Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/289

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

suite. Mais on ne doit pas perdre de vue que ces deux dernières équations n’auront aucun sens, tant qu’on n’aura pas statué sur la forme de la fonction c’est-à-dire que le rapport de à y demeurera tout à fait indéterminé. Ce et ce sont dits alors les variations de et de

Soit présentement l’équation, entre trois variables,

au moyen de cette équation, sera une certaine fonction de et que l’on obtiendrait en la résolvant par rapport à on peut donc poser

ce qui donnera, en substituant,

équation qui devra avoir lieu quels que soient les grandeur et rapport des variables et , et devra conséquemmentsubsister encore, quels que soient les grandeur et rapport de et , en y changeant respectivement ces variables en et de là on conclura, por un raisonnement analogue à celui que nous avons fait ci-dessus, que l’on peut égaler à zéro les deux différentielles partielles de relatives à et à  ; pourvu qu’on y considère comme une fonction de ces deux variables ; ce qui donnera

(68)

équations desquelles on tirera les valeurs des deux coefficiens différentiels partiels de la fonction .

Au surplus, au lieu d’opérer de cette manière, on pourrait poser les deux équations arbitraires.