Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1823-1824, Tome 14.djvu/24

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Si l’hyperbole était déjà tracée, la construction de la lemniscate deviendrait beaucoup plus facile ; étant le point où cette hyperbole serait coupée par l’arbitraire l’arc décrit du point comme centre, déterminerait le point de la droite déterminerait le point de la circonférence ; et enfin l’arc décrit encore du point comme centre, déterminerait le point de la lemniscate.

On tire des équations (5, 6)

en observant que, pour la dernière courbe, le rayon vecteur décroît lorsque augmente. Mais on sait que étant l’arc d’une courbe dont le rayon vecteur fait un angle avec l’axe, on a

donc, en représentant respectivement par les arcs de nos deux courbes, nous aurons

les arcs étant comptés à partir du sommet de l’hyperbole. Mais, à cause de la relation trouvée ci-dessus, on peut exprimer en et il vient ainsi

Remarquons présentement que l’excès de l’asymptote de l’hyperbole sur le quart de cette courbe n’est autre chose que ce que devient l’excès ou du rayon vecteur sur l’arc correspondant, compté depuis le sommet, lorsque ce rayon vecteur devient infini, ou, ce qui revient au même, lorsque d’où il suit qu’on doit avoir