Suite des précédents et double des 519 à 524.
6 volumes brochés, non rognés, sans les figures.
2 volumes in-18 de 1 f. n. chif. 180 et 214 p., reliure empire, veau vert, dent, sur les plats et roulette intér. dos orné pièces, tranches dorées, avec 1 frontispice non libre et 4 figures libres (2 à chaque volume). Par le marquis de Sade.
Posthume est mis ici à dessein. Sade n’avouait pas être l’auteur de Justine. Il écrivit même et publia une brochure pour s’en défendre. M. Henri d’Alméras doute s’il faut attribuer La Philosophie au marquis. Ni Restif ni personne n’en a jamais douté. Cela saute aux yeux. Il suffit de lire l’ouvrage. D’autre part, dans la Nouvelle Justine, le marquis cite complaisamment la Philosophie dans le boudoir, ce qu’il n’aurait point fait d’un livre où l’on s’appropriait ses idées. Voici la citation :
« Lorsque les femmes entrèrent avec le Prélat, elles trouvèrent dans ce local un gros abbé de quarante-cinq ans, dont la figure était hideuse, et toute la construction gigantesque, il lisait, sur un canapé, la Philosophie dans le boudoir. »
M. Jean Florence (loc. cit., nos 501-502), dit :
« C’est un joli titre que la Philosophie dans le boudoir et qui promet mille choses ingénieuses, légères et brillantes. Il n’en tient que de lourdes et de plates. Le paradoxe de Diderot est un papillon ; celui du marquis est un gros papillon de nuit qu’on entend bourdonner, qu’on voit venir, comme ou dit, de très loin et très long-