cave, et d’autant plus qu’elle sera plus épaisse ; 3.o que conséquemment à courbure et épaisseur égales les lentilles convexes doivent plus amplifier l’angle sous lequel nous voyons les objets que les lentilles concaves ne doivent le réduire.
Si l’on conçoit que les points et se rapprochent peu à peu du point de manière à diminuer de plus en plus la longueur de la droite ou bien, si l’on conçoit que le point s’éloigne peu à peu, en demeurant toujours sur la droite ou enfin si l’on imagine que ces deux circonstances aient lieu à la fois ; il est clair que l’angle diminuera sans cesse ; que par conséquent les points et marcheront respectivement vers et de sorte que et tendront à se prolonger suivant et et que l’image de la droite tendra sans cesse à se redresser et à se confondre avec la droite qui lui est égale et parallèle.
Ainsi, lorsqu’un objet est vu sous un fort petit angle, ce qui peut également provenir de sa petitesse réelle ou de son éloignement de l’œil ou de ces deux causes à la fois, l’interposition d’un verre plan à faces parallèles entre l’œil et un tel objet, quelle qu’en puisse être d’ailleurs l’épaisseur, n’a d’autre effet apparent que de rapprocher l’image de cet objet de l’œil, d’une quantité moindre pourtant que l’épaisseur du verre, sans le déformer et sans altérer sensiblement l’angle sous lequel il est vu.
Il n’est pas même nécessaire, pour cela, que le verre interposé soit perpendiculaire à la direction des rayons visuels ; car, soit la droite (fig. 2) vue à l’œil nu, par une spectateur infiniment éloigné, suivant les parallèles si ayant interposé, parallèlement à entre cette droite et le spectateur, un verre plan à faces parallèles, on trace les caustiques qui répondent aux points et en leur menant des tangentes et parallèles à et leurs points de contact et seront les images des points et de sorte que, par l’effet de l’interposition du verre, la droite semblera être devenue qui lui est égale et parallèle ; il arrivera donc seulement ici que la droite, en paraissant s’être