parvenu jusqu’ici qu’à l’aide d’hypothèses plus ou moins précaires.
Si le fluide éprouvait une plus grande pression à son niveau supérieur qu’à l’orifice d’écoulement, en désignant par cet excès de pression, on aurait, pour calculer la vitesse du fluide à l’orifice, la formule
20. La formule (31), mise sous la forme
peut servir à calculer la pression que le fluide exerce contre un élément quelconque des parois du vase qui le renferme, ou de tout autre corps auquel le fluide serait contigu.
Supposons, par exemple, que l’on oppose perpendiculairement au choc de la veine fluide une figure plane quelconque, la vitesse du fluide contigu sera nulle, ou au moins très-petite : on aura donc
pour la pression qu’éprouve chaque élément de la face de cette figure qui se trouve directement exposée au choc du fluide. De plus, si l’écoulement a lieu sous la pression ordinaire de l’air, l’autre face éprouvera une pression dont l’effet sera contraire à celui de la pression il restera donc
pour l’impulsion que reçoit, de la part du fluide, chaque élément de la figure en question.