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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1826-1827, Tome 17.djvu/89

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on désigne par celles de ces racines dans lesquelles le coefficient de est positif, et par les valeurs que reçoivent les produits

lorsque se réduit à zéro ; alors, en posant

(2)

on a

(3)

C’est cette formule qu’il s’agit présentement d’appliquer.

Rappelons auparavant que, si l’équation (1) avait plusieurs racines égales à  ; en désignant par le nombre de ces racines, et par un nombre infiniment petit, il faudrait supposer, dans la formule (2), non plus mais

Enfin, si, dans la racine le coefficient de se réduisait à la limite des quantités positives décroissantes, c’est-à-dire, à zéro ; ou, en d’autres termes, si la racine devenait réelle le terme , correspondant à cette racine, devrait être réduit à moitié.

Passons maintenant à l’application de ces formules.

La formule (3) peut être, si l’on veut, remplacée par la suivante