à cause de son double mode de division, 21 mètres. Cela fait 77 mètres. À ces 77 mètres, il faut ajouter les14 mètres que forme le dactyle et les 14 que forme l’anapeste. Car, si on pose des pieds complets sans aucun silence, depuis deux pieds jusqu’à huit pieds, on trouve 7 mètres. Et si on ajoute les demi-pieds suivis de silence, depuis 1 pied et demi jusqu’à 7 pieds et demi, on arrive également à une somme de 7 mètres pour le dactyle comme pour l’anapeste. Nous avons déjà un total de 15 mètres. Quant au bacchius, il ne peint former de mètres qui aillent jusqu’à huit pieds : car on dépasserait la limite de 32 temps, et il en est de même de tous les pieds de cinq temps. Mais tous ces pieds peuvent atteindre jusqu’à six. Or le bacchius et le second péon qui lui est égal, non-seulement par le nombre des temps, mais encore par le mode de division, de 2 à 6 pieds, sans silence complémentaire, produisent chacun 5 mètres lorsqu’ils commencent par un demi-pied avec un silence, et vont jusqu’à cinq demi-pieds ; ils en forment aussi chacun cinq, si on les fait suivre d’une longue ; 5 encore, si on les fait suivre d’une brève et d’une longue. Ils donnent donc naissance chacun à15 mètres, au total 30. Nous voici donc arrivés en tout au nombre de 135.
Le crétique et les pieds qui admettent le même mode de division, le premier et le quatrième péon, admettant après eux une longue, un iambe, un spondée, un anapeste, forment 75 mètres. Ces trois pieds, en effet, forment chacun 5 mètres sans silence, et avec un silence, 20, nombres qui, ajoutés entre eux, donnent un total de 75 mètres, comme je viens de le dire. Ajoutons cette somme a la somme déjà obtenue et nous aurons un total de 210. Le palimbacchius et le troisième péon, qui ont un mode de division analogue, forment chacun 5 mètres quand ils sont complets, avec silence complémentaire ; ils en forment 5 s’ils sont suivis d’une longue ; d’un spondée, 5 ; d’un anapeste, 5. Ajoutons ces 40 mètres au nombre déjà trouvé et nous aurons un total de 250.
15. Le molosse et les autres pieds de 6 temps, en tout 7, forment chacun, quand ils sont complets, 4 mètres ; avec un silence, comme ils peuvent être tous suivis d’une longue, d’un iambe, d’un spondée, d’un anapeste, d’un bacchius, d’un crétique, d’un quatrième péon, ils forment chacun 28 mètres, en tout 996 qui, ajoutés aux 4 premiers, nous font arriver au chiffre de 224. Mais il faut déduire de cette somme huit mètres, l’iambe n’allant pas bien après le ditrochée, ni le spondée après l’antispaste. Reste donc 296 mètres qui, ajoutés à la somme précédente, font un total de 466. Quant au procéleusmatique, quoiqu’il ait de l’affinité avec ces pieds, on n’a pu en tenir compte à cause des demi-pieds, dont il est suivi en trop grand nombre. Car on peut le faire suivre d’une longue avec un silence, aussi bien que le dactyle et les pieds analogues, en observant, sur une longue, un silence d’un temps ; pour trois brèves, un silence d’un temps, ce qui rend la finale longue.
Les épitrites, quand ils sont complets, donnent naissance chacun à trois mètres, de 2 à 4 pieds ; car si on ajoutait un cinquième pied, on irait, contre la règle, au-delà de trente-deux temps. Avec un silence, le premier et le second épitrite forment chacun 3 mètres, si on les fait suivre d’un iambe ; 3, si on les fait suivre d’un bacchius ; 3, si on les fait suivre d’un crétique ; 3, si on les fait suivre d’un quatrième péon. Ajoutés aux 3 mètres qui sont complets, on a un total de 30. Le troisième et le quatrième épitrite produisent chacun 3 mètres, sans silence complémentaire ; unis au spondée, 3 ; à l’anapeste, 3 ; au molosse, 3 ; à l’ionique mineur, 3 ; au choriambe, 3. Somme qui, ajoutée à celle des mètres qu’ils forment sans silence, font un total de 36. Les épitrites forment donc 66 mètres : ajoutés aux 21 du procéleusmatique, et au total précédent, ils font un chiffre de 553. Reste le dispondée qui, quand il est complet, forme trois mètres, et, quand il est suivi d’un silence, 3 avec un spondée, 3 avec un anapeste, 3 avec un molosse, 3 avec un ionique mineur, 3 avec un choriambe, nombre qui, ajouté à celui des mètres complets, s’élève à 18. Le chiffre total des mètres est donc de 571.
CHAPITRE XIII.
16. Le M. Ce nombre serait exact, s’il ne fallait retrancher trois mètres du total ; car on ne doit pas mettre d’iambe après le second