Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/208

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généralement une petite fraction ; nous aurons donc fait des suppressions peu importantes pour déduire cette valeur de l’équation (2) ; cette valeur sera donc à peu près exacte.

Ayant ainsi obtenu une valeur de la racine cherchée , plus approchée que la première, en la représentant par on pourra raisonner, à plus forte raison, sur comme l’on avait raisonné sur et en conclure, par un semblable calcul, une valeur plus approchée encore, et ainsi de suite, c’est-à-dire que, si l’on pose successivement,

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les nombres devront, sauf les exceptions dont il sera question plus loin, converger sans cesse vers la valeur de la racine .

On voit, par là, pourquoi nous avons donné, comme condition de succès du procédé, qu’une seule des racines de la proposée (1) fût peu différente du nombre donné on voit d’ailleurs que s’il en est autrement, que si l’équation (1) a plusieurs racines peu différentes de , la suppression, dans le développement du premier membre de l’équation (2), des termes affectés des puissances de supérieures à la première, réduira bien encore, à la vérité, cette équation au premier degré ; mais cette suppression n’exprimant plus alors nettement, comme elle faisait dans le premier cas, quelle est celle des valeurs de qu’on a le dessein d’obtenir, cette