Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/99

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Mais l’arête du cylindre est aussi rme tangente menée du point à la surface sphérique ; donc (1.o)  ; et (2.o)

De même que on doit avoir aussi et par conséquent  ; mais dans le trapèze est double de  ; de sorte qu’en désignant par cette longueur constante pour une même ellipse, on aura

De même que l’angle est égal à l’angle l’angle doit aussi être égal à l’angle  ; mais les angles et sont égaux entre eux, comme ayant les côtés parallèles ; donc on doit avoir aussi

Ainsi, la somme des longueurs des droites menées du foyer aux extrémités d’un même diamètre est constante, et ces droites font des angles égaux avec les tangentes aux extrémités de ce diamètre.

Si l’on fait tourner le diamètre autour du centre il variera de longueur, mais sera toujours plus petit que la constante égale à la ligne brisée jusqu’à ce que le diamètre prenne la position où il passe par le point Alors devenant égale à et à on a  ; cette constante est donc le plus grand des diamètres de l’ellipse, que l’on connaît sous le nom de grand axe[1].

  1. Cela s’aperçoît aussi très-facilement en considérant que, dans le trapèze, on a (1.o)  ; d’où il suit que
    J. D. G.