Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1823-1824, Tome 14.djvu/273

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Présentement, soit une autre surface, assujettie aux mêmes conditions que alors les surfaces formeront, par leur réunion, une troisième surface rentrante, pour laquelle nous aurons

Si, comme nous le supposerons dans tout ce qui suit, le fluide est incompressible, l’intégrale qui compose le premier membre de cette dernière équation se décompose en deux parties, dont l’une relative à la surface et l’autre relative à la surface Mais, si les deux surfaces n’ont d’autres points communs que ceux de la courbe tout le fluide intérieur sera situé d’un même côté de chacune de les surfaces, et les parties de l’intégrale

qui leur sont relatives seront exprimées, la première par

et la seconde par

d’où nous conclurons que l’on doit avoir

(36)

Si les surfaces se coupent en des points autres que ceux de la courbe le fluide intérieur peut n’être pas situé en totalité, d’un même côté de chacune de ces surfaces ; alors le raisonnement qui nous a conduit à l’équation (36) cesse d’être appli-