Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/337

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dire, en d’autres termes, de deux variables qu’elles sont indépendantes l’une de l’autre, que de dire qu’il existe entre elles une relation qu’on peut supposer quelconque.

Au moyen de cette fiction, sera, par l’intermédiaire de et fonction, comme elles, de la seule variable et, si nous assignons les valeurs de qui conviennent aux maxima et aux minima de il sera facile d’en conclure les systèmes de valeurs de et de qui conviennent à ces mêmes maxima et minima.

Nous voilà donc ramenés à la considération des fonctions d’une seule variable ; et nous pourrons dire, comme ci-dessus, que les seules valeurs de qui puissent rendre maximum ou minimum doivent être données par l’équation  ; que, si une valeur de tirée de cette équation rend nuls tous les coefficiens différentiels

sans rendre nul le coefficient différentiel cette valeur n’appartiendra ni à un maximum ni à un minimum de la fonction mais que, si cette valeur rend nuls tous les coefficiens différentiels

sans rendre nul le coefficient différentiel elle répondra à un maximum ou à un minimum de suivant qu’elle rendra ce dernier coefficient différentiel négatif ou positif.

Or, en représentant simplement par comme nous en sommes convenus à la pag. 278, les différentielles ou variations relatives à , et en remarquant que n’est fonction de cette dernière variable que par l’intermédiaire de et , nous aurons, comme à l’endroit cité,