Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/348

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Mais, outre que l’équation (9) peut souvent être très difficile ou même impossible à résoudre, par rapport à l’une ou à l’autre des deux variables qu’elle renferme, ce procédé manquerait tout à fait d’élégance et de symétrie, il vaudra donc beaucoup mieux lui substituer le suivant :

Si l’on conçoit une équation arbitraire entre et une troisième variable  ; à l’aide de cette équation et de l’équation (9), et et conséquemment seront des fonctions de la seule variable et conséquemment la condition commune au maximum et au minimum de sera, comme ci-dessus (II),

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mais ici et ne serons plus indépendans ; car, en différenciant l’équation (9) par rapport à , on aura

(11)

éliminant donc, entre ces deux équations, une quelconque des deux variations et l’autre disparaîtra aussi, et il viendra

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équation qui, combiné avec (9), fera connaître les divers systèmes de valeurs de et parmi lesquels seulement pourront se trouver ceux qui rendront un maximum ou minimum.

V. Soit présentement une fonction de trois variable liées entre elles par l’équation