Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/303

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tions de la société philosophique de Cambridge ; mais, en même temps, vous avez signalé cette démonstration comme incomplète. Il m’a paru qu’elle pouvait être complétée comme il suit :

Soient deux forces formant entre elles un angle et soit leur résultante. Cette résultante devant être nulle pour toutes les valeurs et pour les seules valeurs de qui rendent nuls les binomes, en nombre infini,

il s’ensuit qu’on doit avoir

étant un coefficient indépendant de et et , des esposans positifs.

(1)

reste donc à déterminer les exposans

Pour y parvenir, considérons trois forces et concourant en un même point ; les deux premières formant entre elles un angle et la troisième divisant en deux parties égales l’angle de ces deux-là, ainsi qu’on le voit ici :