Barons du Grand-Pressigny


Vers la première moitié du XVIe siècle, la châtellenie d’Etableau fit retour aux barons du Grand-Pressigny en vertu d’adjudication dont la date précise nous est inconnue mais qui paraît avoir été prononcée sur saisie féodale, et jusqu’à la Révolution elle est restée en leur possession.

3. — Abbaye de Clairefeuille

Dans la forêt de Pressigny se trouvent les ruines d’une ancienne abbaye de Grandmontains (ordre religieux fondé par Saint-Etienne), connue sous le nom d’abbaye de Clairefeuille.

Suivant la tradition rapportée par Dufour [4], ce monastère fut détruit dans le XVIIe siècle par un duc de Lorges. Ce seigneur aurait, dit-on, fait attacher les moines à la queue de plusieurs chevaux et les aurait fait jeter ensuite dans un étang voisin de leur maison. Il est certain, dit encore le même auteur, que Clairefeuille (clarus folius) était un ancien prieuré de l’ordre de Grandmont, dont la réunion à la maison conventuelle de Bois-Rahier, près Tours, était déjà effectuée au commencement du XVIIe siècle.

Les registres de l’état civil du Grand-Pressigny constatent qu’en 1604 il a été fondu une cloche pour l’église de Clairefeuille.

Clairefeuille n’est plus aujourd’hui qu’une simple ferme qui devint au cours du XVIIe siècle la propriété des seigneurs du Grand-Pressigny.

Dans le bois qui l’entoure et que l’on désigne sous le nom de forêt du Grand-Pressigny, il existe des amas assez considérables de mâchefer. Ces scories sont le résidu de forges à bras détruites depuis longtemps et dont on fait remonter l’origine jusqu’à l’époque gauloise.


4. — La Vienne (seigneurie)

La seigneurie de la Vienne dépendait autrefois de la terre de Pressigny.

Antérieurement, elle avait appartenu à la famille de Bouchardière.

A. — Vers la fin du XVIe siècle, le seigneur de la Vienne était Georges de Bouchardière écuyer, sieur de la Duretière et de la Vienne, marié en premier mariage à Louise de Montalembert et en second à Renée de Rougemont. Il n’existait plus en 1623.

Les enfants de Georges furent : 1° Gabrielle, qui épousa René de Lestenou, seigneur de Boucferré ; 2° Claude, qui suit ; 3° et René, sieur de Valençay et de la Barbotinière, homme d’armes delà compagnie du roi. Ce dernier épousa à Barrou le 14 juin 1621 Anne François, fille de Honorat François, seigneur des Courtils de Barrou, et de ce mariage sont issus René et Renée.

B. — Claude de Bouchardière, sieur de la Duretière et de la Vienne, baptisé à la Guerche le 13 novembre 1590, marié à Madeleine Dumoulin. — De ce mariage sont nés : 1° Emmanuel, qui suit ; 2° Claude, baptisé à Etableau le 13 mai 1623 ; 3° Louise, baptisée au même lieu le même jour ; 4° Marie, baptisée aussi à Etableau le 7 mai 1624 ; 5° Et Charlotte dont le baptême eut lieu également à Etableau le 26 août 1628.

C. — Emmanuel de Bouchardière, baptisé au Grand-Pressigny le 3 janvier 1621. Il épousa le 13 juin 1650 Marie de Thiauges, fille de Daniel, seigneur du Roullet, et sœur de Louis de Thianges qui se rendit célèbre par la terreur qu’il inspira à Saint-Flovier et dans les environs par ses crimes et sa tyrannie.

Il y a quelques années, l’ancien manoir de la Vienne a été démoli et reconstruit à neuf ; il est transformé maintenant en une jolie maison d’habitation qui domine et orne la vallée de la Claise.

La terre de la Vienne appartient actuellement à M. François.

Au-dessus de Tune des portes d’entrée de l’ancienne maison d’habitation on remarquait une pierre portant un écusson avec des armes sculptées : trois besants, posés 2 et 1 sur champ dont l’émail ne pouvait être reconnu. Ces armes sont celles de la famille Poitevin. On peut en conclure que cette famille a possédé la Vienne avant la famille de Bouchardière. — Le Dictionnaire géographique de Touraine (t. VI, p. 401) dit qu’en 1551 elle appartenait à Jeanne de Marans, veuve de Louis Poitevin, écuyer. Dans le contrat d’acquisition de la terre du Grand-Pressigny faite le 31 août 1690 par Mme de Nancré, la seigneurie de la Vienne qui faisait partie de cette terre est comprise dans la vente avec cette simple désignation : la terre et seigneurie de la Vienne consistant en maison, métairie, terres labourables, prés, bois et autres héritages.


5. — La Groitière (seigneurie)

La Groitière faisait partie également des dépendances de la terre du Grand-Pressigny.

Elle fut vendue par Mme de Nancré, baronne du Grand-Pressigny, à Claude Chrétien, sieur des Imbertières, suivant contrat passé devant Berthelot, notaire du Grand-Pressigny, le 31 octobre 1696. Claude Chrétien et Marie Garnier, sa femme, la transmirent à leurs enfants qui étaient Marthe Chrétien veuve Urbain Rullière, Suzanne Chrétien femme Jean Begenne, et Antoine Chrétien.

Ceux-ci en consentirent la vente à François Arnault-Dubreuil et à Jeanne-Charlotte Chevrier-Favier, sa femme, par contrat passé devant Chevrier-Favier, notaire au Grand-Pressigny le 17 mai 1777.

Ces derniers la laissèrent dans leurs successions à leurs enfants. Elle échut par partage à Marie-Jeanne Arnault, épouse de Louis-Gilbert Barrault de la Glandière et à Anne-Marie-Pierre Arnault, épouse de PierreDenis Rousseau. Après leur décès, arrivé sans postérité, elle fut attribuée aussi par partage à Jean-FrançoisProsper Arnault-Dubreuil, leur frère, qui en fit donation à Mme Evelina Arnault-Dubreuil, sa fille, épouse de M. Emile-Adolphe Breton. M. Emilien Breton, leur fils, en est actuellement le propriétaire.

M. et Mme Breton-Dubreuil ont déplacé et fait reconstruire à neuf l’ensemble des bâtiments de la Groitière.


6. — L’Allier (seigneurie)

La seigneurie de l’Allier dépendait de la terre du Grand-Pressigny, et après 1789 ce domaine devint la propriété de M. Arnault-Dubreuil.

S’il faut en croire Dufour [5], le domaine de l’Allier qu’il nomme la terre d’Analiæae serait d’une origine fort ancienne, et se trouvait appartenir à l’église de St.-Martin de Tours lorsque la maison de Pressigny vint s’établir dans la contrée.

En 1684, la cour de l’Allier se trouvait sans clôture et il n’y avait plus d’étables pour loger les bestiaux. Cet état de choses obligea le fermier, nommé Jean Chevrier,à présenter une requête au baron de Pressigny en lui exposant qu’il ne pouvait plus demeurer à l’Allier, à moins que la grande cour ne fût close et des étables construites pour loger ses troupeaux et les mettre à l’abri des loups. Sur cette requête, le baron de Pressigny donna l’ordre de vendre quelques noyers, et le 15 mars 1684 un marché fut conclu avec plusieurs ouvriers pour faire construire deux petites étables proche le cellier, refaire les murailles de la grande cour avec deux grands portails et deux, portes bâtardes, et faire à la boulangerie et aux bâtiments d’habitations différentes réparations.


7. — Bouc-ferré (seigneurie)

On trouvera au tome XVII, p. 112 etc. des Mémoires de la Société Archéologique de Touraine la notice que nous avons donnée sur la terre de Bouc-ferré, ancienne seigneurie qui a été possédée pendant plus de 400 ans par la famille de Lestenou. Elle comprend une liste chronologique et généalogique de ses seigneurs depuis Jeanne de Bouc-ferré qui épousa Jean de Lestenou, vivant en 1433, jusqu’à Joseph Isaac de Lestenou, décédé à Bouc-ferré le 3 juillet 1807.

Il dépend de Bouc-ferré les domaines du Rouchoux, de la Russellerie (autrefois Lussellerie), de la Poterie, de la Croix, de l’Epinelte (ancienne seigneurie qui a appartenu à la famille des Housseaux) et de la Raterie. Notre notice s’occupe également de ces différents domaines.

Afin d’abréger notre travail nous nous bornons à renvoyer au volume précité.


8. — La Borde, la Joubardière, la Pinetterie

Ces propriétés ont appartenu à la famille Le François.

Honorat François, sieur de la Borde, capitaine au château du Grand-Pressigny vers 1600, devint ensuite propriétaire des Courtils de Barrou.

Jean, fils d’Honorat, seigneur de Soulangé et de la Borde, possédait aussi le domaine de la Joubardière. Il naquit à Barrou en 1619, mourut le 17 juin 1694 et fut inhumé en la chapelle de la Borde dans l’église du Grand-Pressigny.

Par bail à rente passé devant Ténèbre, notaire au Grand-Pressigny, le 8 novembre 16S0, Jean François sieur de la Borde et de Soulangé arrenta à Pierre Duplessis notaire au Grand-Pressigny : 1° le lieu et métairie de la Joubardière ; 2° le lieu et métairie de la Borde ; 3° et la borderie de la Cognauderie et de la Pinetterie qui n’avait alors aucun logement mais seulement des masures et des vestiges de bâtiments ; 4° et diverses rentes, le tout moyennant 310livres de rente.

La Borde relevait pour partie de la Guerche envers laquelle elle était tenue à deux chapons et 30 sols de cens et rente.

La Joubardière est appelée à acquérir une certaine importance par suite de l’établissement des gares des deux lignes de chemin de fer qui desservent le Grand-Pressigny.


9. — La Villatte

La métairie de la Villatte dépendait autrefois de la terre du Grand-Pressigny.

Comme la Borde, elle relevait pour partie de la vicomte de la Guerche, au devoir de 5 sols et de deux chapons par an. Le 24 mai 1683, le baron du Grand-Pressigny en passait déclaration à « haute et puissante dame damée Anne d’Aumont, femme séparée de biens de messire Gilles Fouquet, vicomtesse de la Guerche ».

Cette déclaration fait connaître qu’un des anciens propriétaires de la métairie de la Villatte, nommé Robert Chesneau, fit donation de cette métairie et de diverses autres propriétés pour la fondation, dans l’église du Grand-Pressigny, d’une chapelle érigée sous le titre de chapelle de la Borde, et pour l’entretien de ses chapelains. Elle indique aussi que par suite d’arrangements les chapelains cédèrent ensuite cette chapelle aux barons du Grand-Pressigny (voir plus haut le chapitre qui concerne l’église).

Plusieurs souterrains existent sous la cour de la Villatte. On y communique par une petite ouverture ménagée dans l’orifice du puits à eau à deux mètres environ au-dessous du sol.


Malardier.

(A suivre.)

  1. Bulletin, t. IV, p. 424 ; t. VI, pp. 313 et 408 ; t. VIII, p. 368.
  2. Dictionnaire géographique de Tours, t. III, p. 277.
  3. Reg. de l’état civil du Grand-Pressigny.
  4. Dictionnaire de l’arrondissement de Loches, t.II, p. 369.
  5. Histoire de l’arrondissement de Loches, t. II, p. 361.