Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/362

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significatif donné, écrit un certain nombre de fois et suivi d’un certain nombre de zéros.

Le théorème démontré à la pag. 304 n’est, comme l’on voit, qu’un cas particulier de ce dernier, qui n’est, à son tour, qu’un cas particulier de celui de M. Crelle.

ANALYSE ALGÉBRIQUE.

Note sur quelques expressions algébriques peu
connues ;

Par M. R. S.
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I. Dans un mémoire sur l’intégration des équations linéaires, inséré à la pag. 269, du xi.me volume du présent recueil, M. Schmidten a fort judicieusement distingué la résolution des équations de l’évaluation des inconnues qu’elles renferment. Suivant ses principes, résoudre une équation à une seule inconnue, c’est lui faire subir une suite de tranformations permises, par l’effet desquelles l’inconnue se trouve seule dans son premier membre, tandis que son second membre se trouvera être une fonction de forme quelconque d’une ou de plusieurs quantités connues. Évaluer numériquement l’inconnue, c’est en outre exécuter, lorsque cela est possible, sur les quantités connues qui composent le second membre de l’équation résolue, et que nous supposons numériques, les opérations arithmétiques qui sont indiquées entre elles de manière à savoir, ou exactement ou du moins avec une approximation convenue à l’avance, quel est le nombre qui vérifie l’équation proposée.