Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/316

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conférence d’un troisième cercle, ayant pour diamètre la droite qui joint les centres de similitude directe et inverse des deux premiers ;

2.o Que si, sur les droites qui joignent les centres de similitu de directe et inverse de trois cercles, situés dans un même plan et considérés deux à deux, prises pour diamètres, on décrit trois nouveaux cercles, les circonférences de ces derniers se couperont toutes trois aux deux mêmes points, seuls points du plan des trois premiers desquels ils puissent être vus sous des angles égaux ;

3.o Que le lieu des points de l’espace desquels en peut voir deux sphères données sous des angles égaux, est une troisième sphère, ayant pour diamètre la droite qui joint les centres de similitude directe et inverse des deux premières ;

4.o Que si, sur les droites qui joignent les centres de similitude directe et inverse de trois sphères, considérées deux à deux prises pour diamètres, on décrit trois nouvelles sphères, ces dernières se couperont toutes trois suivant une même circonférence, lieu des points de l’espace desquels les trois premières sphères pourront être vues sous des angles égaux ;

5.o Qu’enfin si, sur les droites qui joignent les centres de similitude directe et inverse de quatre sphères, considérées tour à tour, deux à deux, prises pour diamètres, on décrit six nouvelles sphères, ces dernières se couperont trois a trois suivant quatre cercles passant tous par les deux seuls points de l’espace, desquels il soit possible de voir les quatre sphères données sous des angles égaux[1].

Comme, dans la géométrie de situation, les angles circonscrits à des cercles et les surfaces coniques circonscrites à des sphères sont remplacés par des droites inscrites à ces cercles ou des cer-

  1. Des points infiniment distans de plusieurs cercles ou de plusieurs sphères sont aussi des points desquels ces cercles et ces sphères sont vus sous des angles égaux, puisqu’on les voit de là sous des angles nuls.