Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1826-1827, Tome 17.djvu/159

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tière dans cette région, il faut qu’il y ait un moment où ait deux points communs avec  ; mais alors elle devra coïncider avec cette droite, ce qui exigera que l’angle soit égal à tandis que nous avons prouvé qu’il est plus petit ; ou, si l’on aime mieux, le point coïnciderait avec le point de telle sorte que l’angle n’aurait pas encore changé de place et que n’aurait de commun avec que ce seul point Donc ne saurait être entièrement contenue dans la région et doit conséquemment couper en quelque point.

MÉCANIQUE APPLIQUÉE.

Note sur la mesure de l’intensité de la
pesanteur ;


Par M. M. Gergonne.
≈≈≈≈≈≈≈≈≈


On s’occupe beaucoup aujourd’hui de la recherche de l’intensité de la pesanteur en différens points de la surface de la terre, au moyen des expériences du pendule, et l’on peut voir, dans le III.me volume du Traité élémentaire d’astronomie physique de M. Biot (pag. 148 des additions), combien d’attentions et de réductions minutieuses ces expériences exigent. Voici une manière de parvenir au but que nous n’avons vu indiquer nulle part, et qui serait peut-être d’un usage plus sûr et plus commode ; elle est du moins curieuse, sous le point de vue purement théorique.

Soit un pendule de figure et de matière quelconque, traversé par trois axes de suspension, dont les tranchans, parallèles entre eux, soient situés dans un même plan, contenant le centre de gravité de tout l’appareil, de telle sorte qu’eu le suspendant par l’un quelconque de ces trois axes, les deux autres soient constamment avec lui dans un même plan vertical.