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INDÉTERMINÉES.

procédés ordinaires du calcul des variations, et quelles vérités nouvelles nous avons ajoutées à celles qui étaient déjà découvertes, nous répondrons que tel n’a pas été notre but ; que nous conseillerons même de préférer, dans la pratique, comme nous employons nous-mêmes pour notre propre usage, la méthode des variations proprement dite. Tout ce que nous nous sommes uniquement proposé, c’est de ramener la solution des problèmes qui ont donné naissance à cette méthode, à une forme qui n’exigeât que l’application des notions les plus communes, des théories les plus vulgaires ; c’est en un mot de faire en sorte qu’en lisant ceci chacun demeure convaincu que les questions de maxima et de minima, dans les formules intégrales indéterminées, n’exigent pas, pour être résolues, plus de contention d’esprit que n’en demandent tant d’autres questions qui, jusqu’ici, n’ont pas passé pour difficiles ; et nous n’aurons aucun regret de nos soins, si l’on trouve que nous ne sommes pas demeurés trop loin du but.

85. Nous devons, en terminant, réclamer l’indulgence du lecteur pour les négligences, nombreuses sans doute, et même pour les erreurs, qui auront pu se glisser dans cet écrit. S’il en faut croire ce qu’on trouve dans un Opuscule de M. le D.r Prompt, imprimé en 1820, le travail de l’illustre Lagrange sur la même matière ne serait pas lui-même exempt de reproches. Les notations embarrassantes de ce grand géomètre d’une part, et de l’autre le laconisme de M. Prompt, ne nous ont pas encore permis de vérifier jusqu’à quel point ces reproches peuvent être fondés ; mais c’est là un sujet sur lequel nous nous proposons de revenir dans une autre circonstance[1].

  1. Le lecteur est prié d’observer qu’à la page 6, ligne 7, en remontant, tous les doivent être changés en