Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/140

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II. Soient, dans l’espace, les coordonnées d’un point rapporté à trois axes rectangulaires, et , les coordonnées du même point, rapportées à deux axes obliques de même origine ; ses dernières, avec les axes obliques, seront six arêtes, opposées deux à deux, d’un parallélipipède dont une diagonale sera la droite menée du point à l’origine, les perpendiculaires abaissées des trois sommets qui environnent l’origine sur les plans des , des et des seront savoir :

sur le plan des
sur le plan des
sur le plan des

on aura donc (Théorème II)

ce sont les formules connues qui servent, dans l’espace, à passer d’un système rectangulaire à un système oblique de même origine.

iii. Soient l’une des diagonales d’un parallélogramme, et les deux côtés de ce parallélogramme qui concourent avec l’une de ses extrémités ; par cette extrémité conduisons arbitrairement, dans le plan du parallélogramme, deux axes rectangulaires ; et soient alors respectivement les extrémités des droites nous aurons (Théorème I)

en prenant la somme des quarrés de ces deux équations, il viendra