Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/284

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consister principalement en ce qu’elles n’offrissent jamais d’équivoques et s’expliquassent toujours nettement d’elles-mêmes, sans avoir jamais besoin, pour être comprises, d’être interprétées par les mots de la langue vulgaire.

Si, dans les formules (58), on suppose on aura, suivant la notation d’Euler, en conséquence ces formules deviendront

formules qu’on écrit communément comme il suit :

Nous terminerons par observer que, si une fonction d’une ou de plusieurs variables est constamment nulle, quelles que soient ces variables, tous les coefficiens différentiels de cette fonction devront aussi être nuls. Si, en effet, on a

quels que soient  ; on devra avoir aussi

quels que soient d’où il suit qu’en développant, par le théorème de Taylor, les coefficiens des différens termes du développement devront séparément être nuls.