Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/364

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et l’équation

donne les deux suivantes

4. On sait que, passé le quatrième degré, on ne peut, en général, présenter la solution d’une équation sous forme finie ; que, dès le troisième degré, cette solution, indépendamment de sa complication, se trouve souvent impliquée d’imaginaires, lors même que la valeur de l’inconnue est réelle ; et que même la forme finie de cette valeur, pour les quatre premiers degrés, est au fond plus apparente que réelle, puisque, toutes les fois que l’inconnue doit être incommensurable, on ne saurait en faire une évaluation rigoureuse qu’à l’aide d’un nombre infini d’opérations. C’est-à-dire qu’alors l’expression de l’inconnue ne se présente sons une forme finie qu’à la faveur de l’invention des radicaux qui, comme l’observe fort bien M. Schmidten, sont de véritables symboles de transcendantes ; de telle sorte que par exemple, ne diffère pas essentiellement de comme on le voit par ces deux expressions