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Page:Œuvres complètes de Condillac, tome 5 - Traité des animaux, 1803.djvu/41

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n’a pas besoin d’être instruit, que ce sens est le premier dans les bêtes, et que seul il pouroit leur tenir lieu de tous les autres. In-4°, t. 4, p. 31, 50 ; in-12, t. 7, p. 43, 70.

Il me semble qu’il en auroit jugé tout autrement, s’il avoit apliqué à l’odorat les principes qu’il adopte en traitant de la vue, c’étoit le cas de généraliser.

L’animal, suivant ces principes, voit d’abord tout en lui-même, parce que les images des objets sont dans ses yeux. Or, M. de B. conviendra sans doute que les images tracées par les rayons de lumiere, ne sont que des ébranlemens produits dans le nerf optique, comme les sensations de l’odorat ne sont que des ébranlemens produits dans le nerf qui est le siège des odeurs. Nous pouvons donc substituer les ébranlemens aux images ; et