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souvenirs d’un aveugle.

L’orage dura quelques heures, l’effervescence des matelots se calma avec les vents, une nuit silencieuse et douce plana sur la corvette mollement balancée, et nous nous vîmes jetés de nouveau sous les zones heureuses des vents alizés[1], qui, soufflant également dans les deux hémisphères, devaient voyager avec nous jusqu’au Brésil.

  1. Voyez les notes à la fin du volume.