Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/117

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unes d’entre elles, se présentent sous la forme si le problème est indéterminé, ou sous la forme si le problème est impossible. Dans ce dernier cas on doit abandonner le problème ; dans le premier, il s’agit de reconnaître quelles sont les équations essentiellement distinctes.

4. Mais, dans l’un et dans l’autre cas, on aura fait des calculs inutiles si l’on a commencé par chercher les valeurs des inconnues ; et il est clair qu’on aurait pu se les épargner, si l’on avait su résoudre cette question : Des équations du premier degré en nombre quelconque, entre des inconnues, étant données, découvrir si, parmi ces équations, il s’en trouve d’équivalentes ou de contradictoires ? C’est donc là le problème qui doit principalement nous occuper.

5. Soient d’abord des inconnues en nombre quelconque, et soient les deux équations

(1)

soient posées

(2)

si la valeur de , tirée de l’une quelconque des équations (2), satisfait à toutes les autres, sans satisfaire à l’équation on en conclura que les deux équations (1) sont incompatibles ; si, au contraire, cette valeur de satisfait à la dernière équation, il s’ensuivra que les équations (1) sont équivalentes et ne doivent compter que pour une seule ; mais si la valeur de tirée de l’une quelconque des équations (2), ne satisfaisait pas à toutes les autres, les deux équations (1) ne seraient ni incompatibles, ni équivalentes.

6. Qu’on ait présentement tant d’équations qu’on voudra, de la