Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/288

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sont pas traitées de la même manière, on peut en obtenir une où elles soient traitées symétriquement. Pour cela, concevons que, outre l’équation proposée ou on pose encore une autre équation arbitraire étant une nouvelle variable. Au moyen de ces deux équations, et seront des fonctions de qu’on obtiendrait, par l’élimination, pour chaque forme particulière qu’on voudrait adopter pour la fonction on aura donc, au moyen de ces deux équations,

au moyen de quoi la proposée deviendra

équation qui devra être identique quelle que soit . On pourra donc égaler à zéro la différentielle de son premier membre, prise par rapport à  ; on pourra donc aussi égaler à zéro la différentielle de prise par rapport à , pourvu qu’on y considère et comme des fonctions de cette variable ; ce qui donuera (54)

(66)

équation qui comprend implicitement les équations (64) et (65) qui s’en déduisent, savoir : la première en posant et la seconde en posant

Si l’on convient de représenter par la caractéristique les différentielles de et de prises par rapport à , le dénominateur deviendra dès lors superflu, et l’on pourra écrire simplement

(67)

et c’est ainsi qu’il nous arrivera fréquemment d’en user par la