Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1823-1824, Tome 14.djvu/275

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en observant que, pour toutes les molécules qui sont contiguës aux parois du vase, l’on a et que, par suite, la partie de l’intégrale

qui est relative à ces parois est identiquement nulle.

Présentement, d’après la conclusion qui termine le n.o 22, le premier membre de l’équation (37) ne dépend que du temps et tout au plus de la courbe et, comme la section est entièrement indépendante de cette courbe, nous en conclurons que l’expression

ne dépend absolument que du temps et de la forme du vase, et nullement de la forme ou de la position de la surface à laquelle appartient la section

Si, pour fixer les idées, on suppose que cette section soit plane, et parallèle au plan des on aura

et

et par suite

en désignant par une fonction de convenablement déterminée, mais qui doit être indépendante et de la position du plan coupant et de la direction des axes des coordonnées.

Supposons que le vase qui renferme le fluide soit très-étroit ; représentons par les valeurs de pour un point quelconque de la section, et soit fait