Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/332

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pour ne faire dépendre le signe total de ce développement que du signe de son premier terme qu’on ne peut plus ici rendre, à volonté, positif ou négatif, en variant le signe de il s’ensuit que ce signe total sera ou constamment négatif, comme l’exige le maximum, ou constamment positifs comme l’exige le minimum, pour toutes les valeurs de jusqu’à zéro, et quel que soit le signe de cet accroissement ; cette valeur de répondra donc, en effet, à un maximum ou à un minimum de la fonction suivant qu’elle rendra négatif ou positij ; on peut donc écrire

si l’on a

Mais si une valeur de , tirée de l’équation (2), rendait nul le coefficient différentiel sans rendre nul le coefficient différentiel les conditions (1), pour cette valeur de se réduisant à

si l’on a

ces conditions ne pourraient plus être satisfaites ; car, comme on pourrait toujours prendre assez petit, sans être nul, pour ne faire dépendre le signe de tout le développement que du signe de son premier terme que l’on peut ici rendre à volonté positif ou négatif, en variant le signe de il s’ensuit que ce développement ne pourrait plus être ni constamment négatif, comme l’exige le maximum, ni constamment positifs comme l’exige le minimum, pour toutes les valeurs de jusqu’à zéro, et quel que fût le signe de cet accroissement ; cette valeur de ne répondrait donc alors ni à un maximum ni à un minimum de la fonction