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Macaire.

Huon de Bordeaux, p. 87 :

La voit on bien qui a fait mauvaisté.

P. 130, v. 2 :

Il semble qu’après ce vers le copiste italien en ait omis un dont le sens était : « Il se battit. » Ce qui me le fait croire, c’est le mot cun (avec) par lequel commence le vers suivant et dont je ne tiens pas compte dans ma restitution.

P. 131, v. 4 : à l’espié amolé, ou amollié. On trouve un exemple de cette seconde forme dans Du Cange, sous le mot amollare ; mais on y trouve également amolare, qui permet de croire qu’amolé a été aussi en usage. Peut-être le texte français portait-il : al branc forbi d’acier. Voyez p. 136, v. 9.

P. 131, v. 6 : Si m’en fuï.

Huon de Bordeaux, p. 5, v. 1 :

Si s’enfuï tous seus...

(Fierabras, p. 63.)

P. 131, v. 15 : mes estres (ma situation).

Lor couvine et lor estre enquerre et demander.

(Fierabras, p. 63.)

P. 131, v. 17 :

Por moi vorra chevaliers envoier.

On disait même envoyer pour quelqu’un, sans régime :

Car faites tost por Guiot envoier.

(Gaydon, p. 181.)

P. 131, v. 22 :

Et que ses pere Costantinoble tient.

Il est manifeste qu’ici le compilateur italien a refait en entier le vers français qu’il avait sous les yeux. À mon tour, je prends avec lui la même liberté. Voici les exemples dont je m’autorise et pour la rime et pour la locution tenir Constantinople :