Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/390

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dans lequel et sont supposés deux nombres entiers positifs. Ces nombres pourront être ou tous deux pairs ou tous deux impairs, ou bien l’un pair et l’autre impair.

Dans le premier cas, et seront aussi de nombres pairs, de sorte que le produit sera divisible par

Dans le second cas, et seront encore deux nombres pairs, de sorte que le produit sera divisible par

Enfin, dans le troisième cas, et seront tous deux des nombres impairs ; de sorte que le produit ne sera plus divisible que par  ; ainsi ce produit sera pair dans tous les cas.

Je des présentement que ce même produit sera aussi, dans tous les cas, divisible par Cela est d’abord manifeste si ou et à plus forte raison si l’un et l’autre sont divisibles par  ; de sorte qu’il ne peut y avoir lieu à discussion que lorsqu’ils ne le sont ni l’un ni l’autre.

Or, dans cette hypothèse, et ne peuvent présenter chacun que ces deux formes ; savoir :

les formes et
les formes et

s’ils sont des deux premières ou des deux dernières, sera divisible par  ; et ce sera qui le sera s’ils sont l’un de la première et l’autre de la seconde ; d’où l’on voit que, dans tous les cas, le produit sera divisible par  ; et puisque, dans tous les cas, il est ainsi divisible par il sera, dans tous les cas, divisible par

Je dis en outre que si, ni ni , ni , ni ne sont divisibles par sera nécessairement divisible par en effet, dans ce cas, et ne pourront avoir que les formes respectives, et et étant l’un et l’autre moindres que et l’on aura alors