Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/112

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étant la constante arbitraire. Si l’on fait commencer ensemble les arcs et et qu’on désigne par et les rayons incidens et réfractés qui répondent à leur origine, on aura

d’où, en retranchant et transposant,

(13)

Si l’on demande quelle doit être la courbe séparatrice pour que les rayons émanés d’un certain point concourent, après leur réfraction, en un autre point, il faudra poser et au moyen de quoi l’équation (13) deviendra

(14)

Telle est donc la relation entre les distances et des différens points de la courbe demandée aux deux points fixes donnés ; d’où il est aisé de conclure que l’équation de cette courbe, en coordonnées rectangulaires, s’élèverait au quatrième degré. Ces sortes de courbes ont été appelées lignes aplanétiques par M. Quetelet qui en a fait le sujet de diverses recherches fort curieuses, soit dans sa Correspondance, soit dans des mémoires spéciaux.

Tout ce qui vient d’être dit s’applique immédiatement à la réflexion, en supposant simplement d’où et ainsi, d’abord, si des rayons incidens sont tous tangens à une même courbe, en représentant par la longueur du rayon incident, comptés depuis cette courbe jusqu’au point d’incidence, par la longueur du rayon réfléchi, comptée depuis le point d’incidence jusqu’à la caustique, et enfin par le rayon de courbure de la courbe réfléchissante, au point d’incidence, on aura (6)