Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/302

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ble obstination qui fait précéder, dans nos écoles, l’étude de l’algèbre par celle de la géométrie ? Outre que l’étude de la géométrie exige la connaissance de l’arithmétique, que l’on ne possède parfaitement que lorsqu’on a vu un peu d’algèbre ; comment ne voit-on pas que l’algèbre n’est qu’une langue, qu’elle n’est qu’un pur instrument qu’il est fort inutile d’apprendre à manier, lorsqu’on possède déjà les connaissances dont son emploi aurait pu faciliter l’acquisition ? Qu’on fasse de la géométrie à la manière de Monge et, de ses disciples, sans aucune sorte de calcul ; qu’on pousse cette géométrie aussi loin qu’on le pourra, j’y souscris de très-grand cœur ; mais qu’où cesse enfin de nous donner pour géométrie pure une géométrie toute encombrée de proportions, de componendo et de dividendo, dans lesquels je ne saurais voir que des équations et des éliminations, sous un déguisement suranné.

Agréez, etc.

Lyon, le 15 d’octobre 1829.

STATIQUE.

Note sur la démonstration du parallélogramme
des forces ;

Par M. Vallès, ingénieur des ponts et chaussées, ancien
élève de l’école polytechnique.
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Mon cher Professeur,


À la page 81, de votre xviii.me volume, vous avez signalée, comme très-simple et très-élégante, une démonstration du parallélogramme des forces, publiée par M. J. King, dans les Transac-