Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/294

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que ces précautions, qui auraient donné à cet exposé une étendue trop excessive, n’étaient point nécessaires pour nous faire comprendre de nos lecteurs. Il nous deviendra présentement fort commode de pouvoir nous livrer exclusivement aux applications, sans être obligés de les interrompre pour revenir sur les principes théoriques.

Nous avons eu principalement en vue, dans ce qui précède, 1.o de conserver les notations de Leibnitz, dont on ne saurait contester les avantages, et qu’on ne pourrait d’ailleurs changer sans rendre très-pénibie la lecture d’un grand nombre d’excellens ouvrages ; 2.o de ne nous appuyer néanmoins sur aucune sorte de considérations telles que celles des infiniment petits ou des limites, qui laissent toujours quelques nuages dans l’esprit ; 3.o enfin, de ne nous pas appuyer, dès l’abord, sur la série de Taylor, qu’il paraît tout au moins difficile de bien établir a priori. Nous désirerions n’avoir pas trop imparfaitement rempli ces trois objets.

Nous nous occuperons des applications dès que divers mémoires sur d’autres sujets, que peut-être déjà nous avons trop différé de faire connaître, auront été publiés.

QUESTIONS PROPOSÉES.

Problème de géométrie.


De ces vingt-quatre choses, les longueurs des six arêtes d’un tétraèdre quelconque, les six angles dièdres auxquels ces arêtes appartiennent et les douze angles plans de ses quatre faces, six quelconques étant données, construire graphiquement les dix-huit autres, lorsque cela est possible ?