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ZEND-AVESTA : YASNA 68. — AB-ZÔHR
comme tu veux sur tes créations ! Comme tu veux sur les eaux, comme tu veux sur les plantes, comme tu veux sur toutes les bonnes choses, qui ont leur germe dans le Bien !
17. Donnez puissance au bon, impuissance au méchant !
Que le bon puisse ce qu’il veut et le méchant rien de ce qu’il veut !
Qu’il s’en aille ! qu’il soit détruit, emporté de la création de l’Esprit Bienfaisant !
contrarié, ne pouvant rien de ce qu’il veut !
contrarié, ne pouvant rien de ce qu’il veut !
18. Moi, Zarathushtra, je veux pousser les premiers de ces maisons, de ces bourgs, de ces districts, de ces pays, à penser, à parler, à agir conformément à cette religion, qui est celle d’Ahura, celle de Zarathushtra.
Le Ràspî.
19. J’appelle de mes vœux expansion et bien-être sur tout le monde du bien.
J’appelle de mes vœux angoisse et malaise sur tout le monde du mal.
Le Zôt met la soucoupe à jivâm sur le Hâvan, prend dans la main droite le vase à zôhr, le vase d’eau dans la main gauche et mêle les deux liquides 34.
Qu’il advienne selon ce vœu de moi !
20 (53). Humatanâm (XXXV, 2). — « De toutes les bonnes pensées, les bonnes paroles, les bonnes actions, d’ici et d’ailleurs, faites ou à faire, nous nous emparons, nous les transmettons, afin d’être au nombre des Bons ». (A réciter 2 fois.)
21 (54). Nous disons et nous proclamons la bonne Libéralité d’ici-bas et la bonne Récompense (vanuhîm idhât âdâm vanuhîm ashîm âca nica mrûmaidê) 35[1]
Nous sacrifions aux Prospérités et aux Désirs réalisés… (îzhâo yaoshtayô . . .).
Et nous sacrifions aux eaux Maèkaintish(apô at y azamaidê 36[2] . . .).
Quelque bons noms que vous ait donnés Ahura (ûitî yà vé vanuhîsh 36[2] . . .).
Et vous, eaux Azi… (apascâ vâo 36[2] . . .).
(Trois fois tout le paragraphe).
- ↑ 35. La charité exercée sur terre et la récompense qui l’attend dans le ciel (zakîc shapir dahishn litamman uzakic shapîr tarsagâih î tamman).
- ↑ a, b et c 36. Débuts des paragraphes 2-5 de XXXVIII, cités tout au long à la fin du Hâ précédent.
remplir d’eau la coupe (jâm pur min miâ harâ kunishn) ; après le bumatanàm « verser de cette eau de l’autre côté » (c’est-à-dire sans doute dans l’autre vase, le vase à zôhr : miâ min jâm ol datîgar jîvâk pun pdtyâp rêkhtan).