Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/344

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d’où résulte, en substituant

la fonction aura donc deux facteurs égaux du premier degré, et conséquemment la condition (7) se trouvera remplie. Il est clait d’ailleurs que le facteur devra se trouver dans mais à la première puissance seulement.

Comme ici, pour tous Ifcs systèmes de valeurs de et déduits de l’équation on aura toujours la même valeur pour  ; on voit que, si l’on exigeait, pour le maximum de que les valeurs consécutives fussent toutes plus petites, et pour son minimum qu’elles fussent toutes plus grandes, il n’y aurait proprement alors ni maximum ni minimum ; mais si l’on exige seulement, pour le maximum de , qu’aucune valeur consécutive ne soit plus grande, et pour son minimum qu’aucune d’elles ne soit plus petite, il y aura vraiment maximum ou minimum. Tout dépendra donc de l’idée, fort arbitraire d’ailleurs, qu’on voudra attacher à ces deux mots.

Ce cas singulier a été signalé, pour la première fois, par M. F. F. Français (Annales, tom. III, pag. 32) qui a ainsi prouvé le premier que la condition (5) n’était pas toujours nécessaire ; mais on voit que cet habile professeur n’avait aperçu qu’un côté de la question[1].

  1. Le cas signalé par M. Français est celui ou la surface dont est l’ordonnée est touchée dans toute l’étendue d’une ligne droite ou courbe par un plan parallèle à celui des