Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/86

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(10)

équation d’où on tirera

(11)

équation séparée, dans laquelle on pourra foire, sur la forme de la fonction quelle hypothèse on voudra. La constante qu’introduira l’intégration devra d’ailleurs être déterminée de telle sorte qu’à réponde

Mais ce qui nous intéresse particulièrement ici, c’est beaucoup moins la figure des trajectoires qui peuvent répondre aux diverses formes de la fonction ; et aux différentes valeurs de , que la figure de la caustique ou courbe enveloppe de ces trajectoires qui, pour une même forme quelconque de cette fonction répond aux diverses valeurs de . Or, rien n’est plus facile que d’obtenir l’équation différentielle générale de cette caustique, puisqu’il ne s’agit pour cela que d’éliminer entre l’équation (10) et sa différentielle prise uniquement par rapport à ce paramètre. Or, par la forme de cette équation, disparaît de lui-même de sa différentielle ; de sorte que l’équation différentielle générale de la caustique est simplement

(12)

Si l’on connaît l’équation polaire de la caustique on en tirera, par différentiation, la valeur de en et en substituant cette valeur dans l’équation (12), disparaîtra de lui-même ; de sorte que l’équation résultante fera connaître la forme de la fonction d’où l’on conclura ensuite, si on le juge convenable, au moyen de l’équation (11), la nature de la trajectoire.

On doit seulement observer, 1.o que, d’après l’hypothèse que nous avons admise sur la constitution de la comète, on ne peut prendre,